Instabilité sociopolitique au Niger
Crise politique Ou pas ? En tout cas la chambre des représentants a cessé de fonctionner normalement depuis plus de deux semaines à Niamey. l`heure est grave et déplorable, aucune solution ou une sortie de crise n`arrive pas à une ouverture pour le problème du renouvellement du bureau parlementaire.
On peut compter sur les doigts d’une seule main les pays africains qui peuvent se targuer d’avoir connu une longue stabilité sociopolitique, le Niger notre cher pays ne fait pas exception. Or celle ci est une condition sine qua non du développement. Le Niger souffre de la faiblesse de son organisation sociale et politique. Tant et si bien que la conjugaison des conflits internes et des appétits voraces externes que suscitent ses richesses ne sont pas pour la prémunir de crises plus ou moins graves.
L’une des raisons à cette instabilité chronique et récurrente est la difficulté à s’approprier les principes de la démocratie durable. Qu’ils accèdent au pouvoir, au pire par des élections passablement démocratiques, ou des alliances de contre nature pouvant conduire en péril les valeurs démocratiques durement acquises.
le cas du Niger d'aujourd'hui est la devant Nous. Un pays Où les députes peinent à élire ses membres durant des semaines par manque de cultures démocratique et de mauvaise volonté .un pays Où les élus s`insultent de père et mère, Où L'hémicycle de l'Assemblée est devenu un ring de boxe, Un pays Où les syndicalistes veulent bloquer leurs travaux pour des doléances non satisfaites. Où les élèves et Etudiants cassent tout sur leurs passages. le désarroi se constate de jour en jour. la politique n`est pas une religion, en politique on dit jamais non, comme aimait le dire le feu Moumouni Djermakoye . Rien n`est tard pour cela une solution à cette crise est imminente et elle doit venir incessamment, notre classe politique joue sa dernière carte car la mise en péril de notre jeune démocratie cette fois si Signifierait automatiquement leur arrêt de mort politique.
Les chefs d’Etat africains et les acteurs politiques finissent la plupart du temps par succomber à la tentation de la dictature. Grâce à l’absence du patriotisme, à la corruption, à l’analphabétisme d’une grande partie des peuples, au clientélisme, au culte de la personnalité. Toute chose qui engendre des conflits sociopolitiques. De manière inconsciente ou non, nos acteurs politiques sont eux mêmes des usines à dictateurs.
Zaroumey Mahamadou
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