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consecration laureates BEPC BAC programme Illimin Mata BIS0

L’hôtel Bravia de Niamey a servi de cadre, samedi 20 juillet 2024, à la cérémonie de consécration des filles lauréates des sessions 2024 du BEPC et du BAC du programme « Illimin Mata », une initiative appuyée par l’UNICEF, avec le soutien de l’USAID et en collaboration avec la Fondation PetitPouss, l’Ambassade du Royaume-Uni et Airtel-Niger. Cette initiative vise à offrir une seconde chance aux élèves filles de niveaux troisième (3e) et terminale (Tle) pour décrocher leurs diplômes et continuer leurs études. Cette année, sur 27 candidates sur les quarante (40) qui ont bénéficié de ce programme innovant et basé sur une méthode intensive de soutien utilisant les TIC, ont décroché leur Brevet de fin d’études du premier cycle (BEPC), soit un taux de 67,5% contre un taux national de 36,6%. La cérémonie a donc consisté à célébrer les lauréates et à primer les meilleures. L’événement a été marqué par une conférence sur le leadership et l'employabilité.

 

Zeyna commission0

 

C’est la Ministre de l’Éducation nationale, de l'Alphabétisation, de l'Enseignement professionnel et de la Promotion des Langues nationales, Dr Elizabeth SHERIF, qui a présidé la cérémonie, en présence de l’Ambassadrice du Royaume-Uni au Niger, de la Directrice Pays de l’USAID, de la Représentante de l'UNICEF au Niger ainsi que du Président du Conseil d'Administration de la Fondation PetitPouss et du Président de Second Wave Education Foundation. On notait également la présence à l’événement des cadres du Ministère de l’Éducation nationale, des responsables des organisations de la société civile actives dans l’éducation ainsi que de plusieurs invités parmi lesquels des représentants des partenaires et autres acteurs engagés dans la promotion de l’éducation et de la scolarisation de la jeune fille au Niger.

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Le programme « Illimi Mata » : Offrir une seconde chance aux jeunes filles

Dans son mot de bienvenue à la cérémonie, marquée par plusieurs activités, le Secrétaire général de la Fondation PetitPouss Niger, M. Moussa Mossi Mounkaila, a rappelé que depuis trois ans, la Fondation s'est donnée pour mission de contribuer à la continuité éducative en toutes circonstances par le numérique à travers quatre volets d'interventions : l'éducation numérique, l'éducation de la jeune fille, l'éducation des personnes handicapées et l'éducation non formelle. Pour faciliter la réalisation de sa mission, PetitPouss s'est dotée, avec l'appui de la Fondation « Second Wave Education Foundation », d'une grande plateforme éducative et numérique composée de plus de 1.500 leçons et des milliers d'exercices en conformité avec le programme d'enseignement au Niger. Cela a permis d’enregistrer des résultats probants, notamment avec le succès au BEPC et au BAC des filles qui ont bénéficié du programme. Le Président de Second Wave Education Foundation, M. Baud Schoenmaeckers, s’est également réjoui de ce partenariat ainsi que des progrès enregistrés.

Il convient de souligner que dans le cadre de la mise en œuvre du programme d'enseignement multimodal, l’UNICEF a appuyé l'initiative Ilimin Mata (intelligence/savoir des femmes) avec la Fondation PetitPouss, afin d'expérimenter l'apprentissage multimodal avec des filles déscolarisées, du niveau troisième. C’est ainsi que quarante (40) filles âgées de 16-22 ans ont suivi pendant huit mois un programme d'apprentissage avec des enseignants en présentiel, et aussi à travers la plateforme numérique www.petitpouss.fr, à laquelle les filles accédaient grâce aux tablettes mises à leur disposition par le programme. La plateforme contient une grande partie du contenu éducatif du CM2, de la troisième et de la terminale, et est accessible sans connexion grâce au partenariat régional AIRTEL-UNICEF. Les filles se sont présentées en juin dernier aux épreuves du BEPC comme candidates libres, et 27 sur les 40 ont réussi l'examen, soit un taux de réussite de 67,5%, contre un taux national de 36,6%. « Ces filles méritent d’être pleinement célébrées pour leur courage et leur abnégation parce qu’elles ont décidé de retourner à l’école afin de repasser un examen et pour avoir su rebondir et changer le narratif de leur vie et de leur parcours, qui va inspirer d’autres filles », a indiqué à cette occasion la Représentante de l’UNICEF au Niger, Madame Djanabou MAHONDE, qui a également tenu à célébrer ce partenariat public-privé en faveur d’une cause commune : « celle de l’éducation des enfants en dehors du milieu scolaire et plus particulièrement de la jeune fille ».

