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 Lancement solaraisation MIG Niamey 24 09 2024

Dans le cadre de la lutte contre le changement climatique et de la réduction des coûts énergétiques des infrastructures sanitaires, la maternité Issaka Gazobi (MIG) de Niamey a bénéficié, ce mardi 24 septembre 2024, d’un soutien majeur avec le lancement de la solarisation de ses infrastructures. Cette initiative, soutenue par l'UNICEF et le ministère de l’Énergie, vise à garantir la continuité des soins en néonatalogie et au bloc opératoire, deux services essentiels pour les mères et leurs nouveau-nés avec des panneaux Solaires de 700 KWc, des Batteries Lithium de 340 KWh et des Onduleurs 120 KW. Grâce à la solarisation, l’approvisionnement en électricité sera désormais stable, réduisant ainsi les interruptions potentielles qui pourraient mettre en danger les patients lors des accouchements et des interventions médicales, tout en garantissant un meilleur service aux patients et au personnel.

 

Zeyna commission0

 

L’UNICEF, à travers ce projet, poursuit son engagement en faveur de l’amélioration des infrastructures de santé au Niger. Ce soutien s'inscrit dans une vaste initiative visant à électrifier durablement les centres de santé. Depuis 2021, l'UNICEF a déjà fourni des équipements solaires à 306 Centres de Santé Intégrés, ainsi que 939 frigos solaires pour la conservation des vaccins, garantissant des services de santé essentiels dans l’ensemble du pays. Alors que l'impact du changement climatique sur la santé, notamment celle des enfants, est indéniable, ce projet marque un point de départ vers des solutions durables qui se poursuivront dans les années à venir. 

L'événement s'est tenu en présence du ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, le Médecin-colonel major Garba Hakimi ; de la ministre de l'Énergie, Pr. Amadou Haoua ; et de la représentante résidente de l'UNICEF au Niger, Mme Djanabou Mahondé. Étaient également présents les conseillers techniques du ministère de la Santé publique, le Secrétaire Général du ministère, le Directeur Général de la Santé publique, le Directeur Général des Inspections des Services, ainsi que les Directeurs Généraux du ministère, le Président du Conseil d'Administration de la Maternité Issaka Gazobi, le Directeur Général de cette maternité. Parmi les invités figuraient le Coordonnateur de la cellule d'appui aux infrastructures énergétiques urbaines et périurbaines du ministère de l'Énergie, le personnel administratif et technique des ministères de l'Énergie et de l'UNICEF, ainsi que le personnel de la Maternité Issaka Gazobi. Des résidents, des médecins en formation de chirurgie de district, des étudiants des différentes écoles de formation et de nombreux autres invités étaient également présents.

 

Électrification solaire à la Maternité Issaka Gazobi : un pas majeur pour la santé maternelle et infantile au Niger

C'est avec une immense gratitude que le Pr. Madi Nayama, directeur général de la maternité Issaka Gazobi, a accueilli les personnalités présentes lors de la cérémonie de réception des équipements d'électrification solaire, marquant une avancée significative pour la santé maternelle et infantile au Niger. En commençant son mot de bienvenue, le Pr. Nayama a rendu grâce à Allah pour la tenue de cet événement, qui a été possible grâce au soutien du Ministère de l’Énergie et de l’UNICEF Niger.

Il a exprimé sa reconnaissance pour les efforts continus du ministre dans le domaine de la santé. Il a notamment souligné l’importance du décret n° 2024-538/P/CNSP/MSP/P/AS, récemment adopté, qui réduit les tarifs des prestations de santé et garantit la prise en charge gratuite de tous les types d'accouchement. « Ce décret contribuera à réduire le pronostic maternel et périnatal au Niger », a-t-il affirmé, tout en remerciant le ministre pour son soutien inestimable.

De plus, le directeur général a rappelé l'impact positif de ce décret sur l'affluence croissante des patientes et des nouveau-nés dans les structures de santé. Il a mis en lumière les performances de l'équipe médicale de la maternité, qui a égalé un record de 25 interventions opératoires majeures en une seule journée. « Nous enregistrons jusqu'à 48 admissions en urgence et 18 accouchements par voie basse par jour », a-t-il précisé.

Pour souligner l'importance de cette cérémonie, le Pr. Nayama a ensuite salué l'engagement de Son Excellence, le Professeur Haoua Amadou, Ministre de l'Énergie, pour son soutien à l'électrification solaire. Il a mis en avant les bénéfices de cette initiative pour le personnel médical et la prise en charge des patientes, en déclarant : « Les lampadaires et projecteurs solaires, très lumineux la nuit, apportent un éclat particulier à notre institution ». Il a également remercié l'UNICEF pour son rôle clé dans cette transformation.

