Burkina Faso : tentative de coup d’Etat déjouée contre le capitaine Ibrahim Traoré
Deux (2) mois seulement après sa prise du pouvoir en renversant le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, l’actuel président de la transition burkinabé, le capitaine Ibrahim Traoré a été visé par une tentative de coup d’Etat. L’information a été donnée par l’intéressé lui-même ce jeudi 1er décembre 2022, lors d’une rencontre avec des organisations de la société civile.
L’homme fort du 30 septembre 2022, a informé ses interlocuteurs qu’une tentative de coup d’Etat a bel et bien eu lieu, le lundi 28 novembre dernier. Le Président de la transition Burkinabé de porter à la connaissance de ses hôtes que les auteurs de cette action sont connus et que la situation est sous contrôle avant d’indiquer que ces derniers sont pourtant libre de leur mouvement. Si les présumés auteurs de la déstabilisation ne sont pas arrêtés, c’est par souci de préserver la paix et la réconciliation nationale, a notifié l’homme fort de Ouagadougou à ses invités.
Même si il n’a pas cité des noms, le capitaine Ibrahim Traoré a aurai parlé d’une somme importante qui a été partagée entre les présumés putschistes.
Ils étaient d’ailleurs nombreux, les citoyens burkinabé qui ont manifesté leur mécontentement à cette tentative de prise du pouvoir par la force à travers une manifestation organisée à Ouagadougou.
Quelques jours seulement après avoir renversé son prédécesseur et compagnon d’armes, le Lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo, le capitaine Ibrahim Traoré qui a pris le pouvoir le 30 septembre 2022 pour rectifier la transition, le nouvel homme fort du pays des hommes intègres faisait face à des menaces de coup d’Etat qui serait ficelé depuis Lomé, la capitale togolaise. A l’époque, un groupuscule des militaires qui seraient restés fidèles au président déchu ont même été expatriés à Ouagadougou car soupçonnés de préparer un coup d’Etat.
Pour rappel, à moins d’un an, le Burkina Faso a enregistré deux (2) coups d’Etat au moment où le pays fait face à une situation sécurité préoccupante qui menace même l’existence de la nation burkinabé.
Ibrahim Moussa (actuniger.com)
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