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« L’UNICEF a fait de la question des enfants en dehors du milieu scolaire et non scolarisés une priorité, s’inscrivant ainsi dans les ambitions du gouvernement. Avec des millions de filles et de garçons en dehors de l’école, nous n’avons pas d’autres choix que d’être ambitieux et de travailler ensemble pour soutenir l’élaboration et la mise en œuvre de modèles innovants, adaptés et à hauts impacts pour un passage à l’échelle, offrant ainsi à tous ces jeunes et adolescentes, de nouvelles opportunités, une deuxième chance de pouvoir jouir pleinement de leur potentiel et contribuer ainsi au développement du pays », Madame Djanabou MAHONDE, Représentante de l’UNICEF au Niger.

La Représentante de l’UNICEF a saisi l’occasion pour rappeler que ce programme, dans sa phase pilote, a pour objectifs de permettre à au moins 43.000 enfants nigériens, à partir de la rentrée 2024-2025, d’avoir une seconde chance d’éducation et d’apprentissage. Ce programme est mis en œuvre avec l’appui technique et financier de l’UNICEF à travers la Fondation PetitPouss et le soutien de l’Agence américaine pour le développement (USAID) et l’Ambassade du Royaume-Uni au Niger. Elle a également profité de la cérémonie pour adresser une mention spéciale à la Ministre de l’Éducation nationale pour la confiance placée dans le talent des jeunes nigériens, à travers la Fondation PetitPouss, ainsi que l’ensemble du Gouvernement pour les efforts consentis autour de l’éducation comme priorité nationale. « L’UNICEF reste particulièrement engagée à poursuivre et renforcer son investissement en faveur du développement des adolescents et des jeunes nigériens, et plus particulièrement des initiatives conçues avec, par et pour les adolescents et jeunes », a personnellement assuré Dr Mahondé.

Des initiatives innovantes pour garantir à tous le droit à l’éducation

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Dans son intervention, la Ministre de l'Éducation nationale, de l'Alphabétisation, de l'Enseignement professionnel et de la Promotion des Langues nationales, s’est félicitée de cette initiative. « C'est rassurant pour nous de voir des jeunes qui réussissent, qui fournissent des efforts et qui redoublent d'ingéniosité pour faire en sorte que d'autres jeunes puissent connaître la même réussite ». Selon Dr Elisabeth SHERIF, « ces initiatives sont conformes à la dynamique actuelle et à l'engagement des plus hautes Autorités de notre pays, pour faire en sorte que le droit à l'éducation ne soit plus un vain mot dans notre pays, mais une évidence visible à travers le nombre d'enfants à qui le droit à l'éducation est garanti ». Elle s’est particulièrement réjouie de ce programme en faveur des jeunes filles, car a rappelé la Ministre, « éduquer une femme c'est éduquer toute une nation ». Et la ministre de l’Éducation nationale de féliciter les lauréates pour avoir eu ce courage de retourner sur les bancs de l’école pour obtenir leur diplôme, « un courage qui incarne aussi d'une certaine manière le peuple nigérien parce que, très souvent, on a tendance à retenir du peuple nigérien, le comportement d'une certaine élite alors que le peuple nigérien est particulièrement résistant et résilient comme la preuve administrée par ses filles qui ont connu beaucoup d'obstacles dans leur vie, mais qui ont décidé de ne pas baisser les bras », a-t-elle dit. « Vous avez fourni beaucoup d'efforts pour franchir beaucoup d’obstacles et parce que la vie est ainsi faite de hauts et de bas, vous aurez à relever d’autres défis. Vous devez vous prémunir du même courage pour aller de l’avant à chaque fois et en tant que femmes, vous ne devrez surtout pas oublier d'inscrire votre réussite dans le registre de nos valeurs sociales », a conseillé aux lauréates Dr Shérif avant d’adresser ses remerciements et la gratitude du Gouvernement à tous les partenaires techniques et financiers qui l’accompagnent dans l’atteinte de ses objectifs en matière de scolarisation des enfants et en particulier, celle des filles. « Les progrès que nous enregistrons grâce à ces partenariats et initiatives sont la preuve que lorsque nous mettons l'être humain au centre de nos préoccupations avec le souci important du respect de sa dignité et de sa liberté, nous aurons toujours l'occasion de nous retrouver, et j'espère que nos efforts se poursuivront et qu'il y aura d'autres occasions de ce genre où nous célébrerons le partenariat, le courage et le progrès », a estimé, très émue, Dr Elisabeth Shérif, la Ministre de l’Éducation nationale.

