Mendicité à l’extérieur: encore un Comité pour le rapatriement des nigériens en détresse à l’étranger
Le gouvernement de transition vient de mettre en place un Comité interministériel de pilotage pour le rapatriement des migrants nigérien à l'étranger. Selon l’arrêté signé le 16 avril par le Premier ministre, le Comité qui sera épaulé par un Comité technique vise à organiser et à faciliter le retour, l'accueil, l'acheminement et la réinsertion sociale des citoyens nigériens confrontés à des difficultés hors de leurs frontières. Il s’agit principalement des mendiants nigériens qui pullulent dans plusieurs capitales de la sous-région et des pays voisins et qui font ces derniers temps, l’objet de vagues d’interpellations et de rapatriement dans des conditions parfois assez inhumaines. Après l’échec des différentes opérations menées par le passé, il reste à espérer que cette fois, des mesures efficaces et rigoureuses soient prises pour mettre fin à ce fléau qui terni l’image du pays.
C’est le énième Comité qui va se charger de rapatrier les migrants nigériens en détresse à l’étranger ! Cette fois encore, suite à la vague de la « chasse aux mendiants » menées dans plusieurs capitales de la sous-région et des pays voisins notamment en Cote d’ivoire, au Burkina et en Algérie, les autorités de transition n’ont d’autres choix que de recourir à la mise en place de mécanismes pour organiser le rapatriement de nos compatriotes en détresse au sein desquels la majorité sont des femmes et des enfants.
C’est ainsi que le gouvernement a procédé à la mise en place, par arrêté du 16 avril 2024, à la mise en place d’un Comité interministériel de pilotage pour le rapatriement des migrants nigérien à l'étranger qui est placé sous l’autorité du Premier ministre avec comme vice-présidents, le ministre de l’Intérieur et celui de l’Action humanitaire et de la Gestion des catastrophes. Il a comme membres plusieurs départements ministériels (Jeunesse, Transport, Justice, Santé, Affaires étrangères et Finances) et peut faire appel en cas de besoin et avec voix consultative, aux chefs des organisations internationales actives dans le domaine humanitaire. Le Comité Interministériel aura à assurer « le recensement des nigériens éligibles au rapatriement, la coordination des opérations de retour et d'accueil, ainsi que la réintégration sociale des rapatriés ». Des actions qui vont concerner exclusivement les Nigériens en détresse et qui se dérouleront « conformément aux conventions internationales ratifiées par le Niger et en collaboration étroite avec les États d'accueil », selon l’arrêté du Premier ministre.
Le Comité interministériel sera épaulé dans sa tache par un Comité technique qui a comme cahier de charges, d’organiser et de faciliter le retour, l'accueil, l'acheminement et la réinsertion sociale des citoyens nigériens confrontés à des difficultés hors de leurs frontières. Il est dirigé par la ministre de l’Action humanitaire et a comme membres, des conseillers en charge des questions sociales de la Présidence et du Cabinet du Premier ministre, des secrétaires généraux des ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères ainsi que des responsables de plusieurs départements ministériels et d’institutions comme la Direction de la Protection civile (DGPC) ou du Haut Conseil des Nigériens à l’Extérieur (HCNE). Le Comité Technique aura à élaborer des recommandations et à soumettre des rapports d'activités périodiques au Premier ministre, Président du Comité interministériel de pilotage.
Selon l’arrêté, le financement des activités des deux Comités sera assuré par le budget de l'État.
De nouvelles opérations de rapatriement en vue
Ainsi donc, on s’achemine dans les prochains jours à de nouvelles opérations de rapatriement des migrants nigériens en détresse à l’étranger. Il s’agit pour l’essentiel des mendiants, pour la plupart des femmes et des enfants, qui s’adonnent à cette activité dans plusieurs capitales de la sous-région, ternissant du coup l’image du pays. Ce n’est pas la dernière fois que de telles actions sont organisées par l’Etat. En 2022, des opérations de rapatriement ont été organisées avec plusieurs vols pour ramener des milliers de nigériens de Dakar, Abidjan ou Accra. Les autorités de l’époque avaient annoncé des mesures draconiennes contre ceux qui s’adonnent ou qui profitent de cette activité et des campagnes de sensibilisation ont été organisées dans plusieurs villages du pays, notamment à Kantché, dans la région de Zinder, pour sensibiliser les populations sur les dangers de la migration irrégulière surtout pour cause de mendicité. Cependant, les objectifs n’ont pas été atteints puisque le phénomène a repris de plus et ne cesse de s’amplifier. Cette fois, les autorités sont décidées à prendre le taureau par les cornes et déjà, le ministre des Transports, s’est réuni cette semaine avec les responsables des gares modernes du Niger pour examiner les voies et moyens permettant de juguler ce phénomène car les bus de transports sont un maillon de la chaine puisqu’ils assurent le transport de ces migrants qui parfois voyage en groupes.
