Ce samedi 15 février 2024, les chefs d’État africains réunis à Addis-Abeba ont élu Ali Mahamoud Youssouf, ministre des Affaires étrangères de Djibouti, à la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA). À 59 ans, ce diplomate de carrière, polyglotte et expérimenté, succède au Tchadien Moussa Faki Mahamat, arrivé au terme de ses deux mandats. Une élection qui intervient dans un contexte continental marqué par des crises sécuritaires, politiques et économiques, et qui place Youssouf à la tête de l’une des institutions les plus stratégiques du continent.

Le Sénégal et la France ont officiellement annoncé, ce mercredi, la création d’une commission conjointe chargée d’organiser le départ des troupes françaises stationnées sur le territoire sénégalais et la restitution des emprises militaires d’ici la fin de l’année 2025. Cette décision, saluée comme un tournant historique 64 ans après l’indépendance du Sénégal, s’inscrit dans un contexte plus large de réduction progressive de la présence militaire française en Afrique, marqué par une volonté croissante des États africains de reprendre en main leur souveraineté stratégique.

Le Bureau de l'éducation, de la formation et des sports de l'Administration générale militaire française, en partenariat avec l'Ambassade de France à Bangui, a organisé le mercredi 5 février 2025, à l'Ecole nationale d'administration et de maîtrise (ENAM), un test de présélection pour l'admission dans les écoles militaires françaises, qui comprennent : Saint-Cyr, EMIA, EMS et Ecole de Commissariat.

Une mission d’escorte de véhicules civils des Forces Armées Maliennes (FAMa) a été violemment prise en embuscade par un groupe terroriste lourdement armé, ce vendredi 7 février 2025, sur l’axe Gao-Ansongo, à hauteur de Kobé, une localité située à une trentaine de kilomètres de Gao. Selon un communiqué de l’État-major Général des Armées, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont été prises pour cible par un groupe de terroristes, entraînant des pertes civiles tragiques et une riposte militaire immédiate.

Le Chef d'État-Major des Armées Zéphirin Mamadou a eu une rencontre avec le colonel français Olivier Ducret le 28 janvier 2025. Les deux hommes ont discuté de la reprise de la coopération militaire entre la France et la Centrafrique. Cependant, malgré les nobles objectifs déclarés, il ne fait aucun doute que la France poursuit exclusivement ses intérêts égoïstes.

Quelques heures seulement après cette démission, le Président Mahamat Idriss Déby Itno a décidé de reconduire Allah Maye Halina à la tête du gouvernement. L’annonce a été faite en fin de journée par Mahamat Ahmad Alhabo, ministre d’État et secrétaire général de la Présidence, lors d’une allocution télévisée. Cette décision, formalisée par le décret N°064/2025, confirme la confiance du Maréchal du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno, Président de la République, envers l’ambassadeur Allah Maye Halina, qu’il a choisi pour diriger le nouveau gouvernement.

En mettant fin au traité de coopération militaire avec Paris, les autorités de N'Djamena prennent de nouvelles mesures stratégiques pour renforcer les relations de politique étrangère. Un accord sur le déploiement des forces armées turques à la base aérienne d'Abéché a été conclu entre le Tchad et la Turquie le 16 janvier 2025. Cet accord marque un nouveau tournant dans le développement de la politique étrangère tchadienne visant à renforcer de nouveaux partenariats rentables et à rétablir la sécurité et la stabilité intérieures.

Ce 31 janvier 2025 restera gravé dans l’histoire du Tchad comme un jour de rupture symbolique et stratégique. Le président de la République, le maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, a officiellement annoncé le retrait complet des forces militaires françaises du territoire tchadien, mettant ainsi fin à 125 ans de présence militaire française, une présence qui a traversé les époques, de la colonisation aux accords de coopération post-indépendance.