Transitionnant naturellement vers la suite de l’événement, c’est avec enthousiasme que Mme Djanabou Mahonde, représentante de l’UNICEF au Niger, a pris la parole lors de la cérémonie de lancement de l’électrification solaire de la maternité Issaka Gazobi. D’emblée, elle a partagé son impression : « C’est un honneur et un plaisir pour moi de prendre la parole au nom de l’UNICEF et en mon nom propre », a-t-elle déclaré, saluant le travail acharné mené par la maternité. « La visite de la maternité m’a permis de découvrir la qualité des soins prodigués pour la santé de la mère et de l’enfant. J’en suis impressionnée ! »

Djanabou Mahonde 24 09 2024

Mme Mahonde a ensuite souligné que cette réalisation témoigne une fois de plus de la ferme volonté du Gouvernement d’améliorer les services de santé au profit des populations. Elle n’a pas manqué de féliciter les responsables de la maternité, tout en insistant sur l'importance des efforts quotidiens : « Je félicite et encourage également les prestataires qui œuvrent jour et nuit pour assurer une prise en charge adéquate des urgences obstétricales et néonatales ».

Sur la question de l'énergie, elle a abordé la pression budgétaire liée à la consommation élevée des appareils médicaux modernes. « C’est pourquoi, quand j’ai été interpellée par Madame la ministre de l’Énergie à mon arrivée au Niger, j’ai pris l’engagement d’accompagner le Ministère dans la solarisation des structures sanitaires », a-t-elle rappelé.

L’approche modulaire a été privilégiée, explique-t-elle, pour installer des équipements solaires service par service, en mettant l'accent sur les départements sensibles, tels que la néonatalogie et le bloc opératoire. Ce projet n’est pas un coup isolé, mais bien le point de départ d’un engagement à long terme.

Pour illustrer l'impact de l'UNICEF, Mme Mahonde a également précisé les réalisations passées de l’organisation : « Entre 2021 et 2023, nous avons électrifié 306 CSI et fourni 939 frigos solaires aux centres de santé », a-t-elle détaillé, chiffrant cet investissement à plus de 4 milliards de FCFA. L’UNICEF a également financé 51 Points d’Eau Moderne solaires, desservant une population de plus de 25 000 habitants.

Dans son allocution, elle a aussi mis l'accent sur l'impact du changement climatique sur la santé des enfants, insistant pour que les statistiques nationales mesurent ces effets. « Je fais aujourd’hui un plaidoyer pour que l'impact du changement climatique sur les enfants, comme les inondations récurrentes, soit quantifié et documenté », a-t-elle affirmé.

En conclusion, la représentante de l'UNICEF a renouvelé l’engagement de l’organisation à rester aux côtés du Gouvernement du Niger pour améliorer la santé, la nutrition et l'éducation des enfants dans un environnement sain. « L'UNICEF reste mobilisé », a-t-elle assuré, avant d’exprimer sa gratitude envers les donateurs pour leur soutien inestimable.

 

L'Énergie solaire au service de la vie des mères et des nouveau-nés de la maternité Issaka Gazobi

Lors de la cérémonie de lancement du projet de solarisation de la salle Néonatalogie de la Maternité Issaka Gazobi (MIG), Mme le Professeur Haoua Amadou, Ministre de l'Énergie, a exprimé sa gratitude envers les organisateurs et les partenaires présents. Elle a commencé par saluer l’UNICEF et le Professeur Madi, Directeur Général de la MIG, pour leur engagement dans l'amélioration des conditions de soins médicaux au sein de l’établissement.

Dans un élan d'enthousiasme, elle a déclaré : « Je tiens à féliciter l'UNICEF pour sa disponibilité et son soutien dans ce projet, qui vise à apporter un sourire à ces femmes et à leurs bébés grâce à la solarisation de notre maternité ». Elle a souligné que cette initiative s'inscrit parfaitement dans les enjeux actuels liés à l'énergie et à la santé dans les infrastructures communautaires.

Tout en se projetant vers l'avenir, elle a insisté sur la nécessité d'intensifier les efforts pour encourager l'utilisation des énergies renouvelables, notant que la MIG a déjà constaté une réduction de sa facture d'électricité grâce à cette solarisation. « Cela permettra à l'institution de mieux gérer ses multiples dépenses quotidiennes », a-t-elle précisé.

