lundi 25 septembre 2023

Nous avons 3205 invités et aucun membre en ligne


Notice: Only variables should be assigned by reference in /home/actunige/www/plugins/content/socbuttons/socbuttons.php on line 168

Coopération militaire Niger-France : à Ouallam, centre des opérations " d'Almahaou ", les populations témoignent de l'engagement militaire nigéro-français

Visite CEMA Francais Ouallam BIS4

Le Chef d'Etat-major des Armées françaises, le Général d'Armée Thierry Burkhard, a effectué une visite de travail au Niger, le samedi 11 mars 2023, dans le cadre de la coopération entre les armées des deux pays. En compagnie de son homologue nigérien, le Général de Division Salifou Modi, il s'est rendu à Ouallam, sur la ligne de front où les soldats nigériens et français mènent des opérations communes de lutte contre le terrorisme dans la zone des trois frontières. L'occasion pour les responsables militaires nigériens et français d'échanger aussi avec les responsables et élus locaux, ainsi que les leaders coutumiers et religieux sur l'impact de cette coopération pour les populations bénéficiaires qui reconnaissent le retour à une relative accalmie malgré des menaces persistantes. Le reportage de notre envoyé spécial à Ouallam, qui a recueilli des témoignages édifiants des autorités administratives, élus locaux et leaders coutumiers et religieux.

Zeyna_transfert_argent_bis.jpg

Cette visite, la première du genre du patron de l'armée française dans la sous-région depuis la déclinaison, début mars dernier,  par le Président français de la nouvelle politique militaire française en Afrique, conforte le rôle d'allié stratégique que joue le Niger pour Paris. Cela a d'ailleurs été au centre des échanges entre le Chef d'État-major des Armées françaises (CEMA) et le Président Mohamed Bazoum lors de l'entretien qu'ils ont eu le samedi matin à la résidence présidentielle de Niamey. A sa sortie de l'audience qui s'est déroulée en présence du ministre de la Défense nationale, Alkassoum Indatou, de l'Ambassadeur de la France au Niger, Sylvain Itté ainsi que de hauts responsables militaires nigériens et français, le Général Burkhard a indiqué qu'il est venu à Niamey pour rencontrer son homologue, le Chef d’Etat-major des Armées Nigériennes, le Général de Division Salifou Modi, "pour faire un point sur notre partenariat, notre coopération, la manière dont on conduit ensemble les actions de lutte contre le terrorisme". Selon les premières appréciations faites par le chef d'état-major des armées françaises, "c’est un partenariat qui fonctionne bien même s’il y a toujours des choses à améliorer, qui progresse avec une vraie fraternité d’armes, les soldats nigériens et les soldats français, côte à côte, pour lutter contre le terrorisme". Il a ajouté que le cadre de ce combat est vraiment de "permettre à la stratégie nigérienne de lutte contre le terrorisme d’être la plus efficace possible, et qu'elle produise des effets très positifs sur le terrain au profit de la sécurité de la population".

"La coopération entre les armées des deux pays fonctionne bien", a insisté le Général Burkhard avant de rappeler que les soldats français en opération au Niger dans le cadre du partenariat militaire entre les deux pays, viennent en appui à l’armée nigérienne qui définit les objectifs à remplir sur le terrain. "Ça fonctionne bien parce que c’est ensemble que les réponses sont trouvées aux difficultés opérationnelles", a-t-il expliqué.

Visite CEMA Francais Ouallam BIS4

A Ouallam, des hommes et du matériel pour des actions communes

Visite CEMA Francais Ouallam BIS4

Après cette étape protocolaire de Niamey qui a été précédée par une première prise de contacts entre les officiers des états-majors des deux pays, la délégation s'est transportée à Ouallam, dans la région de Tillabéri, près de la frontière malienne, où est installé l'état-major tactique de l'opération "Almahaou" (Tourbillon en lange locale), épicentre des actions de lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière des Forces armées nigériennes (FAN) dans la zone dite des trois frontières. Des opérations menées par les forces spéciales nigériennes avec l'appui des soldats français.

Le Chef d'Etat-major des Armées françaises et son homologue nigérien, qui étaient accompagnés pour la circonstance de l'Ambassadeur Sylvain Itté et de plusieurs officiers des armées des deux pays ainsi que des journalistes, ont d'abord visité les Postes de Commandement (PC) qui y sont déployés. Ils ont attentivement suivi et mesurer comment le travail au niveau des PC à Ouallam est organisé et comment coopèrent les soldats nigériens et les soldats français.

