Au risque de me répéter, un an plus tôt, je m'interrogeais sur cette même tribune, sur le "gain" réalisé par la Déclaration de la Table de la Montagne (DTM) pour la presse nigérienne. En 2011, membre de l'équipe de plaidoyer pour la signature de ce texte par le Président Issoufou Mahamadou, j'avais beaucoup d'espoir quant aux engagements de celui-ci à doter le Niger d'une gouvernance propice à l'exercice libre du métier de journaliste. J'ai encore en mémoire les quelques phrases d'engagement qu'il nous rechutait lors d'une entrevue. Surtout qu'avant son arrivée, le processus de dépénalisation du délit de presse engagé sous Mamadou Tandja, et parachevée avec Salou Djibo, avait permis à notre pays de s'inscrire sur la "restreinte" liste des pays africains ayant supprimé les peines privatives de liberté en cas de commission de délit de presse.
Représentant non seulement le cadre fédérateur de l’ensemble de Politiques et Stratégies Sectorielles conduites par le Gouvernement, mais aussi étant le cadre de dialogue avec les Partenaires Techniques et Financiers, (PTF), et à un mois de son évaluation, deux grilles de lecture se donnent à l’analyse de ce (PDES 2012-2015) : La première grille d’analyse porte sur la Lettre du Plan et secundo à l’Esprit du Plan. Relativement à la Lettre du Plan, le cap stratégique est fixé, les faits stylisés, les besoins et objectifs quantifiés, les leviers ciblés. Sous cet angle rien à dire sinon "Harkané" comme on le dit entre jeunes.
Devant et face à tous ces évènements douloureux qui se déroulent dans le monde, sur le Continent africain et chez nous au Niger, j’ai pensé qu’il faut réagir. Aucun d’entre nous ne peut rester insensible ni sourd devant tant de drames qui endeuillent chaque jour des familles, nos familles. Nous ne méritons pas , n’accepterons et ne cautionnerons jamais ces tueries ignominieuses, ces barbaries et ces lâches attentats qui détruisent nos vies.
Un ami bien connu des milieux "roses" nigériens, puisqu' appartenant lui aussi à l'Internationale socialiste et grande figure politique dans son pays m'interpellait sur ce ton en cette soirée du 16 novembre 2015: " Dis, M. Saidou, il se passe quoi avec les amis de Niamey. C'est quoi cette censure insensée des médias sociaux et de récusation de toute contestation (....) c'est absurde". A une telle apostrophe, je ne puis m'empêcher d'avoir un rire jaune, et de lui dire :" je n'ai malheureusement pas de réponse ".
Bazoum l’a dit l’affaire dite des « bébés importés» est une eau bénite pour eux pour finir avec un opposant politique. Mais il aurait pu aller un peu loin en précisant qu’ils étaient à la manœuvre dès le début de l’affaire. C’est une publication à leur demande qui est à la base du déclenchement de l’affaire par semble-t-il la justice.
Depuis 2 jours, une cabale est montée contre le MODEN LUMANA pour empêcher à ses militants de battre campagne et à son président Hama Amadou de se présenter, à temps, à l'élection présidentielle, tout en sabotant la participation du parti aux autres scrutins.
Le 10 novembre 1987 disparaissait à Paris, le Général Seyni Kountché, chef de l’Etat du Niger depuis le coup d’état du 15 avril 1974. Il avait 56 ans. Et ce 28 novembre 2015, il aurait fêté ses 84 ans de naissance.
"Sois compétitif et tu seras prospère"(Arnaud Leparmentier, 2015)
Le climat des affaires s'améliore au Niger. Le classement du "Doing Business'', publié fin octobre, confirme cette situation, hissant le Niger à la 160eme place ( sur 189) gagnant 4 places en 2016 dans ce tableau établi chaque année par la Banque Mondiale. Figurant parmi les pays ayant considérablement amélioré leur score, le Niger devient ainsi de plus en plus attractif, une situation dopée en grande partie par la décision gouvernementale de réduire les délais de création d'entreprise ainsi que les formalités d'investissements.
Le taux d’abstention au premier tour de l’élection présidentielle du 31 janvier 2011 a été estimé à près de 48%. Un pourcentage assez faible par rapport à ceux qui sont habituellement enregistrés au Niger, comme il a étédémontré dans un article précédent, soutenant que l’abstention était le premier parti du Niger
[1] Elisabeth SHERIF, Zoom sur le premier parti du Niger, mai, 2015. http://www.actuniger.com/tribune-opinion/10040-zoom-sur-le-premier-parti-du-niger.html.
- Mme AICHATOU Boulama Kané à l’ONU : Un premier rendez-vous manqué
- Non HAMA, l’héritage économique reçu du président Ibrahim Mainassara Baré ne se limite pas au million d’euros trouve dans les caisses de l’Etat du Niger en fin 1999
- COUP D’ETAT AU BURKINA : L’IMAGE DE L’AFRIQUE ENCORE SOUILLÉE!!
- COUPS D’ETAT, GUERRES, MIGRATION : MAIS, OU VA L’HUMANITE ?