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seminaire ARCEP BIS

L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (ARCEP) a organisé, ce mardi 23 juillet 2024, à son siège de Niamey, un séminaire sur la contribution des opérateurs de télécommunications (Fixe, Mobile, FAI) à la réduction de la fracture numérique dans le contexte de la sauvegarde de la Patrie. Organisé en collaboration avec le Ministère de la Communication, de la Poste et de l’Économie numérique (MC/P/EN) et l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI), l’objectif de cet atelier d’échanges et de réflexions est d’amener les opérateurs de télécommunications présents sur le marché national à contribuer à la réduction de la fracture numérique dans le contexte actuel d’affirmation de la souveraineté dans toutes ses composantes et en particulier la souveraineté numérique. Au terme des travaux, les participants ont formulé une série de recommandations sur plusieurs aspects, qui sont de nature à accompagner cette dynamique et ainsi contribuer à atteindre les aspirations des autorités et des populations en matière de promotion des TIC au Niger.

 

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La cérémonie d’ouverture des travaux du séminaire a été présidée par le Ministre de la Communication, de la Poste et de l’Économie numérique, M. Sidi Raliou Mohamed, en présence du Directeur Général de l’ARCEP, le Colonel-major Idrissa Chaibou, du Directeur général de l’ANSI, M. Ali Adji, et du Gouverneur de la Région de Niamey, le Général de brigade Assoumane Abdou Harouna. On notait également la présence à l’événement des responsables des opérateurs de téléphonie fixe et mobile ainsi que des fournisseurs d’accès à Internet (FAI), des responsables des associations des consommateurs et des organisations du secteur des TIC, ainsi que celle particulière des membres d’une délégation de l’Agence de Gestion du Fonds d’Accès Universel (AGEFAU) du Mali.

Après le mot introductif du président du Comité d’organisation, Sidati Hassoumi, le Gouverneur de la Région de Niamey a pris la parole pour souhaiter la bienvenue à tous les participants et rappeler le contexte dans lequel se déroule cette rencontre, un an après les événements du 26 juillet 2023 et l’avènement du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). « Il est évident que dans cette valse de notre monde connecté à outrance, le secteur des télécommunications est interpellé, car son rôle dans nos sociétés modernes n'est plus à démontrer dans ce contexte de souveraineté et de sauvegarde de la patrie, c'est-à-dire, de résilience, de sacrifices librement consentis », a déclaré le Général Assoumane Abdou Harouna, qui, après avoir apprécié à juste valeur les missions de l’ARCEP, a appelé l’ARCEP et les régulateurs à œuvrer pour garantir aux populations « un accès rapide et facile à Internet tout en appliquant des tarifs à visage humain ».

Le DG de l’ANSI a aussi pris la parole pour situer les enjeux et perspectives du numérique au Niger, en mettant en exergue les avancées enregistrées ainsi que les défis qui restent à relever pour réduire davantage la fracture numérique au Niger, un objectif où la collaboration et le partenariat entre tous les acteurs du secteur constituent un véritable accélérateur, selon M. Ali Adji.

Les TICS, des leviers de développement et de croissance pour une véritable souveraineté

Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le Directeur général de l’ARCEP a tenu, tout d’abord, à exprimer sa gratitude à tous les participants pour leur présence à ce séminaire placé sous le thème : « Quelle contribution des opérateurs de télécommunications à la réduction de la fracture numérique dans un contexte de sauvegarde de la patrie ? ». Il a ensuite abordé les véritables enjeux qui sous-tendent cette thématique, en particulier dans le contexte actuel de notre pays. « Considérée au départ comme le retard accusé dans le développement des infrastructures de télécommunications et dans l'accès aux technologies, la fracture numérique est perçue aujourd'hui sous l'angle du faible taux de connectés. Il s'agit des inégalités dans l'usage et l'accès aux Technologies de l'Information et de la Communication (TIC), en d'autres termes, c'est le fossé numérique entre riches et pauvres, entre hommes et femmes, entre zones rurales et urbaines », a souligné le Colonel-major Idrissa Chaibou, pour qui « la fracture numérique est donc un défi complexe qui nécessite une approche multifacette. Il ne s'agit pas seulement d'étendre la couverture réseau, mais aussi de rendre les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) accessibles et utilisables par tous. Cela inclut naturellement l'amélioration des infrastructures, la réduction des coûts d'accès et la promotion de l'éducation numérique ».