Après les honneurs militaires, la visite au sein de l'épicentre du théâtre des opérations s'est déroulée en plusieurs étapes avec des échanges au niveau des bureaux de l'état-major tactique de l'opération "Almahaou", du Centre des opérations (CO) qui en est le cœur névralgique  ainsi que le système de drones "Reaper MQ9" par le détachement de l'Armée de l'Air et de l'Espace, chargé de la coordination et l'intégration des avions de chasse, des drones et de tout ce qui vole au profit des manœuvres des Forces armées Nigériennes (FAN). Selon les explications du capitaine Romain, en charge des opérations, c'est à partir des stations de la Base aérienne projetée (BAP) de Niamey que les trois vecteurs aériens (drones) sont guidés à travers deux cabines de pilotages et un équipage suffisant pour des missions quotidiennes de renseignement, de reconnaissance et d'interventions qui peuvent aller de 10 à 16h. Avec leurs équipements de dernière génération et leur capacité d'actions, ces drones "Reaper MQ9" dotent les militaires en opération d'une capacité supplémentaire majeure en termes de connaissance et d'anticipation malgré quelques limitations structurelles qui parfois, atténuent un peu l'impact de l'apport parfois décisif des aéronefs. Selon les explications de l'officier français, ces limitations tiennent à l'étendue du champ d'observation qui s'étend sur des zones de plusieurs kilomètres carrés; la prise en compte de dispositions de l'engagement auprès du Niger qui font que c'est l'armement qui l'emporte en cas d'action pour ainsi éviter des dommages collatéraux avec un ennemi très mobile dans des zones à forte densité humaine ainsi que le retard, assez souvent, entre l'exploitation judicieuse des renseignements et le moment de l'action sur le terrain. Des obstacles qui limitent la portée du système des drones qui s'explique donc par des contingences liés au système lui-même et qui, en méconnaissance de cause,  donnent lieu à diverses interprétations sur l'efficacité de certaines interventions.

Au cours de la visite, la délégation a échangé avec des soldats français déployés sur le terrain des opérations notamment les éléments du 7e Bataillon des chasseurs alpins, de la 27e brigade d'infanterie de montagne (27e BIM) et du Groupement commando montagne. L'occasion pour ces unités de présenter un échantillon de leurs armements, équipements et autres matériels militaires qui sont de même nature que celles utilisés par l'Armée française et plus particulièrement pour ses opérations extérieures (Opex).

Des échanges fructueux et édifiants avec les autorités et leaders locaux

Visite CEMA Francais Ouallam BIS4

La mission a été clôturée avec une rencontre, dans la grande salle de réunion de la préfecture de Ouallam entre la délégation conduite par les deux Chefs d'Etat-major des armées nigériennes et françaises avec les autorités administratives régionales et locales, les élus, autorités coutumières et leaders religieux, ainsi que les représentants des communautés locales. Une rencontre qui a permis des échanges francs sur l'impact pour les populations de cette coopération militaire franco-nigérienne et qui s'est traduite par plusieurs opérations ainsi que des missions de grande envergure qui malgré les coups d'éclats, a enregistré des résultats positifs comme en témoigne l'évolution de la situation sécuritaire ces derniers mois dans la zone.

Visite CEMA Francais Ouallam BIS6

Dans son mot introductif, le Secrétaire général adjoint de la région de Tillabéri, Boubacar Soumana, a au nom du Gouverneur de la région Arouna Yayé, présenté la situation au niveau de la zone ainsi que les nouveaux défis.  "Nous ne faisons plus face à l'ancienne forme de terrorisme avec des attaques surprises, mais actuellement, nous faisons plus face à une sorte d'agissements de bandes criminelles qui viennent voler et effrayer les populations. C'est la nouvelle stratégie des assaillants et qui provoque une véritable psychose au sein de la population qui se traduit par le déplacement interne des populations et qui amplifie les difficultés en matière de gestion de la crise sécuritaire", a-t-il indiqué, prenant comme exemple le cas de la zone de Tondikiwindi où les individus armés circulent, prennent la zakat et enlèvent les animaux le plus souvent en petits groupes. "Les djihadistes sont beaucoup plus du côté des frontières et c'est très rare aujourd'hui que ces derniers s'en prennent aux symboles de l'État car malgré quelques cas isolés, la fréquence des attaques contre les positions des Forces de défense et de sécurité (FDS) a beaucoup diminué", a souligné le SGA Boubacar Soumana qui a saisi l'occasion pour exprimer, au nom des autorités et des populations bénéficiaires,  "sa reconnaissance pour tout ce que fait la France en faveur de notre région". En effet, a-t-il indiqué, en plus de l'assistance militaire qui a permis d'améliorer la situation sécuritaire de la région, les interventions à travers les actions et initiatives de l'Agence française de développement (AFD), sont d'une importante contribution dans le soutien à la résilience des communautés et par conséquent la stabilisation de la zone en matière de développement. "Ces actions ont  permis à notre région de faire face à certains défis socioéconomiques donc de développement et aussi d'assoir la cohésion sociale dans plusieurs zones", a mis en avant le représentant du premier responsable de la région.