Des filles résilientes pour un développement inclusif et durable au Niger

consecration laureates BEPC BAC programme Illimin Mata

« C'est pour moi un privilège d'être parmi vous aujourd'hui, pour cette cérémonie de consécration des jeunes filles exceptionnelles qui se trouvent devant moi et qui, grâce à leur travail acharné et à leur persévérance, ont suivi avec succès les cours de soutien "Illimin Mata" et "Filles Résilientes". Elles ont fait preuve d'une grande détermination au cours de ce programme d'apprentissage intensif, qui leur a donné une seconde chance d'obtenir leur BEPC ou leur baccalauréat. Vous pouvez être fières de vos succès et de l'impact que cette formation aura sur vous, votre communauté et le pays dans son ensemble », a déclaré Mme Maria Elena Barron, Directrice USAID au Niger. Elle a saisi l’occasion pour remercier tous les acteurs qui ont contribué et continuent de soutenir cette initiative à travers un partenariat fructueux. « L'USAID est fière de son partenariat avec le Niger depuis de nombreuses années, soutenant l'éducation, la croissance économique, le développement de la jeunesse et l'amélioration des services de santé. Notre partenariat reste solide et je me réjouis de célébrer les réalisations futures », a indiqué la Directrice de l’USAID au Niger.

Abondant dans la même lancée, l’Ambassadeur du Royaume-Uni au Niger, Mme Catherine Inglehearn, a aussi tenu à féliciter les jeunes filles résilientes et lauréates dont le travail acharné et le dévouement ont payé. « Vous pouvez être extrêmement fières de vous et pour celles qui n'ont pas pu passer l'examen cette fois-ci, je vous encourage à ne pas perdre espoir. Chaque échec est une occasion d'apprendre et de grandir. Continuez à travailler dur et à croire en vous-mêmes, car l'éducation est la clé pour atteindre votre plein potentiel », a indiqué la diplomate. Et de mettre en exergue que pour le Royaume-Uni, « la participation des femmes dans tous les domaines est essentielle pour une société inclusive et juste, et pour contribuer au développement et à la stabilité d'un pays ». C'est pourquoi, a poursuivi l’Ambassadeur Catherine Inglehearn, « Nous restons engagés à soutenir le Niger à améliorer l'accès à l'éducation pour tous et particulièrement pour les filles tant à travers des grands programmes comme le Partenariat Mondial pour l'Éducation que par des plus petits projets comme celui-ci qui renforcent considérablement les droits et les capacités des femmes à atteindre leur plein potentiel ».

Des lauréates célébrées et les meilleures primées

Au cours de la cérémonie, les filles admises au BEPC pour le compte de l'UNICEF, mais aussi celles soutenues par l'Ambassade du Royaume-Uni qui ont passé le Baccalauréat, ont été célébrées et les meilleures ont été primées à travers plusieurs cadeaux.

Au BEPC, c’est Haoua, 20 ans, orpheline de père et vivant avec une mère au foyer qui a d'autres enfants et neveux orphelins à sa charge qui a été primée. Déscolarisée après 3 tentatives au BEPC, dont 2 à l'école publique et 1 fois en tant que candidate libre, elle a été sélectionnée pour suivre le programme « Illimin Mata », et s’est démarquée tout au long de la formation en restant première à toutes les évaluations mensuelles avant de finalement obtenir son BEPC à l'écrit.

