Tentative de déstabilisation du Burkina Faso : le commandant Ahmed Kinda attendait 150 mercenaires lourdement armés au Niger en provenance de Centrafrique
L’enquête sur la tentative de déstabilisation du Burkina Faso commence à révéler des détails troublants, notamment avec les récentes révélations concernant l'implication de plusieurs acteurs clés. Selon ses aveux diffusés dimanche soir sur la télévision nationale (RTB), où il est apparu en compagnie de deux de ses hommes, le commandant Ahmed Kinda, ancien chef des Forces spéciales burkinabè, a révélé qu'il attendait au Niger 150 mercenaires lourdement armés en provenance de Centrafrique pour exécuter cette opération.
Ces mercenaires, équipés de fusils d’assaut AK-47, de 10 mitrailleuses PKMS, de 10 lance-roquettes RPG7 et de 4 mortiers, devaient descendre sur Ouagadougou pour lancer une attaque coordonnée. C'est le journaliste Abdoulaye Barry qui aurait orchestré l’arrivée de cette compagnie de mercenaires, selon les aveux du commandant Kinda. Barry, après avoir négocié avec un intermédiaire pour la logistique et la connexion avec les mercenaires, aurait payé une somme de 80 millions de FCFA, un montant bien supérieur aux 10 millions initialement convenus.
Les complications ont commencé lorsque deux des hommes d'Ahmed Kinda ont été interpellés par la police à l'entrée de Niamey pour des "vérifications approfondies". Dans l'attente de leur libération, le journaliste nigérien d'origine ivoirienne Serge Mathurin a trouvé une auberge pour Kinda, où il a séjourné temporairement. Cependant, c’est cette intervention qui a permis à la police nigérienne de localiser et d’arrêter le commandant Kinda le 30 août 2024.
Dans ses déclarations, Kinda a affirmé qu'à chaque difficulté rencontrée dans la préparation de l'opération, il informait l'ex-président Paul-Henri Sandaogo Damiba, le lieutenant-colonel Ouoba et Abdoulaye Barry. Leur implication, directe ou indirecte, dans ce plan de déstabilisation fait désormais l’objet d’enquêtes approfondies.
Ces nouvelles révélations mettent en lumière l’ampleur et la complexité des menaces pesant sur la stabilité du Burkina Faso, où des factions internes et externes semblent prêtes à utiliser des moyens extrêmes pour perturber les institutions en place.
Wasn't he entitle to apply his miranda rights , His right to be silent , du to the fact whatever he said will be use against him ..
Show that you are a real man ! and make you own confession
DuE ...Yes indeed...