Sommet du Collège des Chefs d’Etat de l’AES : à Niamey, les Présidents Tiani, Traoré et Goita posent les jalons d’une Confédération
Le premier Sommet du Collège des Chefs d’Etat de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) s’est tenu ce samedi 6 juillet 2024 à Niamey en présence des Présidents du Niger, du Mali et du Burkina Faso. A l’ouverture des travaux, le Général Abdourahamane Tiani, le Colonel Assimi Goita et le capitaine Ibrahim Traoré ont réaffirmé leur engagement à œuvrer résolument et inlassablement, et ce conformément aux aspirations de leur peuple, à porter les ambitions qu’à l’atteinte des objectifs assignés à cette nouvelle organisation de coopération et d’intégration portée sur les fonds baptismaux le 16 septembre dernier avec la signature de « La Charte du Liptako-Gourma » et qui est désormais érigée en Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel.
C’est le Centre international des conférences Mahatma Ghandi de Niamey qui a abrité le Sommet inaugural du Collège des Chefs d’Etat de l’Alliance des Etats du Sahel (A.E.S). Après l’accueil empreint de ferveur et de chaleur qui a été réservé par les populations de la capitale nigérienne aux délégations conduites par le Président du Faso et le celui de la Transition du Mali, les autorités nigériennes ont encore voulu marquer l’évènement « historique » d’un cachet particulier avec l’organisation d’une cérémonie en grande pompe et riche en couleurs pour l’ouverture du Sommet.
Une cérémonie d’ouverture en grande pompe et riche en couleurs
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le général Abdourahmane Tiani du Niger avec à ses cotés, ses homologues Ibrahim Traoré du Burkina et Assimi Goita du Mali. On notait la présence pour l’occasion, du Premier ministre du Niger, Ali Mahamane Lamine Zeine, des ministres, responsables militaires et experts membres des délégations des deux pays, des membres du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) et du gouvernement de transition, des représentants du corps diplomatique et des organisations internationales, des gouverneurs des régions ainsi que des responsables des forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que ceux de la chefferie traditionnelle, des leaders religieux et coutumiers, des responsables des associations de la société civile et plusieurs invités parmi lesquelles les membres des communautés malienne et burkinabé au Niger.
C’est dans une salle archicomble que la cérémonie d’ouverture a démarré avec les mots de bienvenue du Gouverneur de la Région de Niamey, le général de brigade Assoumane Adamou Abdou, qui a donné le ton de l’évènement dans une allocution où il a rappelé le contexte dans lequel le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont décidé d’unir leurs forces pour faire face aux défis communs dans une perspective d’affirmation de leur véritable indépendance et de réhabilitation de leur dignité.
Des défis, des ambitions et des perspectives prometteuses
Les trois chefs d’Etat ont par la suite pris la parole pour rappeler les objectifs et le contexte ayant conduit à la création de l'AES, ainsi que la nécessité d'assurer la protection des populations des trois pays face aux menaces terroristes, aux rébellions, au banditisme armé et à toute autre forme d'agression extérieure. Ils ont également insisté sur l’importance de renforcer la coopération économique ainsi que la mise en œuvre de grands projets communs d’envergure à travers notamment des actions pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire ainsi que la réalisation des infrastructures de transport et des investissements dans les nouvelles technologies. En filigrane, ils ont expliqué les raisons qui ont présidé à leur décision de se retirer de la Cédéao, une organisation qui a perdu ses repères en prenant des décisions contre les populations des Etats membres aux antipodes des objectifs qui lui ont été assignés à sa création par les pères fondateurs du panafricanisme à qui ils ont rendu hommage.
Le premier à prendre la parole fut le Président du Faso dont l’intervention a été longuement ovationnée par l’assistance. « Ce sommet marque une étape déterminante pour l’avenir de notre espace commun. Ensemble, nous allons consolider les fondements de notre vraie indépendance gage d’une paix véritable et d’un développement durable par la création de la Confédération "Alliance des Etats du Sahel" », a déclaré Ibrahim Traoré pour qui, « l’AES regorge d’énormes potentialités naturelles qui, bien exploitées, garantiront un avenir meilleur aux peuples nigérien, malien et burkinabè et ce sommet historique pose les jalons de la coopération et l'intégration des pays du Sahel, unis face aux défis communs et déterminés à assurer un avenir prospère et sécurisé pour leurs populations ». Il a saisi l’occasion pour faire, comme à son habitude, un virulent réquisitoire contre « l’impérialisme et ses valets locaux » mettant en garde quiconque tentera de déstabiliser les pays de l’AES qui ont pris la décision souveraine de s’assumer et de prendre leur destin en main.