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Pour le niveau BAC, c’est Haoua Boukar, 26 ans, divorcée et mère de deux enfants, également orpheline de père avec une mère au foyer, qui a été primée. Déscolarisée après trois (3) tentatives au BAC dont deux (2) à l'école et une en tant que candidate libre. Elle a su se démarquer durant toute la formation en gardant la deuxième place pendant toutes les évaluations mensuelles et grâce au programme « Filles Résilientes+ », elle a eu son BAC à l'écrit avec la mention Assez-bien. Il faut noter qu’en plus de la remise des prix et la célébration des lauréates, une session d'orientation des jeunes filles a été organisée pour marquer l’événement. 

consecration laureates BEPC BAC programme Illimin Mata BIS5

Abdoulkarim (actuniger.com)



Commentaires

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HAMZA MAI GARKUA
4 mois ya
Tout ça, c'est bien Madame la Ministre, c'est bien. Mais nous, ce qu'on attend de vous, c'est une refondation du système éducatif nigérien et en premier lieu :

1. l'interdiction du francais comme langue d'enseignement dans nos écoles, et la généralisation effective de l'enseignement de nos langues maternelles, DE TOUTES NOS LANGUES MATERNELLES, sur tout le territoire national.

Le francais ne sera plus enseigné que comme une langue étrangère parmi des dizaines d'autres à titre facultatif et individuel, pour ceux qui voudront l'apprendre, tout comme, par exemple, le polonais ou l'urdu. Nous ne voulons plus entendre parler du francais comme langue d'enseignement.

Nous ne voulons plus entendre parler de ce système monolingue, assimilationniste et exclusiviste qui tue lentement mais surement nos langues maternelles dont la pratique quotidienne recule tandis l'utilisation du francais se généralise de jour en jour.
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Le Parisien
4 mois ya
L'exemple étant la meilleure pédagogie, tu aurais dû rédiger tes commentaires dans une des langues du Niger. Ç'aurait été plus édifiant.
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HAMZA MAI GARKUA
4 mois ya
1. SI J'ÉCRIS EN FRANÇAIS, C'EST PARCE QUE LE FRANÇAIS NOUS AÉTÉ IMPOSÉ COMME LANGUE D'ENSEIGNEMENT TOUT COMME L'ANGLAIS A ÉTÉ IMPOSÉ COMME LANGUE D'ENSEIGNEMENT A D'AUTRES, QUI SONT OBLIGÉS, TOUT COMME MOI, D'ÉCRIRE DANS UNE LANGUE ÉTRANGÈRE.

2. Il y a des milliers de gens au Niger qui peuvent patfaItement écrire ce que je vienS d'écrire dans l'une quelconque de nos langues. C'est l'ignorance qui te fait croire qu'on ne peut écrire ce que je viens d'écrire que si on sait écrire en francçais. En fait il y a d'ores et déjà au Niger des milliers d'enfants et leurs maitres qui savent parfaitement écrire ce que je viens d'écrire dans leur langue maternelle. Ce n'est même pas un problène comme vous semblez le croire dans votre totale ignorante, CAR TOUTES NOS LANGUES S'ÉCRIVENT. EN FAIT, TOUTES LES LANGUES HUMAINES PEUVENT S'ÉCRIRE.
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HAMZA MAI GARKUA
4 mois ya
Je dis tout ça pour te faire comprendre que si les Français, les Allemands, les Bulgares, les Polonais, ect peuvent emprunter les caracteres latins avec de légères modifications, nous pouvons nous aussi emprunter les caractères latins avec nos propres modifications pour écrire nos langues. En fait, c'est ce qui se fait au Niger et ailleurs depuis des dizaines d'années. TOUTES NOS LANGUES SONT AINSI ENSEIGNÉES DEPUIS DES DIZAINES D'ANNÉES. Mais nous aurions pu choisir des caractères arabes, des caractères tifinagh ou autres pour transcrire et enseigner nos langues. D'ailleurs c'est ce que faisaient nos ancêtres depuis des centaines d'années. Si tu vas à l'IRSH tu trouveras des centaines de livres écrits en haoussa, en fulfuldé, en zarma, etc. avec des caractères arabes. Nous pouvons même inventer une écriture qui nous est propre pour les transcrire. Des dizaines de persones à travers le monde inventent chaque année des systèmes d'écriture.
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HAMZA MAI GARKUA
4 mois ya
Le français n"a ríen de spécial de ce point de vue. LE FRANÇAIS EST UNE LANGUE TRANSCRITE. C'EST-À-DIRE UNE LANGUE QUI A EMPRUNTÉ DES CARACTÈRES ÉTRANGERS, LES CARACTÈRES LATINS QU'ILS N'ONT PAS INVENTÉS MAIS QU'ILS ONT EMPRUNTÉS COMME TOUS LES PAYS EUROPEENS, POUR ÉCRIRE LEUR LANGUE.