Selon le DG de l’ARCEP, au 31 décembre 2023, le taux de pénétration de la téléphonie mobile au Niger était d'environ 65,59 %, tandis que le taux de pénétration de l'Internet mobile était d'environ 32,38 %. « Aujourd'hui donc, près de 70 % de notre population n'utilise pas l'Internet. Ce fossé numérique limite l'accès à l'éducation, aux services de santé, aux opportunités économiques et à l'information. Pour y remédier, nous devons adopter une approche volontariste, inclusive et collaborative », a-t-il déclaré. Il a en ce sens mis en évidence le fait que le développement des infrastructures des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) et l'amélioration de la qualité des services des opérateurs demeurent un des axes prioritaires du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), dont notre pays s'apprête à célébrer avec fierté le premier anniversaire de l'arrivée au pouvoir. C’est dans ce cadre, a-t-il indiqué, que l’ARCEP a initié ce séminaire qui vise comme principal objectif d’étudier les voies et moyens par lesquels les opérateurs de télécommunications (Fixe, Mobile, FAI) contribueront à la réduction de la fracture numérique dans le contexte actuel du pays.

seminaire ARCEP BIS1

« À travers ce séminaire, il s'agira en somme de réfléchir sur les pistes de stimulation de l'économie à travers une bonne connectivité numérique, face aux défis internes et externes, tout en créant un environnement favorable à une véritable souveraineté. L'ARCEP est déterminée à jouer un rôle actif dans cette transformation. Nous nous engageons à créer un cadre réglementaire moderne et favorable à l'innovation, à la concurrence équitable et à la protection des consommateurs. Réduire la fracture numérique et garantir la sécurité de notre patrie est une mission collective. Les défis sont nombreux, mais les opportunités le sont également. En travaillant ensemble, nous pouvons transformer ces défis en leviers de développement et de croissance pour notre pays », Colonel-major Idrissa CHAIBOU, DG ARCEP.

Après avoir rappelé les résultats attendus des conclusions des travaux, le DG de l’ARCEP s’est dit convaincu que « les discussions de ce séminaire seront enrichissantes et permettront de définir des actions concrètes pour l'avenir ».

La réduction de la fracture numérique, un enjeu stratégique de croissance économique, de cohésion sociale et de sécurité nationale

En procédant à l’ouverture officielle du séminaire, le Ministre de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique a commencé par féliciter l’ARCEP pour cette initiative, qui cadre parfaitement avec la vision des plus hautes autorités de notre pays, au premier rang desquelles le Président du CNSP, Chef de l'État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, en matière de développement des communications électroniques et de l'économie numérique au Niger. En effet, a déclaré M. Sidi Raliou Mohamed, « malgré les efforts consentis par le Gouvernement pour faire du numérique un levier de développement socio-économique accessible par tous et partout, le Niger fait face à une fracture numérique importante, avec un accès limité à Internet et aux communications mobiles pour une grande partie de la population, et cela n'est pas sans conséquences sur le développement de notre pays ». Et d’ajouter, après avoir rappelé les dernières statistiques officielles du secteur, que « le numérique ne doit pas être un privilège réservé à une élite, mais bien un outil accessible à tous. Nous devons veiller à réduire cette fracture numérique afin de garantir que chaque Nigérienne et chaque Nigérien, qu'ils vivent en milieu urbain ou rural, puissent bénéficier des opportunités offertes par les nouvelles technologies ».

Pour le Ministre Raliou Mohamed, la réduction de la fracture numérique est essentielle non seulement pour la croissance économique, mais aussi pour la cohésion sociale et la sécurité nationale. C'est pourquoi, a-t-il ajouté, « le gouvernement a entrepris d'importants efforts pour promouvoir l'inclusion numérique et réduire la fracture numérique à travers plusieurs initiatives ». Il s’agit, entre autres, de la création d'un Fonds d'accès universel au service des communications électroniques, dont le recouvrement est confié à l’ARCEP et la gestion à l’ANSI; le programme village intelligent (PVI), dont les grandes composantes sont la connectivité en milieu rural en vue de désenclaver 2 175 villages, la création de 150 cases numériques pour la stabilisation numérique et l'inclusion numérique des populations ainsi que le renforcement des capacités des jeunes filles et femmes à l'usage des outils numériques à travers des camps de codage appuyés par l'ONU Femme, une initiative qui vise à autonomiser les jeunes filles et les femmes en facilitant leur intégration dans le domaine technologique, en vue de générer une croissance économique inclusive, stimuler la création d'emplois, briser la fracture numérique et éradiquer la pauvreté pour le développement socio-économique de notre pays. À cela s'ajoute actuellement plusieurs programmes inscrits et mis en œuvre par son département ministériel, dont la connectivité à haut débit dans tout le pays et l'interconnexion avec les pays voisins, la connectivité des établissements scolaires dans le cadre du projet Giga initié par l'Union internationale des télécommunications (UIT) et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), ainsi que le développement des compétences numériques à travers la création de nouvelles filières de formation dans les grandes écoles telles que l'ESCEP et l'ESCOM. Toutefois, a mis en exergue le ministre de l’Économie numérique, les opérateurs de télécommunications ont un rôle fondamental à jouer dans cette mission. « Ils sont les piliers sur lesquels repose l'infrastructure numérique de notre pays. Leur contribution est cruciale pour étendre la couverture réseau aux zones les plus reculées, offrir des services abordables et promouvoir l'éducation et l'inclusion numériques », a-t-il souligné avant d’assurer que « le Gouvernement, à travers mon département ministériel, est engagé résolument à vous accompagner en créant un environnement propice à l'innovation et à l'investissement dans le secteur des TIC ». Pour cela, a ajouté le Ministre, il a été mis en place par les Autorités « un cadre réglementaire qui favorise la concurrence, protège les consommateurs et encourage les investissements ».

