Le président tchadien a procédé, tard dans la nuit du 31 janvier, à un léger réaménagement de son gouvernement. C’est la ministre du Pétrole et de l’énergie, Aziza Mariam El Béchir qui en a fait le frais. Nommée le 21 janvier dernier, elle a été remplacée par Mahamat Hamid Koua.

La base militaire de Kompienbiga a été attaquée à la roquette et à l’arme lourde mercredi soir par des individus armés non encore identifiés selon une source sécuritaire. Kompienbiga est située à une quinzaine de kilomètres de la ville Pama dans la région de l’est. Le bilan de cette nouvelle attaque contre les forces de défense burkinabè n’est pas encore disponible. Depuis plusieurs mois maintenant cette région de l’est est devenue la cible des terroristes, en plus du nord du pays.

En Inde, une femme et ses quatre enfants ont été assassinés dans un village de l’est du pays. La mère était accusée par d’autres villageois d’être une sorcière. Un crime qui n’est pas isolé : les assassinats de prétendues sorcières sont en augmentation dans cette partie du pays.

Au Togo, pour la première fois dans son histoire, l’Assemblée Nationale sera dirigée par une femme. Yawa Tsegan Djigbodi, 1er questeur de la mandature précédente, vient de prendre la tête du Parlement.

Vives tensions entre la France et l’Italie. En effet, depuis quelques jours, le gouvernement italien n’hésite pas à frapper sur les doigts français en accusant l’hexagone d’appauvrir l’Afrique. Une succession d’attaques venues de nulle part qui a beaucoup surpris du côté de l’Élysée. D’ailleurs, la ministre française des Affaires européennes Nathalie Loiseau a tenu à réagir à ces critiques.

La France ne décolère pas après les attaques du vice-Premier ministre italien. Luigi di Maio décrit la France comme une métropole toujours colonialiste qui "appauvrit" l'Afrique. Paris et même responsable selon lui de la mort des migrants en Méditerranée.

Certains accusés dans le procès du putsch manqué ont effectué un second passage devant le tribunal militaire de Ouagadougou. Cela fera bientôt un an que le procès du coup d’État contre le gouvernement de la transition s’est ouvert.

 Le gouvernement nigérian a réclamé mardi à la justice de suspendre de ses fonctions le président de la Cour suprême, plus haut magistrat du pays, inculpé pour fraude, le temps de son procès.