Les Français n'ont jamais inventé une écriture qui leur soit propre. Tout comme les Anglais, les Allemands, les Polonais, les Russes, etc. ils ont modifié, altéré certains caracteres latins pour les faire correspondre à leur langue, mais à la base c'est la même écriture empruntée aux latins que tous utilisent.

Les Árabes par exemple ont un système d'écriture qui leur est propre. Les Touaregs ont un système d'écriture qu'ils ont inventé et qui leur est propre, MAIS LES FRANÇAIS N'ONT PAS UN SYSTÈME D'ÉCRITURE ORIGINAL AUTRE QUE LE LATIN.



Les caracteres latins sont communs à tous les pays européens avec de lugares variaciones et modificaciones selon les pays.
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Le Parisien
4 mois ya
Le Français élargit ton horizon. En cela, cette langue est spéciale, sans vouloir te choquer. Écris en Zarma, Hawsa, Tamasheq, Gulmantche ou Kanuri et ton message ne touche que quelques locuteurs natifs de ces langues. Le Français est une langue d'interlocution pour des millions de personnes à travers le monde. Le reste relève d'un souverainisme utopique.
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HAMZA MAI GARKUA
4 mois ya
Ce que tu fais, c'est ce qu'on appelle un mensonge par omission. TU OUBLIES DE DIRE QUE LA MAJORITÉ DES LOCUTEURS DU FRANÇAIS SONT DES AFRICAINS.

Maintenant, pourquoi nous, la majorité des locuteurs du francais, parlons et échangeons francais? Il n' y a rien dans le francais qui ferait que nous devrions le préférer à nos langues qui peuvent être transcrites en utilisant des caractères latins ou autres tout comme le francais est devenu une langue transcrite et écrite après avoir emprunté des caractères étrangers, des caractères latins.

Si le francais sert de langue véhiculaire aujourd'hui, ce n'est pas parce qu'il y a quelque chose de spécial dans le francais. NOUS POURRIONS TOUT AUSSI BIEN CHOISIR N'IMPORTE LAQUELLE DE NOS LANGUES ET l’enseigner COMME LANGUE VÉHICULAIRE. Par exemple le haoussa, ou le bambara, ou le mooré qu'on enseignerait à tous les enfants de l'AES comme langue véhiculaire dans les écoles en lieu et place du francais.
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Le Parisien
4 mois ya
S'agit-il d'enseigner les langues africaines ou en langues africaines ? Je perçois l'inutilité de l'un et l'irréalisme de l'autre, même dans une quelconque localité du Niger. Des obstacles s'y dressent, et d'éminentes personnalités scientifiques, des idéologues et des politiques ont fini par faire le deuil de l'enseignement généralisé en langues locales. Le réalisme finit toujours par l'emporter en la matière. On pourrait toujours rêver. Arrivederci.
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HAMZA MAI GARKUA
4 mois ya
Il s'agit d'enseigner les langues africaines et d'enseigner en langues africaines. IL EST ABSOLUMENT STUPIDE QUE DANS NOS UNIVERSITÉS SE DÉLIVRENT DES DIPLOMES DE LICENCE, DE MASRTER, DE DOCTORAT DE LANGUE FRANÇAISE, DE LANGUE ALLEMANDE, DE LANGUE ESPAGNOLE, ETC. ET QUE NE SE DÉLIVRE AUCUN DIPLÔME DE LANGUE DE LANGUE HAOUSSA, TAMACHEK, TOUBOU, ZARMA, ETC. IL N'Y A QUE CHEZ LES NÈGRES ''FRANCOPHONES'' QU'ON VOIT CELA. Si vous allez à l'Université Abdou Moumouni et que vous voulez apprendre et étudier le zarma pour même vous faire délivrer, ne serait-ce qu'un simple certificat, vous ne trouverez personne pour répondre à vos attentes.