Au delà de ces actions ponctuelles de rapatriement, il faut dire que beaucoup de choses ont été dites, des ateliers et des études réalisés à grand frais avec l’appui des partenaires et c’est juste au niveau de la mise en œuvre des mesures que cela cloche. Il va falloir pourtant s’y atteler véritablement puisqu’en plus de ternir l’image du pays, ce fléau se traduit par une véritable exploitation des enfants. Dans un contexte d’affirmation de la souveraineté nationale, il est d’une impérieuse nécessité de mettre fin à cette activité qui fait du Niger, « le pays par excellence d’exportation des mendiants » !
Ikali Dan Hadiza (actuniger.com)
Commentaires
Faites rentrer vite ces parasites sociaux qui n'aiment pas travailler et font de la mendicité un travail à temps.... .
Et pour leur dissuader de la récidive, ne les rappatrier pas juste pour les ramener au pays , sinon un ou 10 jours après leur arrivée, ils vont encore reenvahir ces pays de la sous région , c'est pourquoi une fois au Niger , trouver des actions d'utilité publique à les employer comme main d'oeuvre ,, pourquoi ne pas les amener dans des rizières pendant 2 mois comme manoeuvrage ???
Et n'oubliez pas d'aller RAMASSER ces 300 MENDIANTSdu Niger chassés du Parc à Mazout de Colobane, au Sénégal , 2 jours de cela comme TOTO A DIT en a déjà fait cas ..
Ils honnissent le nom des Nigeroi..
C'est déjà pas MAL DE PLANIFIER de ramener ces microbes sociaux ...
Il y a combien de dignes et fiers fils et filles du Niger qui sont pauvres et qui ne se sont pas transformés en mendiants full time parce qu'ils ont un honneur à respecter ,une image de famille ascendante ou de chronologie généalogique à préserver dans la société ?
Il y a combien de personnes pauvres en Afrique , rien même qu'en Afrique de l'ouest qui ne s'adonnent pas à la mendicité jusque même à l'exporter ....
Pourquoi c'est seulement une catégorie de microbes parasites sociaux de paresseux et quêteurs d'argent facile trouve t on en mode mendicité et ternissent l'image du Niger?
Pourquoi ne trouve t on pas des mendiants de nationalité du Tchad , du Bénin , du Togo , du Burkina , de la Libye , du Ghana, de l'Algerie , avec leurs femmes , bambins et bébés entrain de mendier chez eux ou à l'international ,
A suivre
ou bien il n'y a pas de pauvres dans ces pays pour s'adonner à la quémanderie quotidienne comme moyen de subsistance et business ..
N'y a-t-il pas d'Indonésien pauvre , de Chinois pauvre, de Turque Pauvre, pourquoi ne s'adonnent ils pas à la mendicité ....?
Du cas de la forte communauté de Nigériens, estimée à près de 300 personnes, majoritairement des femmes, des enfants (garçons et filles) entre 2 et 12 ans et des hommes ,CHASSÉS DU PARC À MAZOUT DE COLOBANE ,au SENEGAL, moins d'une semaine de celà ,
Où sonf les pères de ces enfants de 2 à 12 ans ?
Quels pères dignes et responsables vont permettre à leurs femmes de partir dans un autre pays et s'adonner à la mendicité ?
Est cela la Responsabilité parentale , l'éducation familiale à
perpétuer pour un Niger Souverain , une Afrique indépendante ?
CNSP , attraper ces margouillats de microbes et faites les travailler dans les rizières du Niger , ou balayage des artères des villes, comme des forçats pour une meilleure production du RIZ DU NIGER....ou propreté du Niger ,..... entre autres ..