Visite CEMA Francais Ouallam BIS6

Des actions de l'AFD en faveur d'un retour normal des choses et au bénéfice de la population qui vont se poursuivre comme l'a assuré  l'Ambassadeur de France au Niger. "Je suis ici pour vous assurer également de notre engagement et notre détermination à vous accompagner dans le retour encore une fois à ce que je pourrais appeler à la vie normale et qui permette aux enfants de retourner demain à l'école, aux populations de bénéficier de la santé, de pouvoir cultiver leurs champs", a déclaré Sylvain Itté qui a tenu à préciser que "la France le fera  aux côtés des autorités nigériennes qui nous font l'honneur de nous faire confiance pour pouvoir vous accompagner dans cette lourde tâche". 

Une accalmie relative qu'il reste à consolider par des actions pour des objectifs identifiés

Visite CEMA Francais Ouallam BIS4

En s'adressent aux autorités locales et aux leaders traditionnels et religieux, le Chef d'Etat-major des Forces armées nigériennes, le Général de Division  Salifou Modi a tenu tout d'abord à leur transmettre les salutations des plus hautes autorités, en l'occurrence le président de la République SEM. Mohamed Bazoum, ainsi que des ministres de la Défense nationale et de l'Intérieur. Il a ensuite présenté l'objectif de cette mission qui est de leur montrer comment les armées du Niger et de la France travaillent ensemble pour la sécurisation de la région. Selon le patron de l'armée nigérienne, le fruit de cette coopération opérationnelle s'est illustré de la plus belle manière avec le bon déroulement de la dernière campagne hivernale avec les agriculteurs qui ont pu cette année vaquer normalement à leurs occupations. "En plus de ce retour aux champs, vous êtes les principaux témoins de l'accalmie relative certes mais une accalmie qui règne de plus en plus dans la zone. Nous le savons tous, la question de l'insécurité et surtout le terrorisme est  comme une maladie qui vient d'un seul coup mais qui met du temps pour guérir. Nous avons fort heureusement depasser le cap de la grande maladie et nous sommes en train d'aller vers la stabilisation. Les opérations militaires vont continuer, mais il y aura d'autres activités qui seront plus axées sur le développement et cette rencontre, c'est véritablement pour vous démontrer la solidité de nos rapports", a déclaré le Général Salifou Modi qui a réitéré les gages d'assurance que l'armée nigérienne, avec l'appui de ses partenaires, ne baissera pas les bras et continuera à protéger les populations ainsi que leurs biens conformément à ses missions. "Dans cette lutte, nous serons toujours à vos côtés, nous serons au côté des populations pour écouter leurs doléances, mais nous serons aussi là pour traquer et neutraliser les terroristes. Ce sont des engagements que nos deux armées ont pris et nous allons remplir nos engagements. Nous tenons à vous rassurer, et à travers vous les populations de Ouallam, l'ensemble de la population que nous sommes là, nous sommes ensemble, et nous œuvrons pour la tranquillité et la paix dans la région", a martelé le patron de l'armée nigérienne.

