L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a appelé, vendredi, les autorités de facto du Niger à établir un corridor humanitaire pour permettre l’arrivée de l’aide et le retour des migrants d’autres pays. Selon l’agence onusienne basée à Genève, quelques 5.000 migrants sont bloqués dans ses centres de transit installés dans le pays.

Dans un communiqué publié jeudi soir, le ministère de l’Intérieur a annoncé la suspension de toutes les activités des organisations internationales, ONG et agences des Nations unies dans les zones d'opérations militaires en raison de la situation sécuritaire actuelle. Une décision qui risque d’amplifier la crise humanitaire qui prévaut dans plusieurs régions du pays où l’aide aux populations, déjà en situation de vulnérabilité, peine à parvenir depuis plus d’un mois en raison des sanctions infligées au Niger par la Cédéao, au lendemain de l’avènement du Conseil national pour la sauvegarde la patrie (CNSP), et en dépit du plaidoyer des organismes onusiens pour des exemptions humanitaires.

Les Forces vives de la Commune Rurale de Fabidji, département de Boboye (Dosso) ont organisé le vendredi 25 aout 2023 à Fabidji, chef-lieu de la Commune, une importante manifestation pour apporter leur soutien au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Plusieurs milliers de personnes ont convergé de tous les villages et hameaux de la Commune pour prendre part à cet évènement historique. Lors de la manifestation de soutien au CNSP, les Forces vives de la Commune de Fabidji ont également rendu publique une déclaration dans laquelle elles ont annoncé que la jeunesse locale se met à la disposition du CNSP et du Gouvernement pour « défendre les intérêts du Niger contre quelque attaque que ce soit et d’où qu’elle vienne ».

Le mouvement de la société civile M62 projette d’organiser un sit-in de 3 jours, les vendredi, samedi et dimanche prochains, aux alentours de la base militaire française de Niamey pour exiger son départ du pays. Ces manifestations font suite à l’expiration du délai contenu dans les accords de coopération en matière de défense et de sécurité entre le Niger et la France, et que le CNSP avaient dénoncer depuis le 3 août dernier.

Plusieurs dizaines de terroristes, dont des chefs de l’EIGS, qui s'apprêtaient à attaquer mardi dernier, les localités de Banibangou et d’Abala, dans la région de Tillabéri, près de la frontière malienne, ont été neutralisés dans diverses opérations de l’armée, a annoncé dans un communiqué publié vendredi, le ministère de la défense nationale. Depuis quelques jours, les Forces de défense et de sécurité (FDS) intensifient les opérations de ratissage dans cette zone des trois frontières, suite aux récentes attaques terroristes enregistrées contre des positions de l’armée ainsi que des populations civiles.

Après le Secrétaire général Pr Moussa Ag Arya, plusieurs cadres du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ont été limogés par décret du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Partie (CNSP), le Général Abdourahamane Tiani, signé, le mardi 22 août 2023. Les concernés ont été signataires d’une pétition signée il y a quelques jours et qui s’opposait à la position officielle du Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SNECS) qui avait affiché son soutien aux nouvelles autorités militaires.

Le gouverneur de la région de Zinder, le colonel des Eaux et Forêts Issoufou Labo,  a présidé, le 21 août 2023, la cérémonie de présentation d'une importante quantité de drogue saisie par l'antenne régionale de l'Office centrale de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) ainsi qu'une bande de malfaiteurs demantélée par la police.

L’Ecole de Formation des Officiers des Forces Armées Nigériennes (EFOFAN) a servi de cadre, mardi 22 août 2023, à la cérémonie de Triomphe de la 18^e promotion d’active baptisée « Mamadou TANDJA ». Au total, ils sont 207 élèves-officiers d’actives dont 13 féminins et 12 issus de pays étrangers à prêter serment après deux (02) années de formation sanctionnées par une réussite aux différents examens et ainsi obtenir leur Brevet de chef de section qui leur donne droit au grade de sous-lieutenants. Une consécration qui intervient cette année dans un contexte particulier marqué par la prise de pouvoir par le Conseil National de la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), accompagnée de menaces d’agression contre le Niger, ainsi que les multiples défis sécuritaires auxquels font face notre pays suite aux activités des Groupes Armés Terroristes (GAT) ainsi que des bandes criminelles qui opèrent au Sahel. Des enjeux parfaitement compris par les nouveaux « Wangari » qui ont solennellement juré d’assumer leurs responsabilités de défendre la Patrie avec honneur, loyauté et courage « Say mutuwa », parce qu’avant tout, « Labuu sanni no !».