A l’issue de leur second sommet extraordinaire sur la situation sociopolitique au Mali, qui s’est tenu par visioconférence ce vendredi 28 août, les chefs d’Etat de la CEDEAO ont pris connaissance du rapport de la mission de médiation conduite par l’ancien président Goodluck Jonathan à Bamako. Après des échanges sur les différentes propositions, la Conférence a pris acte de la démission ainsi que de la libération de l’ancien président IBK. Ils ont par ailleurs engagé le CNSP, la junte militaire qui a pris le pouvoir, à engager une transition civile d’une durée de 12 mois à l’issue de laquelle seront organisées des élections générales. La transition sera dirigée par un président civil ainsi qu’un premier ministre qui sera le chef du gouvernement de transition. Pour s’assurer du maintien de la pression sur la junte militaire, les chefs d’Etat de la Cedeao ont conditionné la levée partielle et progressive des sanctions imposées au Mali suite au coup de force du 18 août dernier, par la mise en œuvre de ces décisions qui se situent aux antipodes des propositions formulées par le Conseil National pour le Salut du Peuple (CNSP).
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