Des engagements confirmés par le Général d'Armée Thierry Burkhard qui s'est réjoui de sa visite à Ouallam, "une présence naturelle, car en fait, c'est ici le centre du partenariat stratégique entre nos deux pays, de l'engagement de l'armée française à appuyer l'armée nigérienne dans sa lutte contre le terrorisme avec pour seule ambition le retour à la vie normale des populations". Le Chef d'Etat-major des armées françaises s'est aussi félicité des résultats atteints grâce aux objectifs identifiés par les FAN et qui ont permis aux cultivateurs de retourner aux champs, une preuve qui la situation s'améliore dans la zone. "Il s'agit là de résultats concrets comme vous pouvez le constater et c'est pour moi une grande fierté de voir qu'on a réussi à la réalisation de ce plan. Et c'est aussi la promesse qu'on va continuer de manière toujours plus proche pour définir ensemble les actions les plus pertinentes avec une stratégie qui est définie par l'armée nigérienne et dans laquelle nous nous inscrivons avec l'ensemble de nos composantes. Bien évidemment, c'est avec la totale fraternité d'armes que nous sommes avec les soldats nigériens sur le terrain, tous les jours auprès des populations pour manifester le soutien", a ajouté le patron des armées françaises qui a tenu particulièrement à féliciter son homologue nigérien pour "la manière et la qualité avec laquelle vous conduisez les opérations" avant d'assurer au Général de Division Salifou Modi, que "l'armée française sera toujours aux cotés de l'armée nigérienne".

Des doléances locales pour conforter la stabilisation de la région

Après les mots des officiels, la parole a été ensuite donnée aux leaders coutumiers et religieux ainsi qu'aux élus locaux qui ont fait part de leur appréciation de la situation ainsi que de leurs doléances. "La plus grande menace maintenant, c'est le vol des bétails par ces bandits armés qui viennent parfois à deux sur une moto et enlèvent des animaux après avoir terrorisé la population. C'est le cas il y a quelques jours à Simiri, et à chaque fois ils se dirigent vers l'ouest avec leurs butins. C'est toujours par cette voie qui passent par Tondikiwindi que les assaillants s'échappent et nous voulons que les forces armées prêtent une attention à cette zone qui est la source principale d'inquiétudes pour nos populations", a dit le Chef de canton de Ouallam. Des inquiétudes confirmées par un élu local de la commune rurale de Dingazi, commune qui dépend du département de Ouallam. "La situation reste toujours précaire dans notre zone et c'est ce qui fait que le maire de la commune s'est installé entre Ouallam et Niamey. Les conseillers aussi ne sont plus sur place et du fait de l'insécurité, la commune est des plus moribondes pour ne pas dire morte puisqu'il n y a presque plus aucune autorité et les populations ont fuit par peur. Je crois qu'une plus grande présence militaire s'impose dans cette zone pour permettre à la vie de reprendre", a-t-il déploré.

Des préoccupations locales légitimes qui semblent déjà bien prises en compte par les autorités et les responsables des Forces de défense et de sécurité (FDS). "La préoccupation de nos autorités administratives est aussi notre préoccupation. Il ne se passe pas une seule matinée lors de nos réunions opérationnelles où nous n'évoquons pas ce problème de vol de bétails", a fait savoir le Chef d'Etat-major tactique de l'opération "Almahaou". Cependant, a souligné le général Djibrila, "la difficulté que nous rencontrons souvent, c'est que même si nous engageons la poursuite, en l'absence des vrais propriétaires pour nous donner des indications plus précises sur le chemin emprunté par les voleurs et les animaux, il n y aura pas des résultats. Des fois nous sollicitons quelques uns parmi les propriétaires de suivre nos unités car c'est eux qui connaissent leurs animaux mais assez souvent nous faisons face à la réticence de la population peut-être par peur des représailles ou autres", a déploré l'officier des FAN qui a tenu à rappeler à la population que "cette guerre contre le vol de bétails ne peut se faire sans la collaboration des populations et le plus souvent l'information manque ou nous parvient en retard".

Des résultats tangibles qui engendrent une appréciation positive à conforter par des mesures plus concrètes

Des résultats certes comme il a été mis en avant sur le terrain mais aussi des défis qui persistent et qu'il va falloir aussi traités dans le cadre de la dynamique qui semble bien prendre et qui a eu comme premier résultats palpables, cette "accalmie relative" dont a parlé le chef d'Etat-major des FAN et qui prouve que malgré les résultats engrangés, beaucoup reste à faire comme l'a du reste mis en avant le Préfet du département de Ouallam, Talhatou Abdou Bana: " nous vivons vraiment et pleinement la coopération entre les deux armées et nous sommes conscients que si cela continue, ça va stabiliser la zone et cela va permettre vraiment à la région de revivre".

