« Sai bango ya tsagué, kadangaré ke samun chiga » ou en français littéral, « c’est quand le mur se fissure que le lézard peut s’engouffrer » ! Le proverbe haoussa que l’ancien Président Issoufou Mahamadou a su si bien greffer au registre politique du Niger pour mettre en garde son parti contre les conséquences de toute division interne, vient de frapper de plein fouet le PNDS Tarayya. Les dissensions qui secouent l’ancien parti présidentiel, depuis le coup d’état du 26 juillet 2023 et dont les germes remontent bien avant, ont fini par apparaitre au grand jour ce weekend avec les divergences entre deux ailes qui s’opposent sur l’intervention militaire envisagée par la Cédéao mais aussi la position à tenir sur la transition. En dépit de la suspension des activités politiques par les nouvelles autorités, le parti rose a continué à tenir des réunions, une transgression qui risque de lui couter cher comme en témoignent la guerre ouverte que se livrent désormais, les deux ailes du parti socialiste, et qui fait rage sur les réseaux sociaux à coup d’accusations et de révélations entre « pro-Bazoum » et « pro-Issoufou ».
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