« Je me réjouis donc de l'organisation de ce séminaire relatif à la contribution des opérateurs à la réduction de la fracture numérique au Niger dans le contexte de la sauvegarde de la patrie, et félicite vivement le Directeur Général qui en est l'initiateur », a déclaré le Ministre de la Communication, de la Poste et de l’Économie numérique. « Mon vœu est que les recommandations qui en découleront nous permettent de trouver de manière concertée des solutions durables à la problématique de la réduction de la fracture numérique au Niger et à la sauvegarde de la patrie, car je reste convaincu que l'atteinte de ces objectifs ne peut se réaliser sans une action collective de chacun d'entre nous, qu'il soit décideur politique, opérateur de télécommunications, consommateur ou membre de la société civile », a conclu M. Sidi Raliou Mohamed.

Des panels enrichissants, des échanges fructueux et des recommandations pertinentes

Après la cérémonie solennelle d’ouverture, les travaux du séminaire sont entrés dans le vif du sujet avec des panels ayant porté sur plusieurs thématiques, notamment le contexte et les enjeux de la fracture numérique au Niger et la présentation des contributions des opérateurs fixes, des opérateurs mobiles ainsi que des Fournisseurs d'Accès à Internet (FAI).

Ces panels, animés par des experts de l’ARCEP, du Ministère, de l’ANSI ainsi que des opérateurs, ont permis des échanges et des débats sur plusieurs aspects de la thématique centrale du séminaire et ont abouti à des conclusions et des recommandations pertinentes en la matière, surtout pour atteindre les objectifs portés par les nouvelles ambitions du pays. Il s’agit notamment du développement des réseaux à haut débit dans les zones non desservies et du renforcement des partenariats entre les acteurs du secteur; la facilitation des subventions des équipements et de l'accès à Internet, et la réduction des tarifs pour les populations à faible revenu; la promotion et la mise en ligne des programmes de formation; l'organisation des campagnes de sensibilisation sur l'utilisation des TIC, ainsi que les déploiements des outils et équipements permettant l'accès à Internet dans les écoles et les zones rurales; la promotion des programmes de formation et de sensibilisation à l'utilisation des TIC et, enfin, le renforcement des compétences des filles, des femmes et des jeunes dans le domaine du numérique à travers des solutions novatrices.

C’est avec une note de satisfaction au regard des résultats enregistrés et des engagements pris pour les prochaines étapes que les rideaux sont tombés sur les travaux du séminaire organisé à l’initiative de l’ARCEP.

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Moustapha Siddo (actuniger.com)



Commentaires

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TOTO A DIT
4 mois ya
:-? 8) Quand le Président de la Transition le Général Brice Oligui Nguema affirme que les Haoussa sont des Gabonais.. et que TOTO A DIT partage...


En tournée républicaine dans la province du Haut-Ogooué la semaine écoulée, le Président de la transition a tenu à lever l’équivoque sur le débat autour de la situation des Haoussas au Gabon. Pour le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema les membres de cette communauté bien installée dans notre pays sont des Gabonais au même titre que les autres.

Pour rebâtir le Gabon gangrené sous la gestion Bongo PDG par une division sociale sans précédent, le Comité pour la Transition et la restauration des institutions (CTRI) veut impulser une vision patriotique et inclusive.

D’ailleurs, le dialogue national dont les recommandations devront être validées lors du référendum de 2024, posait les bases de ce vivre-ensemble que le Gén. Oligui Nguema a tenu à mettre en exergue.
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TOTO A DIT
4 mois ya
Suite 1
Les Haoussa, de véritables Gabonais
Plus direct que lors de ses récentes sorties, le Chef de l’État a martelé que c’est lui qui « décide ».
Une manière propre à lui de rappeler que la réussite de la mission de l’organisation militaire qu’il dirige passe par la discipline, le respect mais encore plus l’inclusion.
Laquelle s’étend à tous les fils et filles pouvant participer de près ou de loin à l’édifice Gabon en pleine reconstruction. C’est à ce titre que le patron du CTRI a mis fin au débat sur la gabonité des haoussas.

Tenant compte de l’histoire de ce peuple arrivé au Gabon il y a plusieurs dizaines d’années, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema n’a pas hésité à rappeler à la foule venue massivement l’accueillir que « LES HAOUSSAS SONT DES GABONAIS ».
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TOTO A DIT
4 mois ya
Suite 2 et fin

Un prolongement assumé de la politique d’intégration prônée par feu Omar Bongo Ondimba qui avait pris un décret avant la naturalisation de ce peuple réputé axé dans le commerce. Reste à savoir s’il existe un texte définissant de manière claire les modalités d’acquisition de la nationalité gabonaise pour cette catégorie d’individus.

:D :-? TOTO A DIT déduit donc comme les Haoussa sont des Gabonais, la CONFERATION DES ETATS DU SAHEL s'étend jusqu'au Gabon .... 8)
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Amassi
4 mois ya
! Filles chaudes vous attendent sur - - www.Top25.fun
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