Le roi du Maroc, Mohammed VI, 61 ans, a subi une intervention chirurgicale dimanche 8 décembre 2024, à la suite d’une chute survenue lors d’une activité sportive habituelle. Le communiqué officiel précise que le monarque a été victime d’un traumatisme de l’épaule gauche entraînant une fracture de l’humérus. La chute s’est produite au cours d’une pratique sportive régulière. Bien que l’incident ait nécessité une intervention médicale, les autorités rassurent sur l’état général du souverain, précisant que l’opération s’est déroulée dans les meilleures conditions.

L’ancien président du Ghana, John Dramani Mahama, 66 ans, a remporté dimanche 8 décembre 2024 l’élection présidentielle face à Mahamudu Bawumia, vice-président sortant et représentant du New Patriotic Party (NPP), le parti au pouvoir. Ce succès marque son retour à la présidence, huit ans après avoir quitté le pouvoir.Mahamudu Bawumia a reconnu sa défaite lors d’une conférence de presse tenue à Accra, déclarant : « Le peuple ghanéen s’est exprimé, il a voté pour le changement et nous le respectons en toute humilité. » Il a également confirmé avoir appelé John Mahama pour le féliciter de sa victoire, un geste qui témoigne du respect des valeurs démocratiques au Ghana.

Ces derniers jours, des rumeurs inquiétantes ont émergé sur les réseaux sociaux africains, alléguant que la France projette de mener des essais d’armes nucléaires en République centrafricaine (RCA). Ces affirmations s'appuient sur une lettre prétendument signée par le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, adressée à l'ambassade de France à Bangui.

Dans une déclaration ferme, le Chef d’État-Major des Armées (CEMA) du Nigéria, le général Christopher Musa, a catégoriquement réfuté ce vendredi les rumeurs selon lesquelles une base militaire étrangère serait en cours d’établissement dans le pays, qualifiant ces informations de "fausses fabrications". S’exprimant lors du dévoilement du logo des Forces Armées Nigérianes (AFN) Tattoo 2025 au siège de la Défense à Abuja, le général Musa a souligné qu’aucune nation étrangère, y compris la France, n’a été ni ne sera autorisée à établir des bases militaires sur le sol nigérian.

Dans une décision inattendue, le capitaine Ibrahim Traoré, président de la Transition du Burkina Faso, a limogé ce vendredi 6 décembre 2024 le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla et a procédé à la dissolution de son gouvernement, une décision qui intervient quelques semaines après que son homologue malien, le général Assimi Goïta, a procédé à une mesure similaire en limogeant le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga le 20 novembre dernier. L'annonce a été faite via un décret lu au journal télévisé de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) par le secrétaire général du gouvernement.

Le Tchad rompt un accord de coopération militaire de longue date avec la France – que révèle ce tournant historique ?
Dans un communiqué officiel signé par le ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine, Abderamane Koulamallah, il est déclaré : « Cette décision, prise après une analyse approfondie, marque un moment charnière dans l’histoire. »
Des paroles aux actes

L’insécurité gagne du terrain dans le nord-est du Bénin. Lundi, trois soldats béninois, déployés pour assurer la surveillance de l’oléoduc Niger-Bénin, ont perdu la vie, tandis que quatre autres ont été blessés dans une attaque menée par des individus armés non identifiés à Malanville, près de la frontière avec le Niger. Ces militaires faisaient partie de l’opération Mirador, un dispositif destiné à contrer les incursions djihadistes dans cette région vulnérable. Selon une source militaire ayant requis l’anonymat, les soldats étaient déployés pour assurer la surveillance de l’oléoduc Niger-Bénin, une infrastructure stratégique reliant les champs pétroliers d’Agadem, au Niger, à la côte béninoise. L’attaque souligne la fragilité des zones frontalières face aux menaces croissantes qui pèsent sur les projets transnationaux vitaux.

L’Assemblée nationale française a adopté une motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier, mettant fin au mandat du Premier ministre le plus éphémère de la Ve République, à peine trois mois après son investiture. Pour la première fois en plus de six décennies, un gouvernement français tombe sous le coup d’une motion de censure adoptée par l’Assemblée nationale. Mercredi soir, le Premier ministre Michel Barnier a été désavoué à une large majorité avec avec 331 voix, scellant ainsi la chute de son cabinet après moins de trois mois d’exercice.