Apres deux décennies de l’avènement de la démocratie en Afrique, on a l’impression de voir les mêmes figures politiques dirigées certains pays avec une fermeté absolue, ne laissant aucune place à l’alternance pacifique et politique, des signes contraires aux jeux démocratiques.
Dans son adresse à la Nation, le 17 décembre dernier, le Président de la République, Chef de l'Etat, SE. Issoufou Mahamadou, est revenu, pour la nième fois, sur l'épineuse question de la lutte contre la corruption et les infractions assimilées, ainsi que celle de la faible consommation des crédits, deux fléaux qui entravent les politiques de développement les plus soutenues.
Le Nigeria, pays frère du Niger, dispose de la plus puissante armée de l'Afrique de l'ouest. Les moyens d’action de cette armée sont immenses et très modernes. Elle est composée de 130 000 hommes repartis en armées de l’air, de terre et dans la marine. Elle est équipée de matériels très sophistiqués de combat, de transport et de communication. Elle est en concurrence avec l'armée de l'Angola pour occuper la place de la deuxième puissance militaire du continent.
A bien des égards, pour comprendre les crises et les crispations politiques qui secouent épisodiquement le Niger et qui souvent, ont débouché jusqu’au blocage des institutions de la République et des coups d’Etat, il ne faudrait plus voir que les mains sales de la France, il faudrait également fouiller du côté des « constantes comportementales » des nigériens pour trouver ces déterminismes qui dénaturent, voire détériorent, leur pratique politique.
Le Gouvernement nigérien a décidé de commémorer le 30 novembre prochain, la Journée de la liberté de presse en souvenir de la signature par le Président Issoufou de la Déclaration de la Table de la Montagne (DTM), à la même date 3 ans plus tôt.
Après vingt-sept années de pouvoir implacable, Blaise Compaoré, homme fort de Ouagadougou, médiateur incontournable dans les conflits qui traversent la sous-région ouest africaine, homme clé de la Françafrique, envisageait de tripatouiller la Constitution afin de se donner une rallonge de cinq ans, et fort probablement, de se frayer, au milieu des réticences et des résistances, un chemin qui mènerait à la présidence à vie.
J'aurais dû intituler cette contribution : La récréation est terminée ou la fin d'une trajectoire. Mais , j'ai pensé que ce titre siée parfaitement à ma réflexion pour éviter un amalgame et une confusion dans le développement des idées ou des sujets que l'on est amené à servir aux lecteurs qui sont très exigeants, cela à juste titre puisqu'ils lisent, analysent et apportent aussi leur contribution afin de mieux éclairer l'opinion qui juge tout. J’aurais aussi pu bien choisir comme titre' On a " réveillé le chat qui dort ou alors " la fin d'une trajectoire ou la fin d'une utopie" ect...
L’acquisition d’un aéronef civil d’État ou avion de commandement, communément appelé « avion présidentiel » occupe l’actualité depuis que l’opposition parlementaire a décidé de porter plainte pour « détournement d’objectif et détournement de deniers publics». Le tapage médiatique qui en découle mérite toute l’attention de tous les nigériens et en particulier de tous les professionnels de l’aviation civile nigérienne.
Je dois vous venir que cette fois-ci, je crois bien que je vais bientôt jeter l’éponge. Je n’en peux plus de jouer ce rôle ingrat alors que celui que je sers semble sur une autre planète, dans l’ignorance totale des sujets de préoccupation sociale et politique dont je l’entretiens depuis des mois.