Parler des élections de 2016 au Niger c'est parler de l’avenir des dix-huit millions des nigériens pour les cinq années à venir. Cet avenir va dépendre du choix que les nigériens feront à partir du 21 février prochain pour désigner celui qui va diriger le pays pendant les cinq années à venir.
« Le peuple c’est la nation, la nation c’est l’Etat, et l’Etat c’est moi ! »déclare le Roi. À quoi les sujets répondent : « qui t’a fait Roi ? ». Ce bref échange entre le Roi et ses sujets est à l’image d’une causalité sans fin qui est peut être l’indice de l'impossibilité d’une réponse théorique à la question de la cause.
Cher peuple,
Notre cher pays, le Niger est confronté à une situation de crise créée et maintenue par le président sortant et son parti le PNDS. Certes nous sommes ce pays qualifié de laboratoire de démocratie vu les multiples sortes de crises politiques connu par notre pays depuis la conférence nationale souveraine de 1991 qui a donné naissance à l'introduction de la démocratie dans notre cher pays.
La précampagne, c’est l’étape de la compétition électorale qui précède le début officiel de la campagne électorale. C’est une période propice à l’élaboration et /ou à la finalisation des programmes électoraux, qui est aussi assez souvent utilisée pour tester la réceptivité et la compétitivité des idées et propositions que les partis politiques entendent soumettre à l’appréciation de l’électorat.
IL nous appartient en tant qu’acteur de la société de dire ce que nous pensons de la vie politique de notre nation tout en dénonçant certaines pratiques quand bien même que la plaie qui s’infecte ne regarde que le pied de celui qui la porte. Autrement dit, leurs discours (Majorité comme Opposition) n’engagent qu’eux et ceux qui les écoutent. Ainsi, un 21 février nous aurons un rendez-vous crucial avec l’histoire : Élections Présidentielle et Législative.
La campagne électorale 2016 s’annonce bien et se déroule dans des bonnes conditions, les programmes de deux grands partis politiques sont déclinés :
Les images brutes d’une jeune fille se partagent comme de précieux pains via les réseaux sociaux à Niamey. Plus qu’un simple « faits divers », cette « histoire », défrayant les causettes sur les réseaux sociaux, est devenue un véritable « cas d’école », mettant en exergue l’usage que font beaucoup d’internautes de Facebook, WhatsApp, Viber pour que ne citer que ceux-là.
Meme si son doit manger du sable
En mai 1974, moins d'un mois de l'arrivée au pouvoir des militaires, l'une des premières décisions prise par le lieutenant-colonel Seyni Kountché et ses compagnons du Conseil Militaire Supreme fut 'donner le départ des troupes militaires françaises encore présentes sur le territoire national.
« Il ya 57 ans, disait-il en substance, j’ai failli être renvoyé de l’école ». C’est grâce à Dieu et à mon maitre, un natif de Mayahi, que j’ai pu continuer et devenir ce que je suis aujourd’hui … » disait le président de la République SEM Mahamadou Issoufou. Et Ces propos sont rapportés par Kaougé Mahamane Lawaly, dans le journal Le Souffle Maradi selon ActuNiger.
- L’annulation des résultats de 555 bureaux de vote au 1er tour de la Présidentielle de 2011 : quels enseignements en tirer pour les scrutins à venir ?
- La décision de la cour constitutionnelle : un camouflet pour le Guri system et ses « services compétents »
- Le Niger! Encore à la queue du peloton! : L’IDH du Niger un score vrai ou faux?
- Protéger la démocratie du Niger contre le coup de force électoral