Des propos confirmés par l'Imam de Ouallam qui a saisi l'occasion pour faire un long plaidoyer en faveur de la poursuite des actions de développement et surtout de l'intégration des leaders religieux dans la réponse non militaire à la lutte contre le terrorisme. "Aujourd'hui, tous les projets et programmes de développement ont des difficultés à intervenir dans la zone. Tout simplement parce qu'il n'y a pas la sécurité pour réaliser les infrastructures même de base. C'est pourquoi, nous pensons qu'il est nécessaire d'étendre les actions civilo-militaires (ACM) à d'autres actions de développement comme le génie militaire qui peut participer la construction des routes ainsi que d'autres infrastructures socioéconomiques", a laissé entendre le leader religieux.

Le guide religieux, actualité oblige, n'a pas manqué d'évoquer le sujet qui fait polémique au sein de l'opinion et qui cristallise assez souvent l'actualité, celui de la présence des forces françaises au Niger. Un langage de vérité et surtout témoignage très édifiant et assez instructif venant d'un leader religieux local, très loin des clichés et des préjugés qui font les choux gras des réseaux sociaux et au sein de certaines voix très loin des réalités du terrain.

"Ici à Ouallam, je peux vous assurez que nous n'avons pas de problème avec la présence des forces étrangères. Mais, il faut que cette image soit soignée par des actions qui vont parler d'elles-mêmes. Aujourd'hui, la population ne peut pas comprendre qu'on dise que souvent un ou deux voleurs sont venus perturber la quiétude dans un village. Cependant, quand on leur explique, elles comprennent que cette affaire c'est comme une souris dans ta chambre: malgré ta puissance ou ta force,  elle peut te causer des dégâts! Il faut vraiment plus de coopération afin de susciter la collaboration de la population. A notre niveau, nous les religieux, nous n'avons pas de problème particulier avec cette coopération où cette présence. Comme en atteste d'ailleurs sur notre chaine radiophonique locale qui est d'obédience religieuse puisque c'est une radio pour l'appel à l'Islam, vous pouvez écouter chaque jour à partir de 9h, la synchronisation des émissions de la radio française RFI. S'il y a un quelconque sentiment anti français ou un rejet de la présence française au Niger au niveau des religieux où au niveau de la population, vous conviendrez avec moi que ça ne sera pas possible". Imam de Ouallam.

Dans son intervention, qui a pris l'allure d'un prêche, le leader religieux a toutefois plaidé pour un renforcement des interventions comme ceux soutenus par l'AFD notamment dans le cadre de la lutte contre l'extrémisme violent en milieu religieux dans les écoles coraniques, c'est à dire les "MEDERESA" et autres centres du même genre. "Il faut que les leaders religieux soient préparés pour mieux affiner leurs discours en réponse aux messages des djihadistes car bien que nous savons que ce n’est pas du djihadisme tel qu'enseigné par notre prophète, ils sont en train de gagner le cœur de beaucoup de populations avec une communication ciblée et bien préparée qui les fait passer pour des combattants de Dieu et de sa religion". Des mots qui parlent et des témoignages qui en disent beaucoup...Visite CEMA Francais Ouallam BIS4

Envoyé Spécial à Ouallam, Abdoul Karim Moumouni (actuniger.com)

.

Commentaires  

+1 #1 Lilwayne 13-03-2023 16:29
Des. Autorités qui ont ete graisse pour mentir comme des peroquets. Que Dieu maudisse ta famille
Citer | Signaler à l’administrateur
+4 #2 Haidara Sawadogo 13-03-2023 18:28
Trop où tard, la politique mensongère sera dévoilée !!!! Le peuple en avant
Citer | Signaler à l’administrateur
-3 #3 Momo 13-03-2023 18:34
En tout cas, il faut reconnaître qu'il y a une relative accalmie
Citer | Signaler à l’administrateur
+6 #4 Lilwayne 13-03-2023 18:56
@momo, vas y circuler dans la zone sans sécurité. Tu verras si il ya accalmie ou non?
Citer | Signaler à l’administrateur
+1 #5 TOTO A DIT 14-03-2023 01:01
:D :lol: TOTO A DIT dit Oooooh sans lire ce roman, il a cru voir en caractère gras DRONES REAPER MQ9....
Pour le reord drones Reaper ne sont aucunement FRANCECHIE mais AMÉRICAINS :P :P

De la lutte anti terroriste , justement, dans le Sahel et en Afrique en général, quand les USA dirigent l'exercice FLINTLOCK 2023 et que TOTO A DIT partage, aller à la ligne reste un choix. :

1 300 soldats de 30 pays participent à l'exercice annuel dirigé par les États-Unis, connu sous le nom de Flintlock, qui a débuté cette semaine.