Le Capitaine TRAORE a également insisté sur la nécessité de renforcer les liens stratégiques entre les trois États pour relever ensemble les défis auxquels ils sont confrontés et promouvoir un développement véritable de la région. Il a réitéré « sa détermination à faire de l'Alliance des États du Sahel un modèle de coopération régionale, de solidarité et de développement, protégeant les droits des peuples du Sahel ».
A son tour, le président de la transition malienne a souligné que depuis la signature de la Charte du Liptako-Gourma le 16 septembre 2023, « des résultats tangibles ont été obtenus sur le terrain ». C’est ainsi que d’après le colonel Assimi Goita, l'AES a rapidement mis en pratique l'architecture de défense collective et d'assistance mutuelle établie pour lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et contre la criminalité organisée dans la région. Il a en ce sens rappelé pour s’en félicité que les Présidents TIANI et TRAORE ont pris les mesures nécessaires pour autoriser les droits de poursuite sur leurs territoires respectifs, permettant ainsi de traquer efficacement les groupes armés terroristes au-delà des frontières nationales.
Pour le Colonel GOÏTA, « la dimension sécuritaire, à l'origine de la création de l'AES, est désormais pleinement prise en charge par les différentes Forces de Défense et de Sécurité (FDS) de l'Alliance qui opèrent en parfaite complémentarité pour faire face aux attaques terroristes et ont adopté une posture offensive pour neutraliser ces groupes sans foi ni loi ». Il a exprimé sa fierté face à l'engagement et à la détermination des forces armées, qui ont permis un recul indéniable de l'insécurité dans l'espace AES. Le retour de l'État, des administrations et des populations dans des zones autrefois occupées par les terroristes, est la meilleure preuve de cette avancée sécuritaire, a-t-il ajouté. Concernant l'intégration dans le Sahel, le Chef de l’Etat malien a déclaré que l'AES offrira un cadre d'échanges propice à un véritable développement, où toutes les populations des trois pays seront unies en tant que "populations AES". Il a affirmé que dans cette alliance, les Burkinabè et les Nigériens se sentiront chez eux au Mali, et vice versa, « sans aucune barrière bureaucratique ».
Une Confédération pour porter les aspirations des peuples du Sahel
En procédant à l’ouverture officielle du Sommet, le Président du CNSP, le Général Abdourahamane TIANI, a relevé que ce Sommet inaugural de Niamey est « solennel et historique en ce qu’il constitue une étape importante dans la consolidation des liens entre les peuples de l’espace sahélien ». Selon le Chef de l’Etat nigérien, il est l’aboutissement de « notre farouche volonté commune dans la reconquête de notre souveraineté et la réhabilitation de notre dignité légendaire ».
Le président du CNSP a aussi souligné que l’AES est une coalition solide basée sur une architecture de défense commune et une mutualisation des moyens, tout en rappelant la solidarité manifestée à l’endroit du Niger par le Burkina et le Mali au moment fort des menaces d’intervention militaire sous la couverture de la CEDEAO. Il a également annoncé l'approbation formelle du Niger du Traité portant création de la Confédération "Alliance des États du Sahel (AES)". Il a déclaré que ce traité consacrerait « les aspirations des populations à forger, dans l'espace sahélien, une union d'États partageant les mêmes défis, les mêmes ambitions et le même destin ». ( à retrouver sur actuniger.com).
Peu après la cérémonie d’ouverture, les Chefs d’Etat se sont retirés pour une session à huis-clos au cours de laquelle les premières grandes décisions actant la création de la Confédération des Etats du Sahel ont été adoptées. Un communiqué final a clôturé le Sommet inaugural des Chefs d’Etat de l’AES avant le départ dans leurs pays respectifs, des illustres hôtes du Niger.
A.Y.Barma (actuniger.com)
Que les mânes des Ancêtres Africains leur ouvrent les yeux , sinon les TOTO A DIT vont les laisser à la gare d'exploitation avec leur amie la France qu'ils idolisent
A chacun ses choix ....
Si tu as difficulté pour comprendre idoliser saisis tu le coinisme de TOTO A DIT de Zidoliser ?
Est ce que TOTO A DIT dire toi que lui vouloir aller académie merdique de Francechie ...
Pourquoi TOTO A DIT perd même son temps avec ce semblant de petit-fils de gaulois inconnu au régiment ?
Prototype de margoulin avéré . .
Vas Margouillat 🦎🦎🦎 de la France : DEHORS !!!!