Mais savez-vous quoi? Vous pouvez apprendre le haoussa, le yoruba, le tamachek, etc. et vous faire délivrer un certificat ou un diplôme dans de nombreuses université américaines et même des institutions de recherche et d'enseignement supérieur...francais! (INALCO). N'est-ce pas totalement illogique et stupide?
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HAMZA MAI GARKUA
4 mois ya
Ici, vous êtes en train de mentir tout simplement et vous ne pouvez fournir aucune référence sérieuse car ça n'existe pas. TOUS LES SAVANTS ET TOUTES LES INSTITUTIONS INTERNATIONALES (NOTAMMENT L'UNESCO) INSISTENT SUR LA PROMOTION ET L'ENSEIGNEMENT DES LANGUES MATERNELLES. Le seul obstacle, c'est la volonté affirmée de la France de tuer nos langues et nos cultures, dans le cadre de sa politique assimilationniste, en décourageant leur enseignement. Sinon, TOUT LE MONDE, TOUS LES SAVANTS, TOUS LES LINGUISTES, RECONNAISSENT LA NÉCESSITÉ ABSOLUE D'ENSEIGNER NOS CULTURES AVANT QU'ELLES NE S’ÉTEIGNENT.

L’enseignement monolingue du français tue nos langues car LA CULTURE FRANÇAISE EST EXCLUSIVISTE ET ASSIMILATIONNISTE, c’est-à-dire que pour l'intégrer, il faut obligatoirement abandonner sa propre langue et sa propre culture. LA PHILOSOPHIE DE L'ASSIMILATION et ne s’accommode pas du multilinguisme et du multiculturalisme.
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HAMZA MAI GARKUA
4 mois ya
D'ores et déjà, on voit des gens qui appartiennent à la même communauté linguistique et qui parlent parfaitement leur langue maternelle commune préférer le francais pour se parler, tandis que des pères de famille stupides interdisent à leurs enfants de parler dans leur langue maternelle.

Bannissons l'usage du francais à l'école et, COMME TOUS LES PAYS DU MONDE, SANS EXCEPTION, Y COMPRIS LA FRANCE, adoptons l'anglais comme première langue étrangère qui sera enseignée aux enfants à partir de la classe de CE1 à côté de nos propres langues maternelles pour les besoins du développement scientifique, de la diplomatie et du commerce international.