Alors que la violence extrémiste dans la région du Sahel, en Afrique de l'Ouest, s'étend vers le sud en direction des États côtiers, l'armée américaine a lancé son exercice annuel d'entraînement militaire visant à aider les armées à contenir la menace djihadiste.

Quelque 1 300 militaires de 29 pays s'entraînent au Ghana et en Côte d'Ivoire, dans un contexte de flambée de la violence djihadiste liée à Al-Qaïda et au groupe État islamique, qui a fait des milliers de morts, déplacé des millions de personnes et plongé des pays dans la crise.

Alors que la plupart des activités extrémistes se concentrent dans la région intérieure du Sahel en Afrique de l'Ouest, au Mali, au Burkina Faso et au Niger, la violence s'étend rapidement aux États côtiers comme le Ghana, qui connaît une recrudescence des attaques menées par des groupes non identifiés,
A suivre
Citer | Signaler à l’administrateur
+2 #6 TOTO A DIT 14-03-2023 01:04
Suite 1
qui pourraient avoir des liens avec les djihadistes. Le Ghana n'a connu qu'une seule attaque violente en 2021, mais ce chiffre a augmenté de façon spectaculaire pour atteindre 17 en 2022, selon le Armed Conflict Location & Event Data Project.

Les États-Unis affirment vouloir aider les pays africains à endiguer la menace extrémiste avant qu'elle ne se propage davantage dans la région.

"Si l'instabilité devient trop importante ou trop grave, elle ouvre la voie à d'autres acteurs malveillants qui tentent d'influencer et de corrompre les messages pour accéder à certains de ces gouvernements", a déclaré le colonel Rob Zyla, commandant adjoint du Commandement des opérations spéciales en Afrique.

Bien que les États-Unis n'augmentent pas le nombre de leurs soldats en Afrique de l'Ouest, les forces d'opérations spéciales américaines continueront à organiser des formations conjointes avec leurs partenaires en fonction de leurs besoins et de leurs demandes, a-t-il ajouté.

Piraterie dans le golfe de Guinée

Pour la première fois à Flintlock, un site est consacré à l'entraînement maritime où les forces militaires s'exercent à la recherche et à la saisie ainsi qu'à d'autres tactiques, afin d'écarter la menace croissante de la piraterie dans le golfe de Guinée.

Les responsables militaires ghanéens craignent que les djihadistes ne collaborent bientôt avec les pirates
Citer | Signaler à l’administrateur
+1 #7 TOTO A DIT 14-03-2023 01:24
Suite 2
pour rendre les eaux dangereuses, ce qui limiterait l'activité économique des pays côtiers.

"Nous savons déjà qu'ils ont l'intention de s'associer à la piraterie et de renforcer les opérations", a déclaré le colonel William Nortey, de l'armée ghanéenne. "Cela changerait la donne pour les États côtiers et nous devons donc empêcher cela à tout prix", a-t-il ajouté.

Alors que la violence extrémiste se propage vers le sud, le Ghana investit de l'argent pour renforcer la sécurité le long de sa frontière, en achetant plus de 100 véhicules blindés de transport de troupes, entre autres équipements, a déclaré le président Nana Akufo-Addo dans son discours sur l'état de la nation cette semaine.

"La réalité de la situation dans notre voisinage exige que le gouvernement se donne beaucoup de mal pour assurer la sécurité, la sûreté et la stabilité de notre nation", a-t-il déclaré. Le Ghana fait également partie de l'initiative d'Accra, une plateforme militaire impliquant le Burkina Faso et les pays côtiers voisins pour lutter contre la propagation de l'extrémisme au Sahel.

TOTO A DIT dit
Les AMÉRICAINS se révèlent pragmatiques une autre façon de coopérer , L'EFFICACITÉ DANS LA DISCRÉTION au contrario de ces BAVARDS DE FRANÇAIS qui ne font qu'une opération de charme en mobilisant tout leur état major , toute leur ambassade ,
Citer | Signaler à l’administrateur
0 #8 TOTO A DIT 14-03-2023 01:26
Suite 3 et fin
tout leur media d'intoxication et de mensonge , pour essayer de redorer leur image en Afrique MAIS
PEINE PERDUE , il ne faut faire déplacer la hiérarchie militaire , même si c'est la TOUR EIFFEL , vous venez avec en Afrique, les AFRICAINS VOUS DISENT ;
PARTEZ , VOUS ETES PERSONNA NON GRATA ..

