On apprend qu'en RCA, le président Touadéra projette limoger les ministres inefficaces juste après 100 jours d'exercice.
Qu'est ce qu'il en est de chez nous où il y a des ministres qui n'ont même pas encore de portefeuilles ou de départements. Les coupes budgétaires que l'effort de guerre impose, doivent commencer par la suppression simple et pure des ministères pléthoriques.
Notre pays, le Niger pour triompher des multiples obstacles auxquels il fait face, dans la mise en œuvre des différentes politiques publiques ainsi que dans l’amélioration des prestations du service public au niveau local doit se doter d’une Administration Territoriale compétente et professionnelle.
Comme annoncée dans « Renaissance Culturelle au Niger », cette première partie de « l’Ecole et la Réforme salvatrice », tentera de relever quelques tares majeures de notre société, tares impliquant le citoyen ordinaire et le gouvernant. Initialement donc, je vous présentais un tableau des produits de notre école. Tableau délibérément peint, assez sombre, mais qui est nettement en deçà de la réalité m’a-t-on fait remarquer. L’objectif ici, est de faire constater les effets néfastes des mutations culturelles que notre société a connues, qui se sont opérées sur elle à date relativement récente.
Nous venons de vivre un évènement inédit au Niger : la célébration du centenaire du Président , de notre Premier Président de la Première République SE Elhadj DIORI Hamani né le 16 Juin 1916 à Soudouré. Ce fut un évènement exceptionnel auquel, nous qui sommes ces jours- ci à l’Extérieur, avions aussi associé nos joies et nos pensées collectives. Pour fêter comme au pays, cet anniversaire que la Nation a voulu marquer d’une pierre blanche.
Dans son programme politique du deuxième mandat, le Président de la République a placé en première position de ses priorités, la « Renaissance Culturelle. ».
Le contexte national et international dans lequel nous vivons aujourd’hui devrait nous amener à réfléchir à une nouvelle redéfinition de l’Etat et de ses institutions. Redéfinir le Niger que nous voulons pour demain avant qu’une possible déflagration ne nous fasse perdre totalement toute initiative.
Confronté à d’énormes difficultés dans la mobilisation de ressources financières, l’Etat du Niger est au bord d’une grave crise de trésorerie. En effet, les séries d’arriérés de salaires et les créances des opérateurs économiques et des bailleurs constituent quelques illustrations.
Après les deux élections présidentielles passablement démocratiques et peu crédibles organisées au Niger, le Président Issoufou Mahamadou doit en principe convoquer le corps électoral pour les élections locales permettant la mise en place des autres institutions de la République, malheureusement il en a décidé le report in extremis ce qui vient confirmer la mauvaise santé économique que traverse déjà le pays.
BokoHaram est là. La secte impie tue, pille, brûle et ébranle. Des concitoyens meurent, fuient, ils sont désemparés, déroutés. Notre pays résiste, persiste et se tient débout. La secte perd aussi du cran. Grace au patriotisme de nos soldats. Tels sont les faits. Ils sont criards, têtus, funestes.
L’essentiel ici, ce n’est pas la « guerre » des chiffres, mais bien la « bataille » de la résistance, celle des moyens de conflit, de riposte pour anéantir la secte sombre. C’est aussi de chercher à savoir pourquoi ça « dure », c’est d’auditer tout le système de riposte, de contingence, toute « l’administration » de cette « guerre » qui ne fait que trop durer.