Comment expliquer qu'un père, sa femme , son fils , ses belles filles , ou avec les beaux parents , ensemble s'adonner à la mendicité sans honte , sans gêne , comment peux tu regarder ton beau père ou ta belle fille dans les yeux quand tu mendies?
Des microbes s'en foutent de la honte , de la dignité ou honneur : AL MADJIRI ..... SADAQUA...SADAQUA!
Bien vrai , nuance doit être apportée au niveau des mendiants : il y a les Invalides , du fait d'une anormalité visuelle ou physique à qui aide doit être apportée et les parasites sociaux fainéant au travail abusant de la gentillesse des autres , à lors que ces microbes n'ont aucun handicap de quelque ordre ....TOTO A DIT se rappelle d'une étude lui de l'OIM ( Organisation Internationale de la Migration, dont des acteurs à cette pratique ont fait des témoignages , il ressort de cette observation que beaucoup de ces mendiants émanent à majorité d'une zone d'une Niger appelée KANTCHÉ...
Témoignage bien qu'ancien (2017) , que TOTO A DIT partage..... pour comprendre un peu ...
Tel était pl'article du phénomène par l'OIM sur sa plateforme....et des témoignages...
« Je ne suis jamais allé à l’école. Mes parents sont pauvres et n’ont pas les moyens de subvenir aux besoins de notre famille. Mon père avait deux épouses et quatorze enfants. Alors, un jour, nous sommes partis en Algérie avec mon père et une de ses épouses pour mendier », raconte Yacouba, onze ans.
Situé au sud-est du Niger, Yacouba est originaire du village de MARAMOU, dans le département de Kantché, à la frontière avec le Nigéria, dans la région de Zinder. Zinder, la troisième plus grande ville du pays, est un carrefour migratoire et un point de départ pour de nombreux Nigériens. Depuis 2017,
l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a fourni à 629 migrants nigériens de Zinder
A suivre
Il faut sensibiliser le Nigeroi lambda à la valeur du travail , du travail et rien que la notion du travail et de l'effort personnel .,
MAIS ......
Ce n'est pas tout faudrait il commencer par ce que les Anglophones disent ....
LEADING BY EXAMPLE. ...
OUI .....Diriger par l'exemple en donnant l'exemple....
A quoi sert il de s'en prendre à ces citoyens lambda s'adonnant à la mendicité comme travail jusqu'à l'exporter , par des mesures de rétorsion ou coercition , quand les autorités au sommet de l'État font la même chose , à la différence qu'elles portent des boubou et des cravates et vivent des subsides de la communauté internationale ou sillonnant le monde avec leur leitmotiv , donnez nous aidez nous ...
Qu'est ce qui différencie un Talibé politique d'un Talibé lambda dans la rue?
une aide au retour volontaire au Niger, dont 55 originaires de Kantché.
Dans ce département du sud du Niger, la migration est un phénomène ancestral, ancré dans la culture des communautés. À l’origine, les migrations étaient dirigées vers le Nigéria. Cependant, au début des années 2000, le contexte et les tendances ont évolué ; de nombreuses personnes de Kantché ont changé de destination vers l’Afrique du Nord. Les populations, y compris les femmes et les enfants, ont commencé à se déplacer vers les centres urbains ou vers l’Algérie pour rejoindre des réseaux de mendicité ou mener d’autres activités informelles.
Yacouba fait partie des nombreux enfants de Kantché qui étaient partis avec ses frères et sœurs pour rejoindre l’Algérie à la recherche de moyens de subsistance.
« Nous sommes d’abord allés à Maradi. Je devais aller mendier tous les jours pour ramener de l’argent à mon père...
Je me levais tôt le matin pour aller dans les rues, les gares et les agences de voyage où j’avais la chance d’obtenir une pièce. Puis, je revenais le soir pour rapporter l’argent à mon père », raconte Yacouba à propos de son voyage vers l’Algérie.
L’argent collecté par Yacouba était destiné à financer le reste du voyage vers l’Algérie.
« Après un séjour de quelques mois à Maradi, nous nous sommes dirigés vers Tahoua [dans le centre-ouest du Niger], puis Agadez [dans le nord], le point d’entrée en Algérie », ajoute-t-il.
Cependant, une tragédie a soudainement mis un terme au projet migratoire de la famille. « Nous avons eu un grave accident sur la route de Tahoua. Mon père est mort sur le coup, et son épouse est décédée plus tard à l’hôpital », raconte Yacouba.
