Le silence des bons et la dérive du Sahel
Il aimait le répéter souvent avant d’avoir été assassiné le 13 décembre du 1998 au Burkina Faso. Ce qu’il craignait le plus ce n’était pas la méchanceté des mauvais mais le silence des bons. Lui, journaliste et militant des nouvelles, il savait pourquoi ce dit-on était important pour lui. Norbert Zongo est une des icônes pour les jeunes jusqu’au aujourd’hui au Burkina et ailleurs où les traces de Thomas Sankara n’ont pas été effacées. Zongo était en train d’enquêter sur des questions affectant la famille présidentielle de son pays quand des sicaires ont mis fin à son désir de vérité. Ils ont seulement réussi à faire résonner encore plus fort le cri de son corps carbonisé dans la voiture. Ils étaient quatre et l’autopsie a révélé que tous ont été tués vers midi avant que le feu ne fasse son travail.
Commentaires