Un tribunal de première instance prend une décision et contredit la Cour Commune de Justice et d'arbitrage de l'Ohada (CCJA). Airtel Gabon du coup se fait piquer des dizaines de milliards.
La liberté de la presse est un pilier majeur de la démocratie et toute société démocratique qui emprisonne ses journalistes dans le cadre de l’exercice de leur métier s’expose à être déclassée.
M. le président de la République,
Abraham Lincoln (1809 - 1865) a dit que "Le silence devient un péché lorsqu'il prend la place qui revient à la protestation ; et, d'un homme, il fait alors un lâche », c’est pourquoi je me permets, en tant que citoyen, de vous adresser la présente lettre.
Cette année académique 2019-2020 aura déjà été marquée par un mouvement de grève d’une envergure sans précèdent du Syndicat National des Enseignants Chercheurs du Supérieur. Jamais de mémoire, un mot d’ordre de grève, d’une durée d’un mois n’a été déposé et exécuté et à l’expiration de cette première, une deuxième série de grève est en cours. Ce bras de fer si tendu Gouvernement-SNECS place l’enseignement supérieur dans une situation inacceptable et compromet l'avenir de la jeunesse estudiantine et partant de là, du développement du pays. Le point de désaccord majeur concerne la nomination ou élection des recteurs. C’est un problème de gouvernance qui ne fait d’ailleurs pas partie des principaux maux qui minent l’enseignement supérieur :
Quand je sus par « La Radio Mondiale » combien de héros étaient tombés au commandement du poste avancé de Chinagoder qui venait de subir la plus grande tragédie de l’histoire militaire de notre pays, j’ai tenté tout naturellement d’en savoir un peu, mais en vain. Normal, puisque la mort, on souhaite toujours la voir frapper le plus loin possible de soi.
Le vœu cartésien de voir la science ‘’rendre l’homme maître et possesseur de la nature’’ s’est réalisé dans plusieurs secteurs de la vie. Il en ainsi des technologies de l’information et de la communication. Avec les progrès de la science et de la technologie, le smartphone est aujourd’hui devenu indispensable et incontournable dans notre vie de tous les jours. Il est devenu un appareil vital qui nous permet d’exprimer individuellement ou collectivement nos sentiments, nos opinions, nos aspirations et de faire connaître nos intentions, nos actions et nos réactions.
Monsieur le Président de la République,
Avant tout propos, j’ai le devoir de présenter mes condoléances les plus attristés au peuple nigérien, aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et à leurs familles suite à la tragédie, qui vient une fois de plus d’emporter des dizaines d’éléments de nos FDS, tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés. Au seuil du nouvel an, je prends la responsabilité, en tant que simple citoyen et petit frère de Hama Amadou, de vous entretenir sur sa situation carcérale particulière et de celle de mes autres frères prisonniers politiques militaires et civils incarcérés depuis plusieurs années. Mon frère, parce que j’ai goûté comme lui la saveur du liquide de nos génitrices qui est plus précieux pour elles que leur propre sang (dixit Amadou Hampathé Bâ).
Les Nigériens semblent, légitimement, accorder plus d’importance aux débats concernant le rang de dernier pays de la planète que nous occupons (en termes d’indice de développement humain), qu’aux progrès spectaculaires que nous avons accomplis au cours des dernières décennies. Ceci est tout à fait compréhensible : quand vous êtes deux à être poursuivis par un lion, votre préoccupation principale n’est plus de courir plus vite que le lion, mais de courir plus vite que votre compagnon d’infortune. Comme le rappelait souvent un fameux sociologue français, dans un concours, seul un demi-point peut séparer le dernier reçu du premier recalé mais ce demi-point suffit à faire toute la différence. Vous pouvez avoir accompli la prouesse extraordinaire d’avoir eu 18,5 sur 20, tant qu’il y en deux ou trois qui ont encore fait mieux que vous, vos exploits passeront inaperçus puisque seul ce nombre infime de trois était prévu pour être retenu. Toutefois, on ne doit pas aussi oublier que le nombre de reçus au concours repose sur des décisions arbitraires qui passent sous silence les mérites des candidats recalés.
Dans les attaques meurtrières que subissent nos forces de défenses et de sécurité, quelques bruits, quelques personnes accusent les militaires français de complicité. Pour l'heure, aucune preuve tangible, aucun témoignage publiquement assumé ne permet d'etayer ces accusations.
- L’ECO, une reforme du FCFA toujours au bénéfice des multinationales étrangères
- Lettre citoyenne ouverte à Son Excellence Emmanuel Macron, président de la République Française (Par Djibrilla Mainassara Baré)
- La France au Sahel : Pau, une occasion de clarification et de vérité
- Grand frère, Colonel Moussa Moumouni Djermakoye, deux ans déjà !