Cela fait 16 ans qu'une main criminelle a lâchement mis fin à la vie de notre Président, jeune Général de son Etat SEM Ibrahim BARE MAINASSARA qui s'apprêtait à prendre l'avion pour une mission officielle. En accomplissant ce geste ignoble et crapuleux, l'assassin a non seulement commis un crime mais il a surtout privé notre pays, le Niger d'un dirigeant humain, juste, patriote, nationaliste qui avait en un temps record, imprimé de nobles actions.
Alors que s’échappent à florès les chiffres réels et fictifs des réalisations de « la Renaissance », pendant que le Président Mahamadou Issoufou entame le dernier semestre de son bail à la tête de l’Etat, les « choses » semblent se redessiner pour l’alliance au pouvoir. En plus des grincements sous cape de quelques « camarades « laissés en rade » depuis l’entame du 7 avril 2011, les grommelées se filent de la chapelle « rose » où le « clerc» Sanoussi Jackou a déjà sermonné les mœurs en cours.
A quelques encablures de la fin de son mandat, Mahamadou Issoufou s'est prêté à son dernier "footing", en guise de bilan, en attendant celui qui sera brandi et "vendu" aux masses dans les semaines à venir, en rase-campagne. Nous étions loin du "Guri Dai Dai Lokatchi, inch'Allah!", cette feuille de route décrue en huit (8) axes jugés prioritaires.
Notre pays connaîtra le 7 Avril prochain 4 années de gestion du parti Rose et alliés , ceux-là mêmes qui avaient quitté le MNSD, la formation politique qui avait été victime d'un coup d'état militaire le 10 Février 2010. A tort ou à raison, nous n'avons pas de jugement ou une position à émettre quand on sait que l'objectif de toute formation politique est de conquérir le pouvoir ou à défaut de l'accompagner pour exister.
Sur Télé Sahel, ce week-end, c'était des séances de jubilation, de "farotements" et de proclamations tous azimuts. C'était la joie et la réminiscence pour les nouveaux convertis, qui bénéficiaient à cette occasion de l'onction du "maître" supérieur. Par délégation. Le Niger vivait, dans le Zarmaganda ce week-end, une de ses pathétiques scènes, comme naguère sous le vent du "Renouveau démocratique" ou du "Tazartché".
Moustapha Alassane, le pionnier, le maitre du cinéma africain s’est en… allé. Symboliquement et artistiquement. Juste après que se sont éteints les lampions de la 24ème édition du Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) et au moment où s’ouvre à Agadez, ville mythique du nord-Niger, le 36ème championnat national de lutte traditionnelle, sport-roi au Niger.
Nous n’arrivons toujours pas à comprendre pour quelles raisons et par quelle magie les princes qui «nous gouvernent» se sont donnés le loisir d’aller acquérir un appareil gros porteur appelé «mont Gréboun» avec une cabine équipé d’un luxe insolent digne des séries hollywoodiennes, avec pour configuration une cabine de vingt quatre (24) places assises, un lit, une salle de bain et toutes les commodités que l’on retrouverait dans un palais présidentiel alors que les nigériens croupissent sous la misère et ont toutes les peines du monde pour survivre dans la mesure où leurs fameux 3N n’est restés qu’à un stade de slogan donc de la poudre aux yeux.
L’environnement international actuel est confronté, depuis plus d’une décennie, à une mutation des menaces qui pèsent sur la sécurité mondiale et, plus particulièrement depuis les événements du 11 septembre 2001, le terrorisme islamiste a pris un essor considérable en termes de dangerosité, acquérant ainsi une capacité de nuisance certaine pour les démocraties occidentales, et l’Afrique aussi n’est pas épargnée par ces menaces terroristes.