Conférence nationale souveraine au Niger : le plus dur était aussi de continuer….
Le 29 juillet 1991 s’ouvrait au Palais des Sports (devenu Palais du 29 juillet) de Niamey, les assises de la Conférence nationale souveraine. Avant cette rencontre, plusieurs voix ont réclamé davantage de libertés et surtout de démocratie dans un pays, jusque-là dirigé par un régime militaro-civile. Considérée comme la plus longue réunion du pays (elle s’est achevée le 3 novembre 1991), la Conférence nationale souveraine a été notamment précédée de divers événements souvent malheureux, comme la répression dans le sang d’une manifestation estudiantine, en février 1990. En même temps, la pression est devenue forte autour du régime du Général Ali Saibou, pour réclamer le pluralisme politique et un « renouveau » dans la gestion du pays. Si certains citoyens voient en cette Conférence un « complot » pour faire le procès du régime Kountché-Saibou, d’autres, parmi les plus nombreux, y ont perçu un véritable déclic, un creuset pour faire prendre au Niger la rampe du développement sous les auspices de la démocratie.
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