Le capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso, a lancé un appel fort à l'Afrique pour se libérer des liens militaires avec les anciennes puissances coloniales. Lors de la traditionnelle montée des couleurs nationales à Ouagadougou ce lundi 13 Janvier 2025, il a insisté sur la nécessité de rompre avec les accords de coopération militaire, soulignant que cette rupture était essentielle pour que les pays africains construisent des armées réellement indépendantes.

Un drame tragique a frappé le quartier d’Akpakpa, à Cotonou, dans l’après-midi du samedi 11 janvier 2025, lorsqu’une explosion dévastatrice a ravagé un bâtiment abritant un magasin de produits chimiques, où des bouteilles de gaz domestique étaient également stockées faisant au moins six morts et plusieurs blessés graves. L'incident a causé d'importants dégâts matériels et plongé la communauté locale dans un état de choc.

Le Général Christopher Musa, Chef d'État-Major des Armées du Nigeria, a révélé dimanche 5 janvier 2025 dans une interview à Talk to Al Jazeera que, malgré 15 ans de lutte, le Nigeria peine à identifier et démanteler les réseaux financiers et logistiques de Boko Haram. Une situation préoccupante qui soulève des questions sur la stratégie adoptée pour mettre fin à cette menace. Convié à discuter des violations des droits de l’homme et de la corruption au sein des forces armées nigérianes, l’entretien a rapidement dévié vers une révélation troublante : le Nigeria semble toujours dans le flou face à la menace persistante de Boko Haram, 15 ans après le début du conflit.

Une attaque d’une violence inédite a frappé les forces de défense et de sécurité du Bénin ce mercredi 08 Janvier 2025. Selon une source militaire haut placée, 28 éléments ont perdu la vie dans une embuscade survenue dans la zone du "triple point", une région stratégique située à la frontière entre le Bénin, le Niger et le Burkina Faso. « Nous poursuivons le ratissage. Pour le moment, quarante assaillants ont été neutralisés », a précisé cette même source militaire à l’AFP.

Une attaque armée ciblant l'intérieur du palais présidentiel a semé la panique dans la capitale tchadienne ce mercredi soir. Peu après 19H45 (18H45 GMT), des tirs nourris ont éclaté, suivis du déploiement de chars dans les rues de la capitale et de la fermeture des accès à la présidence. Le ministre des Affaires étrangères et porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah, a rapidement pris la parole pour rassurer la population lors d'un direct depuis le palais présidentiel, arme à la ceinture et entouré de militaires. « Je suis actuellement à la présidence de la République où la situation est totalement maîtrisée. Il n’y a aucune crainte, il n’y a rien de grave. [...] Toute cette tentative de déstabilisation a été éradiquée », a-t-il affirmé.

Lors de la cérémonie de présentation des vœux à la Présidence le 7 janvier 2025, le président tchadien, le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno a réagi fermement aux propos d'Emmanuel Macron, prononcés lors de la conférence des ambassadeurs. Il a dénoncé le mépris du président français envers l’Afrique et affirmé qu’il se trompait d’époque, alimentant ainsi une polémique grandissante. Cette réplique fait suite au communiqué du ministre tchadien des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah, qui avait déjà vivement critiqué les déclarations de Macron, les qualifiant de « méprisantes » et « déconnectées des réalités africaines », mettant en lumière l'ampleur de la colère et de l'indignation suscitées par ces propos, perçus comme un grave manque de respect diplomatique.

Les forces de défense et de sécurité burkinabè, appuyées par les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), ont mené ces derniers jours une série d’opérations terrestres et aériennes décisives dans plusieurs régions du pays, neutralisant de nombreux terroristes et récupérant une importante logistique de guerre, selon des sources sécuritaires.

Les gouvernements du Sénégal et du Tchad ont exprimé leur vive indignation après les déclarations du président français, Emmanuel Macron, ce lundi. Le Tchad a dénoncé une attitude méprisante envers l'Afrique, tandis qu'Ousmane Sonko, Premier ministre sénégalais, a qualifié les propos de Macron sur le retrait des bases militaires françaises de « totalement erronés ». Le Sénégal réaffirme que cette décision est un acte souverain, non négocié dans le cas de son pays.