Alkache Alhada, ministre de l’intérieur : « nous n’accepterons jamais que des pyromanes ou que des individus sans foi ni loi sapent les fondements de notre nation »
Le premier flic du Niger, Alkache Alhada, ministre de l’Intérieur était jeudi face à la presse nationale et internationale. L’occasion pour le Ministre de l’Intérieur, de revenir sur les évènements en cours dans le pays depuis le mardi dernier, en marge de la proclamation des résultats provisoires du second tour de l’élection présidentielle, avec les violentes manifestations et les interpellations qui ont suivies. Pour le premier flic du pays et le Procureur de la République, les coupables sont déjà pour la plupart identifiés du fait des propos qu’ils auraient depuis tenus pour inciter à ces violences et vont devoir répondre de leurs actes…
Les présumés coupables et leurs complices ayant incités les actes de violences et de vandalismes qui secouent Niamey et un peu les autres villes du pays depuis mardi dernier, date de la proclamation des résultats du second tour de la présidentielle, sont déjà tous identifiés et devront répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes : c’est en un mot comme en mille, ce qu’il faut retenir de la sortie médiatique du ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique, Alkache Alhada, hier jeudi, face à la presse nationale et internationale. Dans ses propos, le premier flic du pays a fini par lâcher le mot : c’est Hama Amadou et certains leaders de l’opposition politique qui auraient incité, à travers les propos qu’ils auraient tenus en marge de la campagne électorale, aux violentes manifestations qui ont suivi la proclamation par la CENI, mardi dernier, des résultats provisoires du second tour de l’élection présidentielle. Des résultats provisoires qui donnent comme gagnant, Bazoum Mohamed, le candidat du PNDS Tarayya au pouvoir avec 55,75% des voix, contre 44, 75 pour le candidat de l’opposition, Mahamane Ousmane du RDR Tchanji. Ce que l’opposition a contesté en revendiquant un score de 50,30 % pour l’ancien président Ousmane.
En des termes clairs et assez explicites, le ministre de l’Intérieur a été un peu plus loin que le procureur de la République qui parlaient « des auteurs et complices » des actes de violences et de vandalisme qui ont secoués la capitale depuis mardi dernier : c’est Hama Amadou et certains leaders de l’opposition qui ont suscité cette tension qui règne dans le pays. A ce sujet, il a rappelé les déclarations de l’opposant lors d’un meeting le 21 août dernier et dans lequel, il appelait à l’insurrection pour imposer l’alternance.
« Comment peut-on, avant les élections, organiser une alternance autrement que par la force, autrement que par un coup d'État en fait ? Le 22 septembre, il disait que si sa candidature n'était pas retenue, ce qui était arrivé au Mali arrivera au Niger. Il est arrivé au Mali... un coup d'État... Je ne fais même pas cas des propos racistes qu'il a proférés, ce n'est pas responsable », a martelé le ministre Alkaché Alhada.
« Tous les actes qu’ils ont posés sont des actes répréhensibles, les auteurs, les coauteurs, complices, instigateurs. Nous n’oublierons rien. Les dossiers sont en préparation et ils vont payer. Nous n’accepterons pas que ce pays devienne un pays de dictature, nous n’accepterons pas que ceux qui veulent coûte que coûte, quelles que soient les conditions, y compris en mettant le feu, arriver au pouvoir, nous n’accepterons jamais que des pyromanes sapent les fondements de notre pays ou que des individus sans fois ni loi annihilent les efforts du Niger, qui est bien lancé dans le processus démocratique et dans le renforcement des Institutions républicaines ». Le ministre de l’Intérieur Alkache Alhada
Les violences électorales et les actes de vandalisme ont déjà fait deux (2) morts depuis mardi dernier, dont un agent de la Garde nationale et un civil, et selon les autorités, près de 500 personnes ont été interpellées et d’autres activement recherchées. La situation reste toujours tendue dans le pays et particulièrement à Niamey la capitale, où la restriction de l’accès à internet est toujours en vigueur pour la troisième journée consécutive.
A noter que ce vendredi matin, l’opposant Hama Amadou s’est de lui-même rendu à la police judiciaire de Niamey, pour en savoir un peu plus sur les raisons de sa recherche, alors qu’il était activement traqué depuis deux jours par les autorités qui avaient envoyé à deux reprises un imposant contingent de forces de l’ordre et de sécurité à son domicile pour l’interpeller. Selon ses proches, face à cette nouvelle cabale, l’autorité morale du MODEN/FA Lumana a voulu entendre de lui-même les raisons de sa recherche par les autorités.
Ikali Dan Hadiza (actuniger.com)
Commentaires
Nous non plus, nous accepterons que vous volez le Niger. Vous aviez d
Des tigres en papier, vous utilisez les forces de l'ordre contre la population. On ne va passer c
Vous nous
Balley-iz
Des Negro esclaves de Bazoum l'arabe libyen faussaire qui s'est dit nigerien d'origine.
Il n'y a pas d'ethnocentrime v
Le chef de bandits de votre secte s'est
Ont-ils r