En 10 ans de présence de votre BARKHANE , le terrorisme que vous financez n'a fait que se répandre ..

Et si DES Nigériens continuent à croire que les Français sont là pour leur bien être , TOTO A DIT, loin d'être sadique , dit ces NIGERIENS MERITENT LES MALHEURS QU'ILS VIVENT ....

Avez vous vu un coin côtoyé par la France où il y a la prospérité et le bonheur ?
Citer | Signaler à l’administrateur
+3 #9 TOTO A DIT 14-03-2023 02:04
Citation en provenance du commentaire précédent de Momo :
En tout cas, il faut reconnaître qu'il y a une relative accalmie

Déduis Momo donc que cette relative accalmie est exclusivement due à la présence de quelques français dans la zone .
Quelle insulte aux Hommes de rang , sous Officiers et Officiers des FAN ...

Si ces français etaient aussi efficaces , ils n'allaient pas etre chassés comme des margouillats de la Centrafrique, du Burkina , du Mali ...s'ils étaient aussi ok , Talon n'allait pas se tourner vers le Rwanda dans la lutte contre le terrorisme.

TOTO A DIT te croyait plus perspicace...


His Bad comme dirait l'autre ...
Citer | Signaler à l’administrateur
+1 #10 TOTO A DIT 14-03-2023 02:10
Lire plutôt
Déduis TU ou insinues tu

A te comprendre , si l'on chasse ces barbouzes de la Junte française de la zone , l'accalmie relative va disparaitre du fait de l'inefficacité et incompétence des FAN et des FDS : WOW!

TOTO A DIT is in disbelieve and shaking his head..... :eek:
Citer | Signaler à l’administrateur
0 #11 TOTO A DIT 14-03-2023 07:27
:zzz :zzz lire plutôt au post # 10
TOTO A DIT is in DISBELIEF and shaking his head..... :zzz :zzz :sigh: :roll:
Citer | Signaler à l’administrateur
+4 #12 Zoom 14-03-2023 09:19
Narratif inutilement long pour convaincre les lecteurs d'un mensonge ehonte sur une pretendue utilite des soldats francais au Niger. Mais le mensonge a beau courrir il finit toujours par etre rattrappe par la verite, la vraie pas celle servie par le systeme malfaisant rose qui a deroule le tapis rouge aux forces francaises au Niger.
Citer | Signaler à l’administrateur
+4 #13 Tchimi 14-03-2023 09:54
Il est certain que la france veut se maintenir au Niger et bien comme une femme qui tient à son foyer la france doit mieux faire. Vous pouvez visitez même les djihadistes mais nous restons sur notre faim concernant votre manque d'utilité chez nous!!
Citer | Signaler à l’administrateur
0 #14 cheickoumar Tangara 14-03-2023 10:50
Citation en provenance du commentaire précédent de Haidara Sawadogo :
Trop où tard, la politique mensongère sera dévoilée !!!! Le peuple en avant

En tout cas ton nom cache quelque chose!!!
Citer | Signaler à l’administrateur
0 #15 TOTO A DIT 14-03-2023 13:48
Citation en provenance du commentaire précédent de cheickoumar Tangara :
Citation en provenance du commentaire précédent de Haidara Sawadogo :
Trop où tard, la politique mensongère sera dévoilée !!!! Le peuple en avant

En tout cas ton nom cache quelque chose!!!

Son nom au contraire , comme son appréciation ,ne reflète que la vérité et le réalisme du terrain
Ne dit on pas que quand le sage montre ou pointe de doigt , la une , le retardé attardé regarde le doigt.

Et comme tu sembles t'y connaître en nom , expliques et eclaires le lectorat ce que tu sais des noms et du nom de l'internaute..

Si tu es aussi conséquent avec toi même expliques le comment d'une attaque perpétrée à 90 km , Makolondi, de Niamey où des forces hostiles s'en prennent à un commissariat en le brûlant et parvenir à disparaitre dans la nature , chaque fois et toutes les fois , sans laisser de trace ni être inquiétés comme des fantômes ... Quand toutes ces forces d'occupation pullulent dans la zone dites des 3 frontières.
Citer | Signaler à l’administrateur
+1 #16 Journaliste 14-03-2023 14:36
Citation en provenance du commentaire précédent de TOTO A DIT :
Citation en provenance du commentaire précédent de Momo :
En tout cas, il faut reconnaître qu'il y a une relative accalmie

Déduis Momo donc que cette relative accalmie est exclusivement due à la présence de quelques français dans la zone .
Quelle insulte aux Hommes de rang , sous Officiers et Officiers des FAN ...

