À peine prêté serment, le régime socialiste nigérien entre en scène avec un bataillon d’une quarantaine de ministres et une dizaine de conseillers bénéficiant des mêmes privilèges que ces derniers. La machine étatique qui a n’a jamais réussi à résoudre les problèmes les plus élémentaires de la population (depuis le programme d’ajustement structurel) se retrouve alourdie, étouffée et asphyxiée davantage.
Depuis son évacuation sanitaire, sous escorte américaine, que d’aucuns ont qualifié d’exfiltration, Hama Amadou est devenu sublimement taiseux. Un silence sonore semble s’emparer de l’homme qui se répandait jadis sur les plateaux de télés et dans les studios de radios internationales, et qui ne faisait pas dans la dentelle, à la fois dans la presse hexagonale, panafricaine que nationale.
Dans un système élitiste, conçu par les élites et principalement pour leur bien être, toute occasion est bonne pour célébrer les élites. Et le 13 mai, célébré en mémoire de la marche organisée par des femmes nigériennes pour une plus grande représentation des femmes à la Conférence Nationale Souveraine, tend à s'inscrire dans cette logique. On y célèbre la femme nigérienne bien sûr, avec cependant une forte médiatisation de celles qui symbolisent "la réussite". Mais quoi de plus normal, me diriez-vous, que de focaliser l'attention sur les « success stories » ? Ne serait-ce pas un moyen efficace d'insuffler davantage l'envie et le goût de la réussite au sein de la gente féminine nigérienne ?
Cette semaine nous avons vécu un cataclysme venant de l’Assemblée et du Sénat du Brésil qui ont donné une bonne leçon de démocratie au monde entier. Ces derniers ont pu nous démontré que les institutions de la République sont sacrées et qu’on ne devrait en aucune manière y blaguer avec. En truquant les comptes de son pays, Dilma a plongé son pays dans une crise économique dont nul n’en sait encore à quand la fin de l’hémorragie. Ainsi, les représentants du peuple, opposition comme ceux de la mouvance l’ont sanctionné en la destituant du perçoir.
Jamais un homme de vrai l’a été depuis qu’il fût de lui!». Non, Mohammad S.A.W n’est pas un prophète ordinaire, il n’est pas venu pour rendre les hommes plus religieux seulement, il prêchait la joie dans l’attente du royaume de Dieu et la foi en nous de la bonne manière qui soit. Il offrait aux désespérés le réconfort, aux exclus l’espoir et aux malades le courage.
Jean-Pierre Olivier de Sardan avait récemment publiée sur le site web Marianne.net une lettre ouverte à ses « amis » du PNDS Tarayya, parti du président Issoufou au pouvoir au Niger. L’anthropologue franco-nigérien était également deux fois de suite invité de Rfi dans un exercice tendant à dire ses vérités à ses amis au pouvoir à Niamey. Un autre ami du PNDS, Harouna Abdouramane, par ailleurs biographe du président Issoufou (il a publié Les boutures de manioc) répond à J.P. Olivier de Sardan. Voici le débat.
Cher Harouna Abdouramane
J’ai lu avec beaucoup intérêt votre lettre-réponse, qui a le grand mérite, outre la qualité de son écriture, de se situer pour l’essentiel sur le terrain d’un débat sérieux et de refuser la rhétorique déplorable des insultes et excommunications qui fleurissent chez les militants politiques des deux bords, comme on peut le voir sur les réseaux sociaux .
Harouna MOUMOUNI MOUSSA, a été membre du Comité d’Experts commis par le CFEB (Comité du Fichier électoral Biométrique) pour aider dans le choix du prestataire devant mettre en place le Fichier électoral biométrique en 2014. Il a donné plusieurs interviews et écrit plusieurs articles sur le sujet depuis 2013.
« Quand la presse est libre, cela peut être bon ou mauvais, mais assurément sans la liberté, la presse ne sera jamais autre chose que mauvais » nous dit Albert Camus. Pour la presse comme pour l’homme, la liberté n’offre qu’une chance d’être meilleure, la servitude n’est que la certitude de devenir pire.
- Niger : Au nom de la concorde du 24 avril 2016
- APPEL POUR UNE DYNAMIQUE D’ENSEMBLE POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE, SOLIDAIRE ET RÉSILIENT DU NIGER : Lettre ouverte au Président du Niger, à l’opposition, à la MRN et aux acteurs Nigériens et Internationaux
- Lettre à mes amis du PNDS au Niger : saurez-vous ne pas reproduire les erreurs du passé ?
- Cette fois j’irai me plaindre auprès du bon Dieu : La République, le mérite et le hasard