Haoua Amadou Ministre Energie

En réponse aux défis actuels, la ministre a fait état des mesures mises en place par son ministère pour atténuer les problèmes liés aux coupures d'électricité fréquentes qui perturbent le fonctionnement des établissements sanitaires de la capitale. « Les événements du 26 juillet 2023 ont mis en évidence la crise énergétique à laquelle nous faisons face. Cependant, grâce à la résilience des Nigériens et à l'engagement de notre gouvernement, nous avons pu réagir rapidement », a-t-elle expliqué.

La ministre a également annoncé des projets passés de solarisation à la MIG, dont l'installation de lampadaires et de systèmes photovoltaïques. « Ces initiatives montrent notre volonté de garantir une énergie stable et de haute qualité pour nos infrastructures de santé », a-t-elle ajouté.

Puis, avec détermination, elle a évoqué le projet en cours de solarisation de la salle Néonatalogie, qui inclut l'installation de panneaux solaires de 700 KWc, des batteries Lithium de 340 KWh et des onduleurs de 120 KW. « Ce projet, entièrement financé par l'UNICEF, permettra de répondre aux besoins en autonomie énergétique de cette salle vitale », a-t-elle précisé.

Pour conclure son intervention, la ministre a exprimé son espoir de renforcer la coopération avec l'UNICEF et a lancé un appel à tous les partenaires de développement pour soutenir le Niger dans son programme de solarisation. « Ensemble, nous pouvons améliorer l'accès à l'énergie dans nos infrastructures communautaires, contribuant ainsi à la réalisation des Objectifs de Développement Durable », a-t-elle conclu, soulignant l'importance de ce partenariat pour l'avenir énergétique du pays.

Suite à cette allocution inspirante, le Colonel major Docteur Garba Hakimi, Ministre de la Santé Publique, a exprimé sa satisfaction et son enthousiasme. « C'est avec un immense plaisir que je m'adresse à vous aujourd'hui. Ce projet, rendu possible grâce à l’appui du Ministère de l'Énergie et de l’UNICEF Niger, représente une avancée significative dans notre engagement envers la santé maternelle et infantile », a-t-il déclaré.

Mettant en lumière l'importance de cette initiative, le ministre a souligné l'installation de 20 lampadaires solaires et de 10 projecteurs, garantissant ainsi l’autonomie énergétique de l’ensemble des services sensibles de la maternité. « Ces équipements ne se contentent pas d’alléger les coûts d’électricité ; ils assurent également des conditions d’accueil optimales pour les femmes et les enfants », a-t-il ajouté.

En faveur d'une action collective, Dr Hakimi a insisté sur la collaboration entre les différents ministères et l’UNICEF. Revenant sur l’importance du soutien, il a également remercié Son Excellence le Premier Ministre pour avoir facilité cette coopération. « Nous devons travailler ensemble, établir des liens de confiance et des partenariats solides pour le bien de notre population. Nous sommes déterminés à poursuivre cette collaboration afin d'apporter un soutien accru à nos structures de santé », a-t-il affirmé.

En conclusion de son intervention, le ministre a exprimé sa gratitude au nom des plus hautes autorités du pays, en remerciant tous les partenaires qui soutiennent le système de santé, en particulier l’UNICEF. 

 

Électrification Solaire au Niger : l'UNICEF transforme les soins de santé et l'accès à l'eau pour un développement durable

Ce projet fait partie d'une initiative plus large de l'UNICEF, qui depuis 2021, s'engage activement à électrifier de nombreuses structures sanitaires à travers le Niger. À ce jour, l’UNICEF a fourni des équipements solaires à 306 Centres de Santé Intégrés (CSI), couvrant environ 25 % des CSI du pays, pour un coût total de 2,6 milliards FCFA. De plus, l’organisation a équipé les centres de santé avec 939 frigos solaires, essentiels pour la conservation des vaccins, d'une valeur de 1,5 milliard FCFA.

En plus de la solarisation des centres de santé, l'UNICEF a également contribué à l'installation de 51 Points d’Eau Moderne solaires, touchant ainsi plus de 25 000 habitants, pour un coût de plus de 1,1 milliard FCFA. Ces infrastructures fournissent une eau potable essentielle aux populations rurales et réduisent leur dépendance à l’énergie fossile.

