Burkina Faso : l’ancien chef de la transition, lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba et 15 officiers radiés des Forces Armées
Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a ordonné la radiation du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, ancien chef de la transition au Burkina Faso, et de quinze autres officiers, accusés de complot visant à déstabiliser le pays. Parmi les motifs de cette mesure figurent des actes de connivence avec des puissances étrangères et des groupes terroristes, ainsi que des tentatives de sédition contre les institutions de l’État.
Selon les décrets signés le 30 octobre 2024, ces radiations visent des officiers de différents grades accusés d'atteinte grave à la dignité militaire, d'actions d’intelligence avec des puissances étrangères, et de liens avec des groupes terroristes cherchant à déstabiliser le Burkina Faso. Le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, est radié pour « faute jugée particulièrement grave consistant en une atteinte grave à la dignité militaire et au renom de l’armée, caractérisée par des actions d’intelligence avec une puissance étrangère et des terroristes, en vue de favoriser leurs entreprises contre le Burkina Faso », a indique le décret. Parmi les radiés figurent des officiers de haut rang, dont le lieutenant-colonel Evrard Somda, ancien chef d'État-major de la Gendarmerie Nationale, et le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni, ex-commandant des opérations du théâtre national (COTN).
Les infractions reprochées à ces officiers illustrent des violations graves qui portent atteinte à la dignité militaire et au renom de l’armée burkinabé. Parmi les principaux motifs retenus, la collaboration avec des puissances étrangères et des groupes terroristes se démarque. En effet, plusieurs officiers sont accusés d'avoir établi des contacts avec des entités hostiles, y compris des organisations terroristes. Ces alliances auraient pour but de favoriser des entreprises visant à miner la sécurité et la souveraineté du Burkina Faso. Par ailleurs, d'autres infractions se concentrent sur la démoralisation des forces armées et de la population. Ces actes sont perçus comme une menace sérieuse pour la défense nationale, compromettant ainsi le moral des militaires tout en semant le doute parmi les civils. Dans une escalade des actions répréhensibles, plusieurs officiers ont été radiés pour avoir manifesté l'intention de porter les armes contre l'État. Ces actes, qui visent directement à nuire à la défense nationale, constituent une atteinte flagrante aux obligations de loyauté envers le pays.
Ces décisions s’appuient sur les découvertes des services de sécurité, qui affirment avoir déjoué plusieurs tentatives de sédition initiées par certains de ces officiers en collaboration avec des acteurs étrangers. Le 23 septembre 2024, dans une intervention télévisée, le ministre burkinabè de la Sécurité, Mahamadou Sana, avait révélé le démantèlement d'un réseau impliqué dans une tentative de déstabilisation du Burkina Faso. Ce réseau, selon ses déclarations, incluait des personnalités de haut rang, dont l'ancien président Paul-Henri Sandaogo Damiba, exilé au Togo depuis sa destitution en septembre 2022 par le capitaine Ibrahim Traoré.
Le ministre Sana a précisé que Damiba, connu sous le nom de code « Patriarche » dans ce projet, devait jouer un rôle central dans la tentative de déstabilisation, en dirigeant l'aspect militaire du complot. Depuis le Togo, Damiba aurait donc orchestré des actions visant à affaiblir le régime actuel avec le soutien présumé d'acteurs étrangers et de groupes terroristes, menaçant ainsi la stabilité et la souveraineté du pays.
Mohamed Cissé (actuniger.com)
Commentaires
IL NE FAUT MONTRER ABSOLUMENT AUCUNE PITIÉ POUR TOUS CES RENÉGATS HYPOCRITES ET FOURBES QUI NE SE GÊNENT PAS POUR NOUS LIVRER PIEDS ET POINGS LIÉS A NOS BOURREAUX.
En Chine si vous volez un seul million, on vous fusille publiquement. Au contraire, nous, nous continuons à caresser dans le sens du poil des dirigeants félons et lâches qui nous maintiennent dans la soumission pour que nos richesses aillent servir à développer l'éducation, la science, l'économie et nourrir les enfants des autres pendant que les nôtres vivent dans l'abandon et le désespoir.
Qu'il assume ce qu'il sait de son exil au Togo donner des instructions à ses subalternes comme l'ex Commandant Ahmed Kinda pour saboter l'affranchissement de l'AES des griffes des vautours et de leurs genoux sur le cou auquel les Dignes fils de l'AES refusent de s'y prêter et taper sur la poitrine pour dire assez c'est assez ...