NIGER/AFRICARD : L’audience du 14 mars avait pour seul et unique objet de statuer sur la demande de sursis à statuer formulée par l’Etat du Niger
L’audience du 14 mars dans le dossier Africard C/ Etat du Niger avait pour seul et unique objet de statuer sur la demande de ‘’ sursis à statuer ‘’ formulée par l’Etat du Niger ; autrement dit une demande qui consiste à gagner plus de temps pour mettre en place tous les mécanismes de défense induits par la découverte des faits nouveaux (c’est-à-dire les E-mails compromettants). Le juge a estimé que nous n’avions pas besoin de ce temps et a décidé de passer au jugement de l’affaire au fond (c’est-à-dire sur la validité des saisies pratiquées par Africard), le 6 juin prochain, au lieu du 11 mai comme il l’avait programmé au départ.
Donc, que certains y trouvent un motif de fanfaronnade c’est leur droit. Mais une procédure judiciaire comme celle-là exige plus d’humilité et nous, nous savons raison gardée.
Notre demande de plus de temps à travers le sursis à statuer est bien fondé en notre sens, car Africard contestait l’authenticité des Emails compromettants, au motif qu’ils étaient forwardés et donc susceptibles d’être falsifiables. Avec une telle ligne de défense (qui est en fait un pis-aller), nous avions besoin d’un temps long adapté aux mécanismes judiciaires impliquant les rapports entre un avocat et son client (notamment entre Africard et son client). Ce temps était absolument nécessaire pour démonter toute la ligne de défense de Africard, en versant à l’audience du 14 mars dernier des pièces confirmant l’authenticité de celles qu’il conteste en toute mauvaise foi.
La preuve de la nécessité de ce temps (donc du sursis à statuer demandé), c’est que la procédure judiciaire nigérienne à respecter absolument pour avoir ces éléments en toute légalité, n’a été bouclée que le 13 mars, c’est-à-dire la veille de l’audience. Par conséquent, ces éléments confirmatifs de l’authenticité de nos pièces ne pouvaient être versés le matin de l’audience du 14 et ne le seront donc qu’à l’audience au fond du 6 juin prochain. Sans dire plus que ne le permet le secret de l’instruction, je peux affirmer que les Emails originaux(non forwardés) et un ordinateur saisi et mis sous scellés constituent des éléments de preuve irréfutables du fait que la décision dont se prévaut Africard a été tout simplement « achetée ». Le Niger a fait jusqu’ici preuve de sa bonne foi en voulant exécuter cette décision arbitrale qu’il pensait être une « décision de justice » en bonne et due forme. Mais avec ces nouveaux éléments, un nouveau combat s’engage sur tous les fronts (à la CCJA à abidjan où le monstre a été enfanté), à Paris et à New York.
Ce ne sont ni les fanfaronnades des uns, ni la surmédiatisation des autres, encore moins la désinformation et la calomnie orchestrées et coordonnées par les deux, qui changeront le cours des choses.
Voilà ce qu'il en est à ce niveau de la tentative d'escroquerie de "votre" ami Africard.
Ceux qui jasent à tout vent et jubilent honteusement sur les réseaux sociaux parce-qu'ils croient que les Niger (notre pays à tous) est entrain de perdre ses biens doivent encore attendre le jugement au fond du 6juin et, incha Allah ,ils seront déçus définitivement.
Qu'Allah protège et bénisse notre pays et son brave peuple.
Issiaka Abdou
Commentaires
Oh, t'a oubie deja? Je pensais que c'etait ton Papa.!!!