Dès lors, Yacouba a été pris en charge par la Direction régionale de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant de Tahoua
Il a ensuite été orienté vers le centre pour les victimes de la traite des personnes de Zinder.
Cet établissement géré par le Gouvernement, le seul au Niger, est situé dans la région de Zinder.
L’OIM apporte un soutien technique et financier au centre, qui accueille les victimes de la traite et leur fournit, entre autres, des services sanitaires et psychosociaux ainsi qu’un soutien alimentaire, la recherche des familles et des vêtements.
Après son séjour au centre, Yacouba est retourné à MARAMOU où sa mère a bénéficié d’un projet de réintégration pour vendre des céréales, ce qui lui a permis de subvenir aux besoins de son fils et des autres enfants.
Yacouba est l’un des 10 enfants qui reçoivent une aide à la réintégration fournie par l’OIM à Kantché.
La plupart d’entre eux sont revenus de Libye et d’Algérie où ils ont tous été contraints de mendier pour subvenir aux besoins des aînés.
À leur retour, ces enfants bénéficient de cet appui pour faire face aux séquelles de leur voyage et construire une nouvelle vie chez eux. Pour les aider à s’installer, et à retrouver le chemin de l’école, un soutien économique à la réintégration est accordé aux parents qui s’occupent d’eux.
Dans le VILLAGE DE TSAOUNI, également dans le département de Kantché, un projet d’extraction d’huile d’arachide aide 17 enfants migrants de retour, âgés de 6 à 16 ans, à reconstruire leur vie. Le groupe était revenu du Mali, où ils étaient exploités. Leurs parents les avaient confiés à quatre hommes qui les ont escortés jusqu’au Mali, et les ont initiés à la mendicité en route et une fois arrivés au Mali.
Aujourd’hui, le projet d’extraction d’huile d’arachide offre une opportunité économique aux mères des enfants migrants de retour, leur permettant de gagner leur vie et leur évitant la mendicité forcée.
« Nos vies ont changé. Nous utilisons des arachides fraîchement récoltées pour extraire l’huile. Nous vendons le produit localement ou au marché de Matameye à Kantché. Au départ, le manque de ressources nous poussait à migrer de manière irrégulière et à envoyer nos enfants mendier, mais depuis que le projet d’extraction d’huile d’arachide est en place, nous pensons que cela ne vaut plus la peine de prendre tous ces risques », a déclaré la mère d’un des enfants migrants de retour.
« Les départs de nos enfants ont considérablement diminué. Nous pouvons même dire que cela s’est arrêté dans le village. Les enfants ne quittent plus nos villages. La principale cause des départs était la recherche de moyens de subsistance, et avec les résultats du projet, une solution a été trouvée », a-t-elle ajouté.
Selon une étude récente de l’OIM, qui dresse le profil des victimes de la traite au Niger en juin 2022, 754 victimes de la traite ont été assistées dans les centres de transit de l’OIM au Niger pour les migrants vulnérables, dans le centre géré par le Gouvernement à Zinder, ou en dehors de ces centres. Vingt-trois pour cent des victimes de la traite avaient été exploitées pour mendier. Ce sont tous des enfants, la plus jeune victime n’ayant que quatre mois. Ce phénomène est particulièrement répandu dans le département de Kantché.
Le retour et la réintégration des migrants ont été rendus possibles grâce au soutien du Gouvernement des Pays-Bas à travers la phase 3 du projet MIRAA (Migrants Rescue and Assistance in Agadez Region).
TOTO A DIT déduit et dit seul le travail de l'homme à la sueur de son front ennoblit l'homme et commande le respect ... La main qui donne s'avère supérieure à celle qui reçoit...
En attendant qu'un Marabout se prononce sur ta question ❓, TOTO A DIT partage l'avis d'un Iman d'Abidjan sur la question parue quelques années .... Article un peu long ooooo
LA MENDICITÉ : QU’EN DIT L’ISLAM ?
Nous sommes à la mosquée de la Riviera 2, dans la belle citée de Cocody (Abidjan). L’imam vient d’officier la prière. Les murmures des supplications se taisent face à la rage des pleurs déchirants d’un fidèle. Une quête est vite faite et sur instruction de l’Imam El Hadj Fousseni Diabaté
Le fidèle est accompagné d’une délégation, afin de le conduire au CHU de Treichville où sa femme venait de rendre l’âme selon ses dires.
