Colonialisme nucléaire et dépendance énergétique.
Le jeudi 24 janvier 2013, l’Observatoire du nucléaire a publié sur son site un article intitulé : « L’armée française pour protéger les mines d’uranium d’Areva au Niger : colonialisme nucléaire et dépendance énergétique… » Selon divers médias, le gouvernement français a décidé l’envoi très prochain des forces spéciales de l’armée « pour assurer la sécurité des principaux sites d’exploitation d’uranium de l’entreprise française Areva au Niger ».
DES INDEPENDANCES A LA CREATION DE L'OUA
Le 25 Mai 1963, après plusieurs jours et nuits de discussions, de débats, de conciliabules et de compromis, l'Afrique va mettre en place la première Organisation Continentale: l 'O U A. Notre Continent venait de réussir un véritable exploit, une prouesse, en parlant d'une seule voix malgré les divergences caractérisant les différent pays qui composent cette institution panafricaine.
Cet article m'a été inspiré après mûre réflexion, suite à une longue causerie que j'ai eue avec des étudiants puis après avoir suivi un débat sur Télé Sahel qui portait sur l'emploi. Ce qui avait mis de l'eau à mon moulin parce que le sujet de l'école et de son avenir me taraudait. Le débat portait par ricochet sur l'école d'une manière générale de l'enseignement et de la responsabilité des intellectuels africains dans la construction, la gestion et le développement de nos Etats.
Le Niger, un des pays les plus pauvres au monde, risque de perdre des milliards de dollars, issus de l’exploitation de ses ressources en uranium si son gouvernement ne parvient pas à un accord mutuellement bénéfique avec AREVA, la superpuissante multinationale de l’énergie nucléaire (dont le gouvernement français détient 80% des parts).
J'ai pensé que la vie et les évènements s'étalent sur une trajectoire dans le temps et dans l’espace. C’est au nom de ce principe que je tente de classer les faits les plus importants selon moi et qui ont marqué la vie des sociétés et des Etats et continents au cours de l'année passée 2013. Mais, cela ne représente qu'un jugement relatif.
Mon cher Marou Amadou,Le destin a voulu que nos voies se croisent à un moment donné de la vie, et nous n’avons pas hésité de tirer grand avantage de ce rapprochement pour discuter des problèmes inhérents au Niger, au Cameroun et à l’Afrique. C’est pour attirer ton attention sur un certain nombre de faits, toi, ancien compagnon, que je t’écris.Certains de mes camarades du syndicat estudiantin camerounais d’alors et moi vivant au Togo n’oublions pas les fois que nous nous retrouvions, à vos résidences ou au Bar Kouassa Kouassa, pour nourrir des réflexions sur des questions diverses ou pour célébrer avec d’autres nationalités le 06 mai, la Journée de l’Etudiant Martyr camerounais.
Hier je dénonçais vigoureusement l’attitude du gouvernement sur les allégeances faites à AREVA.
Je suis intervenu à deux reprises dans les médias nigériens sur les dysfonctionnements du secteur minier et sur la corruption orchestrée par un groupuscule de hauts fonctionnaires.