Un an après avoir officiellement quitté la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Burkina Faso, le Mali et le Niger, réunis au sein de la Confédération des États du Sahel (AES), ont tenu une réunion cruciale ce dimanche à Ouagadougou. Autour de la table, les ministres des Affaires étrangères des trois pays ont planché sur les modalités pratiques de leur séparation avec l’organisation ouest-africaine. Objectif : définir une stratégie commune pour négocier cette rupture inédite, tout en consolidant les bases d’une coopération renforcée au sein de l’AES. Une étape décisive dans un contexte régional en pleine reconfiguration, où les trois États entendent affirmer leur autonomie et construire un modèle d’intégration alternatif, loin des influences extérieures.

Le ministre d’État en charge de la sécurité, le général Toumba Mohamed a déclaré ce 25 janvier  que  »nous étions dans dans une situation de sous-traitance sécuritaire  »  avant la prise du pouvoir par le Conseil National pour la sauvegarde de la patrie le 26 juillet 2023. Il s’agit d’une sous traitance à deux niveaux, entre la France et les États Africains d’une part et entre la France et les autres pays européens, a fait valoir l’autorité gouvernementale dans  un entretien bilan à la télévision nationale.

Le Président de la Confédération des États du Sahel (AES), le Général d’Armée Assimi GOITA, a annoncé ce jeudi 23 Janvier 2025, dans un communiqué officiel, le lancement du passeport confédéral de l’AES, qui entrera en vigueur à partir du 29 janvier 2025. Ce document, qui sera mis en circulation à compter dès le 29 janvier 2025, incarne une avancée majeure dans le cadre de la feuille de route de l’organisation, visant à garantir une libre circulation accrue des citoyens au sein de l’espace sahélo-sahélien. Les passeports actuels arborant le logo de la CEDEAO resteront valables jusqu’à leur date d’expiration, assurant ainsi une transition fluide pour les détenteurs.

Alors que la menace terroriste et la criminalité transnationale organisée continuent de peser lourdement sur la stabilité du Sahel, l’Alliance des États du Sahel (AES), regroupant le Niger, le Mali et le Burkina Faso, franchit une étape décisive dans la mutualisation de ses efforts de défense. Dans un entretien diffusé ce mardi 21 janvier 2025 par la télévision nationale RTN, le ministre d’État, ministre de la Défense nationale, le général Salifou Modi, a annoncé la mise en place imminente d’une force militaire conjointe. Forte de 5 000 hommes et dotée de moyens terrestres, aériens et de renseignement, cette force est sur le point d’être opérationnelle.

Dans un entretien exclusif, le ministre d’État, ministre de la Défense nationale, le général Salifou Modi, a fait le point sur les 18 mois de mise en œuvre de sa lettre de mission, confiée par le président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le général Abdourahamane Tiani. Retour sur les avancées sécuritaires réalisées depuis les événements du 26 juillet 2023 et les défis restants. Dans cet exercice, le ministre de la Défense est revenu sur les efforts pour renforcer la sécurité nationale après une période de "désordre sécuritaire". Retour sur les avancées sécuritaires réalisées depuis les événements du 26 juillet 2023 et les défis restants.

Dans un entretien exclusif sur Télé Sahel ce mardi 21 janvier 2025, le ministre d’État, ministre de la Défense nationale, le général Salifou Modi, a fait le point sur la mise en œuvre de sa lettre de mission, confiée par le président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le général Abdourahamane Tiani. Après 18 mois à la tête du ministère, il a dressé un bilan optimiste de la situation sécuritaire, tout en appelant à une mobilisation nationale face aux défis persistants. Le ministre a salué les progrès réalisés depuis le 26 juillet 2023, mais dénoncé les embargos et les menaces qui entravent les efforts de défense. Retour sur les déclarations marquantes de cet entretien. Retour sur quelques déclarations marquantes de cet entretien

Dans un contexte de recompositions géopolitiques majeures en Afrique de l’Ouest, le Togo laisse entrevoir une éventuelle adhésion à l’Alliance des États du Sahel (AES), un rapprochement que les observateurs avertis avaient déjà anticipé. Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères togolais, a confirmé cette possibilité lors d’une interview diffusée jeudi 16 janvier sur Voxafrica, soulignant que l'intégration du pays à cette alliance stratégique n’était pas exclue. « C’est la décision du président de la République, mais ce n’est pas impossible », a-t-il précisé, tout en mettant en avant le soutien présumé des populations togolaises à une telle initiative : « Demandez aux Togolais, vous verrez qu’ils diraient oui ». Cette déclaration confirme la posture en faveur d’un rapprochement avec les États membres de l'AES, en particulier face aux bouleversements régionaux actuels.

Le Niger renforce sa position sur la scène énergétique internationale grâce à un partenariat stratégique avec le projet WAPCO/Niger. Le Ministère de la Défense Nationale et le projet WAPCO ont signé ce mardi 14 Janvier 2025, des accords cadres et d'application pour la sécurisation des opérations pétrolières, visant à protéger les infrastructures clés du pays, dont le pipeline vital pour son économie. Cette initiative survient dans un contexte où les infrastructures du pipeline Niger-Bénin, d'une longueur totale de 1982 km, dont 1298 km au Niger et 684 km au Bénin, font régulièrement l'objet de sabotages et d'attaques menées par des individus malveillants.