2. Tout comme l'éducation est indissociable de la transmission de nos langues et de nos cultures, elle est indissociable de la question de l'emploi. Tout le monde dit: l'éducation. L'éducation. L'éducation. L'éducation, oui, mais pourquoi? Nous formons trop de gens qui se retrouvent au chômage.
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Le Parisien
4 mois ya
Réformer un système éducatif n'est pas assimilable à la restauration d'une habitation. Pour le cas du Niger, pays plurilingue, l'entreprise est irréalisable.
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Massika
4 mois ya
! Filles chaudes vous attendent sur - - www.Top25.fun
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HAMZA MAI GARKUA
4 mois ya
Eh bien, si c'était le cas et qu'il m'arrivait d'écrire en haoussa, en bambara ou en mooré, je me ferais comprendre des millions d'habitants de l'AES tout comme je me fais comprendre d'eux aujourd'hui en écrivant en francais. Je veux donc dire qu'il n' y a aucune raison que ce soit en francais que j'échange avec mes compatriotes maliens et burkinabè de l'AES. Si au lieu d'enseigner le francais à nos enfants, nous leur enseignions TOUTES NOS LANGUES, CHACUN DANS SA LANGUE ET CHACUN DANS SA RÉGION, ET QU'EN MÊME TEMPS NOUS CHOISISSIONS, EN LIEU ET PLACE DU FRANÇAIS, UNE LANGUE COMMUNE, UNE LANGUE AFRICAINE QUI VA SERVIR DE LANGUE VÉHICULAIRE COMMUNE A TOUS LES HABITANTS DE L'AES, CETTE LANGUE JOUERAIT LE MÊME RÔLE QUE JOUE AUJOURD'HUI LE FRANÇAIS qui est une langue européenne, une langue étrangère à l'Afrique. Pourquoi devons-nous préférer une langue européenne à l'une quelconque de nos langues pour servir de langue véhiculaire entre nous?
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HAMZA MAI GARKUA
4 mois ya
Je vous donne un exemple. Le Général Tiani parle parfaitement les deux langues les plus parlées au Niger: le haoussa et le zarma. Eh bien, savez-vous que juste parce que le Général Tiani parle haoussa et zarma, il se fait comprendre de plus 90% des Nigériens rien qu'en parlant dans ces deux langues parce que les Nigériens, parce qu'ils sont souvent bilingues, parlent l'une ou l'autre ou ces deux langues en même temps?

Donc, pratiquement, le Général Tiani n'a pas besoin de parler en francais quand il s'adresse au Nigériens. Il ne lui est nécessaire de parler en francais que pour se faire comprendre des nombreux Africains qui ne parlent ni haoussa, ni zarma.


Tu dis que c'est ''utopique''. Pourquoi parler et enseigner nos langues est ''utopique''? C'est pourtant ce qui se fait partout à travers le monde. En Thaïlande, en Birmanie, en Chine, au Népal, en Inde, au Bengladesh, au Pakistan, et dans tous les pays asiatiques, sans aucune exception.
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TOTO A DIT
4 mois ya
Frère HAMZA MAI GARKUA,
Quand tu dis cette vérité absolue :;

"Juste parce que le Général Tiani parle haoussa et zarma, il se fait comprendre de plus 90% des Nigériens rien qu'en parlant dans ces deux langues"

TOTO A DIT dit VOLUME.... ENCORE ET ENCORE ....

C'est cela la promotion et mise en avant des langues nationales ...

Pour dire aussi dans la même logique , quand le feu Tandja ( Paix à son âme ) de son vivant parlait dans la langue du Niger , des perroquets répétiteurs s'offusquaient et jusqu'à railler que c'est parce Tandja ne maîtrise pas le Français qu 'il parle en Haoussa, que ces Zintellectuels gaulois expliquent à TOTO A DIT , comment Tandja dans son pays s"adressant à ses compatriotes va leur parler dans une autre langue qu'ils ne comprennent pas ..??

Pourquoi au Ghana , nonobstant avoir Oxford , Harvard , Yale , ils promotent le TWI ( à lire Chui) ,une langue Ghanéenne ..?
Vive les langues Africaines
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TOTO A DIT
4 mois ya
Lire plutôt

Nonobstant à beaucoup de Ghanéens avoir fréquenté, LEGON University à Accra. Ou Oxford , Harvard , Yale , ils ont cette dynamique d'échanger en TWI ?
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HAMZA MAI GARKUA
4 mois ya
Pourtant, ces pays étaient d'anciennes colonies européennes comme nous ET SONT TOUS, SANS EXCEPTION, DES PAYS PLURILINGUES COMME NOUS AVEC DES CENTAINES ET DES CENTAINES D'ETHNIES ET DE LANGUES DIFFÉRENTES. Pourtant ils enseignent tous leurs langues maternelles à coté d'une langue internationale, l'anglais, pour les besoins du développement scientifique, du commerce international et de la diplomatie. Donc, pourquoi est-ce que ce serait possible chez eux et pas chez nous? Pourquoi ce serait ''normal'' chez eux et pas chez nous?