Chemin faisant, il se met à pleurer à gorge déployée, suppliant les membres de la délégation de l’épargner, parce qu’il avait juste inventé cette histoire de mauvais goût pour s’offrir quelques espèces sonnantes et trébuchantes.
A suivre .
Cet exemple, on en compte une multitude au sein des communautés musulmanes.
Est-ce d’ailleurs une caricature de rabais ou la face d’une malencontreuse vérité qui laisse constater que les mendiants constituent aujourd’hui « la deuxième clôture de la quasi-totalité des lieux de culte musulmans » ?
Des visages qui laissent transparaître des airs poivrés d’une vie de misère où il n’y a de panacée que mendier. Des enfants inscrits dans certaines écoles coraniques appelées « talibés », aux hommes d’âge mûr en passant par des femmes, porteuses ou non d’enfants, ils en ont presque fait la clé de leur gagne-pain, pour supporter les rudesses du train-train quotidien de la vie.
Vous les verrez à maints abords des rues, des carrefours, des encablures ou même à l’intérieur des mosquées, une parole en bouche : « Fissabilillah (donnez au nom d’Allah) »
Tout laisse ainsi présupposer que la mendicité est légitimement liée au cordon ombilical des enseignements islamiques. Où est donc la vérité ?
L’ISLAM PRIS AU PIÈGE DE SA GÉNÉROSITÉ
L’islam est une religion qui appelle à la générosité et à la solidarité agissante. « Et pour tout ce que vous dépensez de vos biens, vous en serez pleinement récompensés et nullement lésés. » (S 2 V 272). Mieux, l’islam fait de l’aide sociale à apporter aux autres, une condition sine qua none d’accès à la demeure de l’agrément divin : « Vous n’atteindrez la vraie piété, que si vous faites largesse de ce que vous chérissez. » (S 3 V 92).
Le don de soi pour le Seigneur passe inexorablement par le don de soi pour la créature. Et c’est ce don de soi par le don à l’autre du peu dont le serviteur dispose qui contribue à assainir son âme, à la détacher et à la délivrer de la prison angoissante de l’éphémère et
et des passions de cette existence brumeuse.
Ce n’est pas de manière fortuite que la zakât (aumône purificatrice légale) a été instituée comme le troisième pilier majeur de l’islam.
« Prélève une aumône sur leurs biens pour les purifier et les bénir » (S 9 V 103).
« Bienheureux, en vérité, sont les croyants qui prient avec humilité, qui dédaignent toute futilité, qui s’acquittent de la zakât… »
(S 23 V 1-4).
C’est cette générosité dans le fond qui justifie que le musulman soit l’appât de tant de mendiants, sans que le phénomène ne tire sa sève vivifiante des fondamentaux de l’islam.
L’INTERDICTION DE LA MENDICITÉ
A priori, la mendicité est formellement interdite en islam.
Il existe des preuves textuelles indénombrables et éloquentes en la matière. On pourrait citer ces avis du Messager d’Allah, Mouhammad (saw) :
« Jamais une personne ne peut manger une chose meilleure que ce qu’elle a acquis grâce au labeur de ses mains […]
Le fait que l’un de vous prenne une corde puis va à la montagne pour apporter un fagot de bois sur son dos et le vendre afin qu’Allah lui épargne l’humiliation de la mendicité est meilleur pour lui que tendre sa main aux gens, qu’ils lui donnent ou refusent de lui donner […]
Celui qui tient jalousement à sa dignité, Allah la lui préserve et celui qui se passe de l’aide des autres, Allah exalté soit-il le met au-dessus du besoin… »
On note également des propos plus menaçants par endroits du Messager d’Allah :
« Celui qui tend la main sans être dans le besoin est comme celui qui empoigne des braises […]
Nul n’aura de cesse de tendre la main jusqu’à ce qu’il comparaisse devant Allah le jour de la Résurrection sans la moindre chair au visage… »
C’est fort de tous ces enseignements que ses compagnons immédiats, premiers khalifes et gouverneurs de l’islam, ont formellement interdit la mendicité, en mettant l’accent sur la collecte et la saine redistribution de la zakât pour ne pas donner de prétexte à certaines personnes pour mendier. Cette même interdiction est encore actuelle aujourd’hui en Arabie Saoudite et dans la quasi-totalité des pays Musulmans.
