Lettre de cette nuit, la deuxième nuit dans un chrono de cinq années calendaires à venir
Monsieur le Président de la deuxième mandature de la septième République du Niger.
Excellence,
En recevant mes sincères félicitations à l’occasion de votre investiture à la magistrature suprême de notre pays, le Niger, je vous prie vivement, de lire cette lettre avec grand effort, car elle paraîtra de dehors, satirique, alors même que de dedans, elle émane d’un esprit critique, quelque peu sertie de vérités, rudes, mais qui veuille que le maître de la Cité soit un homme juste, un vrai père de Nation, un dirigeant au panorama élargi et à la sensibilité salvatrice, vis-à-vis de ce peuple sinon naïf, du moins suffisamment patient, voir résigné.
D’ici je vous concède quelques valeurs, entendu que, tout compte fait, votre personnalité n’est pas fondamentalement indexée.
Je vais tenter d’aller droit au but, en vous invitant à un ciblage efficace de votre premier gouvernement. Je me suis déjà inquiété du premier acte posé (la nomination du même Premier ministre) alors même que c’est cela qu’il fallait éviter à tout prix, pour deux raisons fondamentales : d’abord le fait de s’accrocher à un seul homme, quelque soit ses qualités qui ne peuvent dans tous les cas, être les meilleures dans toute une administration nigérienne peuplée de cadres de la même trempe, voir de bien meilleure facture ; ensuite, pour la personnalité de Brigi elle-même, dont la sagesse avérée devait dissuader de se rasseoir sur ce même siège, car une certaine expérience l’a démontré, si l’on ne choisit pas de partir en temps opportun, on risquerait de déguerpir par soi-même, enfumé par cette ambiance délétère dont la réalité n’est perceptible que par ceux-là qui ont pris du recul de tout ce « hayahaya» politique. Mais, « ce qui est dit est dit. »
On peut rattraper.
Il faut rattraper.
Excellence
Si un sens véritable devait être donné à la main tendue pour la formation d’un gouvernement de vraie Union Nationale, ce sera par le choix de cadres aux valeurs intrinsèques, intègres de surcroit et qui peuplent les partis politiques toutes dimensions et tailles confondues. Il faut refuser le cadre imposé par le parti ou son chef, et porter le choix sur la liste de cadres transmise par la structure. Le dossier de la fonction publique ou de l’employeur attitré servant de première référence. Il faut refuser le nigérien ayant déjà occupé un poste similaire et préférer le nouveau, avec pour objectif pédagogique, l’émulation des autres nigériens, toutes choses imprimant à terme une véritable impulsion de l’administration que toutes autres leçons de vaine morale.
Cette procédure, appliquée sur toute la chaîne des nominations, décèlera les cadres compétents et engagés, capables du décollage tous azimuts de tous ces secteurs grippés et constipés par de minables PAC dont l’intérêt n’a eu pour égal, que la malfaisance de leurs différentes gouvernances.
En guise d’exemple la configuration du bureau de la toute nouvelle Assemblée Nationale est éloquente, un modèle à prendre.
Cette procédure, qui consacrera, peut-être implicitement, la répartition des richesses du pays par cadres interposés, insufflera un tonus évident sur nos futurs actions, car il n’ ya rien de plus injuste et injustifiable que de scléroser notre machine administrative par des cadres enracinés, inamovibles, hier pauvres parmi les pauvres ; aujourd’hui, roulant carrosse.
Délateurs et autres laudateurs, à vos marques !
En faisant publier cette lettre, j’ai pris en compte vos réactions. A vrai dire, c’est contre vous que j’attire la bienveillante attention de Monsieur le Président de la République. En cela je me remémore l’appel, vain, de l’Honorable Hadjia Zabèye………présidente de la Cour Constitutionnelle de l’époque, à l’occasion de la première investiture du président Issoufou. Je disais : appel vain. Car vous avez agi et œuvré cinq années durant ; éloignant le président de vraies valeurs intellectuelles, valeurs muettes, confinées dans une discrétion dont le pendant n’est que leurs efficacités éprouvées, rarement reconnues. Ils sont légion, lointains ou proches observateurs des agissements politiciens.
Voici, Excellence, ce que je crois profondément décliner comme entre autres alternatives à même d’imprimer un changement, que dis-je, des changements indispensables à une reconversion des mentalités des cadres nigériens. Une des voies pour un vrai développement de notre cher Niger.
TADE.
Commentaires
mais ce quoi cette mani
mais ce quoi cette mani
et tout ces conseiller qui pilule a la pr
mais le mal est d
FANTA est une frustr