
Suite à un communiqué publié le mercredi 24 avril 2024 sur les réseaux sociaux et attribué à la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique de la Côte d'Ivoire, accusant la société Amana Transfert & Finance S.A d'exercer des activités illicites de transfert d'argent dans le pays, celle-ci a réagi en réfutant toutes les accusations et en apportant des preuves de sa conformité à la réglementation en vigueur dans l'espace UEMOA. En effet, selon le communiqué du Trésor ivoirien, Amana Transfert & Finance S.A "ne dispose d'aucun agrément des autorités compétentes en la matière. Elle viole donc les règles régissant l'exercice de cette activité dans l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA)". Cependant, dans son droit de réponse, la société de droit nigérien affirme disposer "d'un agrément unique UMOA de la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) et du Ministère des Finances de la République du Niger, l'autorisant à exercer son activité au Niger et dans les pays de la zone UMOA, dont la Côte d'Ivoire fait partie". Par ailleurs, Amana Transfert & Finance S.A indique n'avoir reçu aucune correspondance officielle de la part des autorités ivoiriennes à la date du 24 avril et annonce avoir engagé les procédures légales de création de succursales conformément à la législation en vigueur, avec des échanges en cours avec la commission bancaire pour les pays de l'UMOA.