Le Premier ministre a officiellement lancé ce lundi à l’Hôpital général de Référence de Niamey, la campagne de vaccination contre le Covid-19. L’occasion pour Brigi Rafini, qui avait contracté la maladie il y a quelques mois, de recevoir sa première dose et de lancer un appel à l’ensemble de la population cible pour qu’elle se fasse vacciner.
C’est bien parti pour la campagne nationale de vaccination contre la pandémie du Covid-19. C’est le chef du gouvernement qui a procédé au lancement officiel de la campagne, ce lundi matin à l’Hôpital général de Référence de Niamey. Le premier ministre a reçu sa première dose de vaccin et peu après, il a annoncé avoir déjà contractée cette maladie qui bouleverse le monde depuis plus d’un an. L’occasion Brigi Rafini de lancer, « un appel à l’ensemble des nigériens et même non nigériens résidant au Niger de se faire vacciner par ce que c’est extrêmement important pour la santé de nos populations ».
« J’ai développé cette maladie, je sais ce qu’elle fait, ce qu’elle vaut et aussi le danger qu’elle représente pour la vie de la personne humaine. Si vous avez fait un peu attention, au cours des mois de novembre-décembre, je me suis un peu éclipsé. C’était pour suivre le traitement sous le contrôle de mes médecins. C’est grâce à Dieu et grâce aux efforts du personnel de santé que nous avons pu surmonter cette maladie redoutable. Il faut donc que les gens finissent tous par croire à la dangerosité de cette maladie et seul le vaccin peut nous mettre à l’abri de cette maladie ». SEM Brigi Rafini.
Première phase de la campagne
Pour cette première phase, c’est Niamey qui l’épicentre de la maladie au Niger ainsi que les régions de Tahoua et Agadez qui seront concernées par la campagne. Les autorités ciblent une population de 200.000 personnes. La campagne a démarré avec le vaccin SINOPHARM, offert gracieusement par la République Populaire de Chine, qui a mis 400.000 doses à la disposition du Niger. Les cibles prioritaires retenues pour la vaccination sont les agents de santé des formations sanitaires publiques et privées, les personnes âgées de plus de 60 ans avec comorbidité, c'est-à-dire les personnes présentant l'hypertension artérielle, les cardiopathies, le diabète, l'asthme, la tuberculose, le cancer ou le VIH/Sida, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), les réfugiés et les migrants. Chacun recevra le vaccin en deux doses, la deuxième sera administrée quatre (4) semaines après la première dose.
La campagne se poursuivra par la suite dans les autres régions avec l’arrivée attendue de prés de 2 millions de doses dans le cadre de l’initiative COVAX de l’OMS en faveur des pays n voie de développement.
Ikali Dan Hadiza (actuniger.com).