Le lancement de la solarisation de la maternité Issaka Gazobi marque donc une nouvelle étape dans la quête d'un développement durable au Niger, où l'innovation énergétique est mise au service de la santé publique. Le projet renforce la résilience des services de santé face aux aléas climatiques, tout en réduisant les coûts énergétiques, offrant ainsi des soins de qualité en continu pour les mères et leurs enfants.

Remise cadeau ministre energie et Representante Unicef

La cérémonie, pleine de couleurs, s'est poursuivie par la remise de cadeaux symboliques à plusieurs personnalités, dont le Professeur Haoua Amadou, Ministre de l'Énergie, Mme Djanabou Mahondé, représentante résidente de l'UNICEF au Niger, et M. Balla Marmane Rabiou. Elle s'est conclue par une visite guidée des différents services de la maternité.Lancement solaraisation MIG Niamey 24 09 2024 BIS4Lancement solaraisation MIG Niamey 24 09 2024 BIS4

Moustapha Siddo (actuniger.com)



Commentaires

0
Bagobiri Dan Bouzou
1 semaine ya
Maternité "Issaka???? Oui????
Depuis quand une université digne ose-t-on lui affecter le nom d'un wanzam griot?
Nos ancetees Askia, kaocène et Ousmane Dan Fodio se remuent dans leurs tombes sacréea
Quel affront, quel sacrilège...
Pauvre Niger dirigé par des revanchards ataviquement compxés avides de vengeace....
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0
Justice au Peuple
1 semaine ya
Maternite Issaka Gazobi, du nom de Docteur Gazobi pour tout ce qu'il a accomplit pour cette maternite et toutes les meres qui y ont sejourne. Respect et honneur à cet illustre wanzan griot comme tu l'appelles.
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TOTO A DIT
1 semaine ya
Merci pour ce éclairage !!!

TOTO A DIT ignorait que ce soit à l'honneur et hommage à un homme du sérail médical qui s'est dévoué pour la cause du bien être des autres ...

TOTO A DIT avait toujours pensé par GAZOBI , c'était juste une dénomination distinctive. trouvée...

Again THANKS 👍
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1
TOTO A DIT
1 semaine ya
:eek: :eek: WANZAM ....GRIOT.... :o :o
Quelle vision embryonnaire du monde!!!

La stratification sociale ou l'appartenance à un groupe est il un péché ou un crime ...
Ne dit on que l'union fait la force , et la diversité reste un atout ....

Et pourtant quand parmi vos colons , il s'avère des bâtards , des Pédé et autres cela n'émeut point , quand ils émettent des instructions les autres nonobstant leur rôle dans la société courent haletant , dans tous les sens ...

Mais de quoi se mêle TOTO A DIT..... :-?
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1
TOTO A DIT
1 semaine ya
:eek: :eek: MAIS , il est digne selon toi d'affecter un nom de colon ou ses descendants à une entité ou des ouvrages publics tels CHARLES DE GAULE, CHIRAC et autres quand il y a SARANOUIA, SAMORY , BEHENZIN ou CHAKA ZULU ....par exemple ...

Quelle dignité de toilette ! 8)
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1
Justice au Peuple
1 semaine ya
Le delinquant criminel issoufou mahamadou doit rendre compte de ses crimes abjects contre le Niger et son peuple. La place d'un miserable voleur n'est pas dans une villa au bord du fleuve protege par la force publique ni dans des jets prives et encore moins dans des hotels de luxe des grandes capitales du monde mais dans une prison de tres haute securite soumis au meme regime que le citoyen lambda nigerien qu'il a vole. tiani, un delinquant recidiviste qui a trahi son pays au profit de la france pour de l'argent, un voyou qui a trahi ses camarades de presque 40 ans d'aventure politique juste pour de l'argent, un tel rat trahira toujours et toujours et vous serez sa prochaine victime. L'histoire ne ment jamais car elle se repete toujours. A bon entendeur, salut.
Like J'aime like haha 2 Répondre | Signaler ce commentaire
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maimouna
1 semaine ya
renaissance a fait reculer le niger de 50 ans ;pourtant dans la sous-region partout c est la solarisation jusqu dans les villages exemple a dakar l accouchement sans electricitè est un mauvais souvenir
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TOTO A DIT
1 semaine ya
8) 8) La Chefferie Mossi à l'épreuve de l'administration coloniale française... et à TOTO A DIT de dire et déduire par seulement circonscrite à celle Mossi , mais transposable dans toutes les ex colonies françaises. et partage :

Après la conquête coloniale, place à l’administration des territoires. Contrairement aux colonies anglaises, celles françaises ont subi le direct rule, l’administration directe. Dans ce système, le colon s’est appuyé sur les chefferies traditionnelles comme intermédiaires pour mener à bien son entreprise coloniale. Les chefs coutumiers ont joué un rôle de maintien d’ordre autant qu’un rôle économique. Comment la chefferie mossi a-t-elle utilisée dans le cadre de l’administration du territoire conquis ?

