Transition au Niger : Selon des ONGs internationales, « les droits humains en chute libre un an après le coup d’État »
Dans un communiqué conjoint publié en marge du premier anniversaire de l’avènement du CNSP, des organisations internationales de défense et de promotion des droits de l’homme ont estimé qu’un an après le coup d’État militaire au Niger, « au lieu d’avancer sur la voie du respect des droits humains et de l’État de droit, les autorités militaires accentuent la pression sur l’opposition, la société civile et les médias indépendants ». Selon Amnesty International, Human Rights Watch (HRW) et la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), « les droits humains sont en chute libre un an après le coup d’État », en mettant en avant plus particulièrement la répression, par les autorités militaires au pouvoir, de l’opposition et des médias ainsi que le rejet de tout examen de leurs dépenses militaires.