Ainsi front, front, front ? (Par Ismael Souleymane)
Le Général Tarka, lors de son discours à l’occasion de la Fête de la Concorde a enfin dit les choses telles qu’elles se pensent au sommet de l’Etat et partagés dans la population nigérienne. Il a été cash, sans langage tortueux que l’on appelle parfois la Diplomatie. C’est un soldat et il sait ce que perdre des hommes veut dire. Il sait ce que c’est apprendre à une veuve, à une mère la disparition d’un mari, d’un fils.
Son expérience, loin des climatiseurs parle pour lui.
C’est un chef qui ne s’embarrasse pas de mots. Il va droit au but, il dit les choses.
Alors, les trolls « panafricons » s’émeuvent.
Leur irritation vient du fait que celui qui a prononcé ses paroles est à l’inverse d’eux, cachés anonymement derrière leur écran, une personne qui est déjà allé sur le terrain donc difficilement critiquable sous cet angle là.
Oui le Niger se retrouve bien seul dans la zone des trois frontières, surtout celle du Mali ou plutôt selon les termes employés celle avec le terrorisme. Il s’appuie sur des coopérations africaines, européennes et américaine et s’en félicite ouvertement.
Mais il faut dire la vérité.
Menaka n’est plus tenue par les autorités du pays appuyé par leurs « vrais faux » instructeurs de Wagner. Des milliers d’habitants sont encerclés.
Des gens bloquent la route sur l’axe Gao-Niamey pour protester contre l’insécurité dont elles sont victimes.
Malgré cela, les réseaux sociaux se targuent d’avoir des résultats sur le terrain mais ils sont où ? Des images de drones, non datées, non localisées relatent des exploits fantômes.
Le Général Tarka sait lui ce qu’est le terrain et sa réalité.
Il sait ce qu’est la guerre.
Et il l’a rappelé bien fermement.
Ismael Souleymane
Commentaires
On peut dire tout
il jetera l'
DIS!
Quel front , il a
DIS!
Quel front , il a