Tous ces supposés démunis ne sont dans le fond que des mendiants professionnels qui abusent de la grande largesse des Musulmans.
Ces derniers n’attendent toujours que de « donner par amour pour le Créateur » afin de s’attirer la satisfaction divine.
D’ailleurs, lorsque l’islam parle de démunis, il s’agit d’individus ne disposant pas de moyens minimaux pour subvenir à leurs besoins et qui refusent de mendier.
Les pauvres à aider ne sont donc pas ceux qui ont élu domicile aux abords des mosquées ou
ou dans les rues.
Il existe toutefois quelques exceptions qu’il convient de mettre en lumière ici.
L’ATTÉNUATION DE L’INTERDICTION
Dans un hadith mis en évidence par l’un des plus grands rapporteurs des enseignements prophétiques, en l’occurrence Mouslim ra,
Il est fait mention de trois (3) circonstances pouvant justifier la mendicité.
EN PREMIER LIEU, il s’agit d’une personne qui est en charge de payer une rançon pour mettre fin à une querelle et qui n’a autre moyen que de demander de l’aide.
Mais elle ne prend que la somme exacte exigée, la recherche de la paix en islam étant une œuvre de grande portée spirituelle.
Cependant, tout surplus, le cas échéant, devient une somme illicite.
EN SECOND LIEU, il s’agit d’une personne qui a été frappée d’une calamité et ayant perdu tous ses biens sans avoir une autre source d’aide financière.
Mais elle ne demande que le peu qui lui permettra de faire face aux besoins immédiats et imminents.
EN DERNIER LIEU, une personne vivant dans la disette totale et qui n’a pas le minimum pour vivre.
Il lui faudra trois témoins intègres avant d’avoir l’autorisation de solliciter une aide financière ; s’il n’en existait pas, aucune autre source possible. Et elle ne devra demander que le strict nécessaire.
Dans le fond, il ne s’agit donc pas de mendicité en tant que telle, mais d’une demande d’aide formelle et légitime pour faire face à une situation passagère.
ET NULLE PART DANS LES TEXTES, vous ne verrez que des enfants étudiant le Saint Coran doivent mendier pour soutenir financièrement leurs parents.
Un phénomène beaucoup plus culturel et diamétralement opposé aux principes de l’islam
C’est d’ailleurs pour cela que le Sénégal a adopté le 10 mai 2005, la loi n° 2005-06 relative à la lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilées y compris la mendicité.
Cette dernière est punie comme une forme de maltraitance, d’une peine d’emprisonnement de 2 à 5 ans et d’une amende de 500 000 à 2 millions de francs Cfa.
En Côte d’Ivoire, le phénomène des enfants talibés et de la mendicité est d’une proportion inquiétante.
L’on gagnerait à asseoir une bonne stratégie dans le sens de la lutte contre ces fléaux.
Fort heureusement, en la matière, le Gouvernement n’a pas observé la politique de la chaise vide.
Le 24 juillet 2013, une décision posait les jalons de l’interdiction de toute activité de mendicité aux carrefours des grandes rues du district autonome d’Abidjan et qui devait prendre effet le 5 août 2013.
Cette mesure gouvernementale peine toutefois à se frayer un chemin.
On note tout de même l’engagement de l’État à prendre à bras-le-corps le phénomène des enfants talibés par le biais du Programme de protection des enfants et adolescents vulnérables.
Ce service se trouve sous la tutelle du Ministère de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité.
À toutes fins utiles, la mendicité est qualifiée par le Code Pénal Ivoirien de Délit et punie d’une peine privative de liberté.
Ci-après ce que stipule l’article 190 dudit Code : « Toute personne qui, capable d’exercer un travail rémunéré, se livre habituellement à la mendicité, est punie d’un emprisonnement de trois à six mois et peut être frappée pendant cinq ans, d’interdiction de séjour, ou d’interdiction du territoire de la République, ou d’interdiction de paraître en certains lieux. »
DES PISTES DE SOLUTIONS CONTRE LA MENDICITÉ (ndc)
La question de la gestion de la mendicité transcende les clôtures des mosquées d’autant plus que la quasi-totalité de ces personnes ne pratique qu’un islam de façade ou pas du tout. Juste de la parodie et de la simple arnaque. Vous verrez beaucoup d’entre elles rester de marbre pendant les heures de prière, lorsque les plus audacieux n'investissent pas l’intérieur des mosquées dégageant parfois l’odeur de l’alcool.