Nous retraçons quelques éléments avec Pr Jean-Baptiste Ouedraogo, socio-anthropologue, chercheur au CNRST.

A suivre
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1
TOTO A DIT
1 semaine ya
Suite 1

La chefferie mossi à l’épreuve de l’administration coloniale française
Un rôle d’ordre, de veille et de justice

Très vite, le pouvoir colonial ne tarda pas à comprendre que le recours aux chefferies traditionnelles mossi, hiérarchiquement bien organisées, était indispensable à la bonne administration des territoires nouvellement conquis, d’autant plus que plusieurs royaumes étaient déjà affaiblis par des querelles incessantes entre les prétendants au « naam ».
Du reste, I’Administrateur en chef des colonies, commandant le cercle du Mossi, le reconnaissait explicitement à travers une correspondance administrative adressée le 4 novembre 1916 à monsieur le Résident de Kaya :

« l’organisation mossi simplifie, facilite l’administration du pays mossi ; et il y a lieu de s’en servir en conservant aux chefs leur autorité et en passant par leur intermédiaire pour tous les ordres à transmettre à la population… »
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1
TOTO A DIT
1 semaine ya
Suite 2

Donc « faute de cadres administratifs et d’une connaissance des régions administrées, les Français étaient obligés de s’appuyer sur les autorités locales traditionnelles… Progressivement les chefs traditionnels mossi deviennent des administratifs de second rang, des instruments de commandement » fait remarquer Jean-Yves Marchal, auteur du livre chronique d’un cercle de l’AOF, Ouahigouya.

Pour exercer son commandement sur les Mossis de la région, l’administration coloniale procéda à sa réorganisation par arrêté n° 3206 du lieutenant-gouverneur de la Côte d’Ivoire, officier de la Légion d’honneur, monsieur Reste, le 1er octobre 1934, lorsque les territoires qui constituaient le Burkina actuel étaient rattachés au SOUDAN FRANÇAIS (ACTUEL MALI), au NIGER et à la CÔTE D’IVOIRE.

L’organisation de la région placée sous l’administration coloniale comprenait donc :
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1
TOTO A DIT
1 semaine ya
Suite 3

1. Des chefs de villages indépendants relevant d’un chef de canton et des villages indépendants assistés d’une « commission villageoise » ;

2. Des chefs de quartiers assistés d’une «commission de quartier » :

3. Des chefs de cantons assistés d’une «commission cantonale et le cas échéant des chefs de provinces assistés d’une «commission provinciale ».
Il est ici entendu que le village représentait I'unité administrative traditionnelle et regroupait l’ensemble de la population y habitant et tous les terrains qui en dépendaient.

Le chef de village était désormais nommé par l’administrateur commandant la région sur proposition du collège des notables du village réunis en
«commission villageoise», alors que ceux-ci, en vertu des pouvoirs qui leur étaient conférés par la coutume, désignaient en conclave le chef de village parmi plusieurs candidats.
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1
TOTO A DIT
1 semaine ya
Suite 4

L’Administrateur POUVAIT aussi DESIGNER d’office un CHEF DE VILLAGE ou le DESTITUER.

Sur le plan sanitaire, le chef de village était chargé de signaler au chef de canton, les cas de maladies contagieuses constatées (rougeole, variole…) et d’isoler les malades. Il surveillait l’abattage des animaux de boucherie et signalait les épizooties(
épidémie de maladie touchant plusieurs animaux d'une même espèce en même temps, N.B. les guillemets sont un rajout de TOTO A DIT).

Sur le plan de la Justice, le Chef de village était, selon la coutume et les textes réglementaires, investi en matière civile et commerciale du pouvoir de concilier les parties.

Enfin, le Chef et les habitants du village devaient satisfaire à toutes les obligations imposées par les autorités en ce qui concerne l’application des règlements administratifs.
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1
TOTO A DIT
1 semaine ya
Suite 5

Dans les centres urbains, les attributions des chefs de villages étaient confiées à des chefs de quartier nommés par le lieutenant-gouverneur, sur proposition du commandant de cercle ou de l’administrateur-maire. Les chefs de quartier étaient assistés d’une commission de quartier qui fonctionnait de la même manière que les commissions villageoises.