Quand l'Allemand prend la parole à l'ONU, il parle en allemand. Quand le Bulgare prend la parole à l'ONU, il parle bulgare. Quand le Bosniaque prend la parole à l'ONU, il parle en bosniaque. Quand le Birman prend la parole à l'ONU, il parle en birman. Quand le Russe prend la parole à l'ONU, il parle en russe. Etc:, Etc: Etc. Quand le Sénégalais prend la parole à l'ONU, il parle en...francais!!! Est-ce normal?
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!!!
4 mois ya
Ils parlent en français car comme chez nous ils ont différentes langues maternelles selon les régions !!!! Et comme c'est un pays qui respecte tous ses citoyens ils ne vont pas mettre une langue régionale au détriment d'une autre !!! :lol:
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TOTO A DIT
4 mois ya
:-? 8) De cette merdique langue française que certains idéalisent et perroquetants comme des petits gaulois , la dernière fois que TOTO A DIT a vérifié et constaté, en dehors de la zone francoconne où l'on la parle , en sillonnant le monde et les continents, quand fort seulement de cette langue française , tu essaies d'interagir , des vis à vis vont te te demander c'est quel aboiement tu es entrain de faire , ils ne te comprennent , tu chercherais dans les alentours , ils vont seulement se gratter la tête en incompréhension...
Tu vas dans les librairies , pour ton érudition ou rechercher , tu ne trouves pas plus de 15 à 30 livres en Français...
Par contre , si tu comprends l' ANGLAIS , il n'y a pas une partie du monde où tu rendras sans trouver un interlocuteur avec qui échanger ..

Pourquoi aux rencontres internationales, les arabes parlent en arabe, les chinois en chinois et les Africains pourquoi pas dans leur langue ?
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!!!
4 mois ya
Tout simplement car il n'y a pas UNE langue nigérienne , ni UNE langue sénégalaise, etc...et encore moins UNE langue africaine !!!

Peut-être faudrait-il se remettre à étudier l'espéranto !!! 😉😄
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TOTO A DIT
4 mois ya
:eek: :eek: Encore un autre mouton formaté !!!

What A Shame!!!!

En logique et occurence ne faudrait il avoir UNE avant DES ???

1 avant plusieurs ????
1 avant beaucoup ???

Le formatage en action
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TOTO A DIT
4 mois ya
Du cas même de la promotion des valeurs Africaines , des tenues Africaines , tu prends le cas des Ghanéens , peu importe leur Degré à l' interne comme à l'internationalils s'habillent et promotent la tenue kente du Ghana lors des symposium, alors que majoritairement dans les ex colonies françaises , ces dits intellectuels perroquets répétiteurs si ce ne sont pas dans leur VESTE DE SINGE 🐒🐒 qu'ils portent et arborent , ils ne sont pas à l'aise ....

Pour dire l'Africain en général produit ce qu'il ne consomme pas et consomme ce qu'il ne produit pas ...

Le Burkina ne mérite il pas d'être applaudi en faisant la promotion du dan Fani au Faso , en faisant du courant académique , une exigence aux élèves de porter des tenues DAN FASO, dans les écoles au même titre que tenues exigées dans l'administration par Sankara..

Apollinaire le PM ne s'enorgueillit il pas de porter à 100% ,des tenues made in Faso allant jusqu'à fil ?
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HAMZA MAI GARKUA
4 mois ya
Rappelons à cet effet que même en France, avant la Révolution (1789-1799), on parlait et échangeait au quotidien dans plus de 10 langues distinctes exactement comme on le fait aujourd'hui dans chacun de nos pays multilingues. La situation était exactement comme elle est aujourd'hui chez nous avec des gens qui parlaient différentes langues et ne se comprenaient pas toujours d'une région à l'autre. Même l'Empereur francais Napoléon ne parlait pas un mot de francais avant de l'apprendre à un age avancé. Puis il a été décidé que seul le francais, une simple langue parmi beaucoup d'autres, devait être enseigné et transmis aux générations futures et que toutes les autres langues étaient condamnées à mourir. Et depuis on ne parle que francais en France. Les autres langues et cultures ont été tuées dans un processus d'assimilation conscient et forcé. Est-ce ce que nous voulons pour nos langues? La pluralité linguistique n'est-elle pas une richesse inestimable?
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