Il n’est pas rare de recueillir des témoignages de personnes qui, avec les fruits de la mendicité, sont même parvenues à s’offrir des demeures. Il s’agit là manifestement d’un ensemble de gains et de biens illicites.
Et il est impossible au mendiant d’être socialement ou spirituellement stable, car l’argent issu de la mendicité comme métier n’attire que la malédiction divine.
« Et c’est Lui qui agrée de Ses serviteurs le repentir, pardonne les méfaits… » (S 42 V 25).
Offrir le terrain fertile à la mendicité reviendrait à promouvoir la médiocrité et à préparer le nid d’une paupérisation factice ou notoire au sein de la communauté musulmane.
L’islam qui appelle à l’excellence dans la sphère de la vie sociétale ne saurait être le chantre d’une pratique aussi déshumanisante et déplaisante.
Il faut s’offrir en tout état de cause les moyens de mettre fin au laxisme de certains Négriers des temps modernes, colporteurs de clichés culturels qu’ils veulent imputer à l’islam pour mieux assouvir leurs velléités esclavagistes en utilisant de pauvres enfants innocents à des fins mercantilistes et mendicitaires.
Au demeurant, l’islam offre un chapelet de solutions pour juguler dans la société, tous les germes possibles d’une paupérisation nucléaire ou
généralisée en faisant par exemple de la zakât (aumône purificatrice légale) un pilier majeur dans la quête de l’agrément divin.
Une saine collecte - et répartition - de cette aumône légale réduirait le taux de la paupérisation au sein de la communauté musulmane.
Bien sûr, l’État doit aussi jouer sa partition, en apportant les réponses concrètes pour résorber la grande amorce de la pauvreté.
C’est donc aux Communautés Musulmanes et aux Autorités Municipales et Administratives d’agir en synergie pour éviter que les lieux de culte, les rues et les espaces publics ne deviennent des foires à la mendicité.
Et cela, certaines communautés musulmanes l’ont réussi. Questions de principe, de prestige, d’organisation, de valeur et de dignité.
Internaute Zeinabou !
TOTO A DIT ne t'a t il pas déjà prévenu que le partage sera long ?
Long certes
Mais éducatif !!
.TOTO A DIT Intéressé et inquiété certainement ..
Car pour TOTO A DIT , la mendicité telle que pratiquée par ces adultes TRÈS VALIDES esr une insulte à la concurrence humaine, endoctrine la jeune génération à adorer et perpétuer cette pratique d'oisiveté , qu'elle finira à trouver normale et socialement acceptable or ça déshumanise l'homme qui perd sa dignité et abhorre travailler à la sueur de son front et constamment en quête de facilité de qui gruger sous le sceau de la piété et religion...
Or dans une Afrique de souveraineté retrouvée , ces pratiques indiquent doivent disparaître ...
Pour les Invalides avec des déformations, des programmes de réinsertion sociale et leur propre prise en charge doivent être élaborés afin qu'ils abandonnent les rues et se montrer productifs pour la Société ...
Quels diplômes ou compétences , penses tu avoir en tant que civil que les Militaires ne possèdent ??
TOTO A DIT est juste curieux de savoir ...
Pour la gouverne , les Militaires d'aujourd'hui ne sont pas les tirailleurs de la deuxième guerre mondiale dont l'on peut penser n'ont aucune formation...
TOTO A DIT connait beaucoup Militaires qui sont très mieux , aptes à postuler même à l'international pour des postes civils s'ils n'étaient pas militaires...
TOTO A DIT faisant sciemment cas de réserve au niveau du Niger pour décliner le background de tel ou tel , peut par exemple te donner du cadre Malien , le Frère ABDOULAYE MAIGA qui bien que COLONEL DES FAMa , a aussi un DOCTORAT EN SÉCURITÉ , défendu en Europe ...et son cas n'est pas unique .... En quoi donc le Militaire est limité intellectuellement ?