Quant au canton, il était constitué par un groupement de villages et des territoires qui en dépendaient. Il était créé par arrêté du Lieutenant- Gouverneur, après avis du Commandant de cercle.

Le Chef de canton était placé sous l’autorité d’un agent de l’administration de la colonie. Les chefs de canton étaient désignés par le Lieutenant-gouverneur sur proposition du commandant de cercle.

Un rôle économique

Outre le rôle de police générale que jouait le chef de village, celui-ci détenait également un rôle économique de première importance :
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1
TOTO A DIT
1 semaine ya
Suite 6
il devait veiller à la protection des cultures, des plantations et des récoltes, en empêchant notamment qu’elles fussent abîmées par les feux de brousse, le bétail de passage, etc.
Il devait aussi empêcher la divagation des animaux sur les terrains de culture, les grandes routes et en particulier sur les portions de route qui traversent son village.
Il lui revenait l’entretien des pépinières établies sur le territoire de son village ;
il devait assurer l’autosuffisance et la sécurité alimentaires des populations placées sous son Autorité.

Un auxiliaire et non un fonctionnaire

Cependant, I'Administration coloniale avait pris le soin de faire du Chef traditionnel un auxiliaire et non un fonctionnaire.

« Fonctionnariser les chefs traditionnels ne serait une solution satisfaisante ni pour eux ni pour nous. Dans la complexité des règlements administratifs des classes et tableaux d'avancement ,
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1
TOTO A DIT
1 semaine ya
Suite 7

I’Institution Traditionnelle perdrait l’originalité qui fait sa force et sa raison d’être… le Chef peut et doit au contraire trouver dans l’exercice moderne des ressources légitimes et contrôlables… Il doit par son effort participer au développement socio-économique de sa région », note la LETTRE CIRCULAIRE N°477 D’OCTOBRE 1947 du Gouverneur de la Haute-Volta.

Monsieur VAN VOLENHOVEN, Gouverneur général de l’Afrique occidentale française en 1917, avançait les raisons suivantes pour ne pas fonctionnariser les Chefs Traditionnels :
« Le lien qui unit en pays noir le Chef à ses Administrés est un lien infiniment complexe, moral plus qu’administratif ».

Il est certes vrai que d’un chef à l’autre, aucune comparaison n’est guère possible, chaque chef exerçant son autorité et son influence sur une collectivité territoriale précise.
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1
TOTO A DIT
1 semaine ya
Suite 8

De ce fait et à la différence des fonctionnaires, les chefs ne sauraient se soumettre à la mobilité qu’impose l’administration. Il fallait surtout éviter de confier une chefferie traditionnelle mossi à un fonctionnaire, même s’il avait été désigné par la coutume : on est fonctionnaire ou on est chef traditionnel ; le choix était clair et le cumul des pouvoirs n’était guère toléré.

En créant désormais de nouvelles conditions de reconnaissance et d’évolution des chefs traditionnels mossi au regard du droit administratif français,
le colonisateur ne se ralliait pas seulement des auxiliaires administratifs, fussent-ils de second rang.
Il s’assurait également la subordination de l’ensemble des populations mossi dont la loyauté à leurs chefs était quasi-totale, ce qui lui permettait de contrôler et de gérer à son profit exclusif toute la production agricole et pastorale.
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1
TOTO A DIT
1 semaine ya
Suite 9 et fin

D’où les enjeux politiques et économiques de l’action administrative coloniale.

Références :
- Jean-Baptiste Ouédraogo : « Les enjeux politiques et économiques dans les rapports chefferies traditionnelles mossi-administration coloniale dans le Sanmatenga », in « Burkina Faso : cent ans d’histoire, 1895-1995, Karthala, 2003, p 838
– Elikia M’Bokolo, l’Afrique au XXe siècle, le continent convoité, 1985, Seuil, p145

:D :D Et à TOTO A DIT de se demander et vous demander , parlant justement de Griots , des personnages comme BOB MARLEY, LUKE DUBE, FELA ANÍKÚLÁPÓ KUTI,
JAY Z ou sa femme BEYONCÉ ou un MICKAEL JACKSON , sont ils des Griots ou des Chanteurs ???

Qui ne reverrait d'être à leur place ou de se grouiller pour les saluer , leur tendre la main ou prendre des photos OP.....

Just saying ......

Si quelqu'un n'agrée pas ....TOTO A DIT est tout ouï et curieux de le lire .... 8) 8) :zzz
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