Koulouba honore la solidarité sahélienne : Traoré et Tiani décorés Grand-Croix du Mali

Au Palais de Koulouba, haut lieu du pouvoir malien, la Confédération des États du Sahel (AES) a donné, ce jour, une image forte de sa cohésion politique et stratégique. En marge des travaux de la deuxième session ordinaire du Collège des Chefs d’État de l’AES, le Président de la Transition du Mali, le Général d’Armée Assimi Goïta, a procédé à la décoration de ses homologues du Burkina Faso et du Niger.
Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, et le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République du Niger, ont été élevés à la dignité de Grand-Croix de l’Ordre national du Mali, à titre étranger. Une distinction majeure, décernée en reconnaissance de leur engagement constant en faveur de la souveraineté des États sahéliens, de la solidarité active entre nations partenaires et du renforcement de la coopération au sein de la Confédération.
Au-delà du symbole, cette cérémonie traduit la volonté affirmée des dirigeants de l’AES de consolider une alliance fondée sur des choix politiques assumés et une vision commune de l’avenir du Sahel. Elle intervient dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires, économiques et institutionnels majeurs, qui exigent une coordination renforcée et des réponses concertées.
Dans la continuité de cet acte solennel, les trois Chefs d’État ont présidé une session de travail à huis clos élargie, réunissant le Premier ministre malien, des membres des gouvernements ainsi que de hauts responsables administratifs et institutionnels des trois pays. Les échanges ont porté sur l’état d’avancement des chantiers confédéraux et les mécanismes à renforcer pour une action commune plus efficace.
Cette rencontre a été suivie d’un huis clos restreint des Chefs d’État, consacré aux discussions stratégiques et à l’examen des orientations majeures destinées à affermir la vision et l’action de la Confédération des États du Sahel.
À Koulouba, la symbolique de la décoration et la densité des échanges ont ainsi rappelé que, pour les dirigeants de l’AES, l’unité n’est plus un slogan, mais un choix politique structurant, assumé et appelé à s’inscrire dans la durée.