Si ces français etaient aussi efficaces , ils n'allaient pas etre chassés comme des margouillats de la Centrafrique, du Burkina , du Mali ...s'ils étaient aussi ok , Talon n'allait pas se tourner vers le Rwanda dans la lutte contre le terrorisme.

TOTO A DIT te croyait plus perspicace...


His Bad comme dirait l'autre ...


Tu as clairement raison. Rien de grave, je pense qu'il est un peu équivoque pour ne pas heurter quelques personnes subjectives et susceptibles à qui il aimerait laisser sa place et passer à autre chose :lol:
pardon à l'avance si je me trompe
Citer | Signaler à l’administrateur
0 #17 Blackmarket 14-03-2023 18:46
La métaphysique des présences militaires étrangères dans un pays. Je vous propose de des recherches sur ce sujet. Très intéressant mais compliqué pour ceux qui n'ont aucune connaissance en métaphysique.
Citer | Signaler à l’administrateur
-2 #18 Siradje Sidibe 15-03-2023 12:21
Ok demandez aux troupes françaises de partir si vous pensez que les pseudo soldats russes de Wagner, sans foi ni loi, feront mieux.
Que seraient vos armées sans le matériel occidental, et sans l'aide à la formation ?
Vous n'êtes même pas en mesure de fabriquer un tracteur, alors un char, un avion de chasse, etc...
Vous utilisez des technologies qui n'ont pas été inventées sur le continent africain (téléphone, voiture, avion, carte bleue, etc). Faites donc vos preuves, on en rediscutera après !
Vos idées sont toujours négatives, revanchardes, pessimistes, querelleuses, pendant ce temps, des pays moins idiots, comme le Sénégal, parviennent avec l'aide de la France à se développer en construisant des lignes de chemin de fer (TER), en se dotant d'usine de fabrication de médicament (Diamniadio), etc, et deviennent peu à peu véritablement autonomes.
Le jour où vous comprendrez que les Français ne sont pas vos ennemis (surtout les jeunes générations) tout ira mieux, et nous pourrons travailler ensemble dans la paix.
Citer | Signaler à l’administrateur
-1 #19 TOTO A DIT 17-03-2023 13:00
:D :lol: et le NOUS en référence à qui qui comprendrons que les Français ne sont pas leurs. ennemis.
Ton nom Siradje Sidibe ne te rend pas justice....

Quelle de cochon avec un joli nom!

Quel préjudice au Siradje et au Sidibe

Par le déballage et etalage de ton crétinisme , est tu devenu bête circonstanciellement ou c'est dans ton ADN, depuis ta naissance..

Tiens toi le pour dit , à considérer que l'Afrique ne produit même pas le coton ou fabriqué même pas un gobelet ou une canari , ce n'est pas ça le problème ,ce que les Africains , demandent , DEBARASSEZ LE PLANCHER , les Africains ne veulent pas des Français , un peu point tiret ...
De leur potentiel relation même si ce sont avec des extraterrestres en quoi cela vous concerne.
DIS!!
FAIRE AMITIÉ EST CE QUE C'EST FORCÉ
Et Quelle contradiction !.
Conscients du fait que les Africains n'ont rien et ne savent rien faire ou produire , une zone comme l'enfer , Pourquoi tenez vous TANT À VENIR ET RESTER ET LE COMBLE ...REFUSER DE PARTIR '... quand même l'on vous montre la porte ..
Dis!

Quelle perte de temps et d'énergie,déjà !
Citer | Signaler à l’administrateur
+1 #20 Askia 17-03-2023 14:45
De grâce il ne faut pas mentir aux gens, le fait d’interroger des autorités, les responsables religieuses ou coutumières ne vont pas donner un quitus d'accepter la nécessité de la présence française dans la zone. les bandits circulent comme ils veulent, raquette les personnes, prennent leurs animaux.
Maintenant la route Ouallam-Tillabéry est abandonné seulement les pauvres citoyens qui sont obligé d'imprinter la voix puisqu'ils sont contraints
Citer | Signaler à l’administrateur
-1 #21 TOTO A DIT 17-03-2023 16:20
:zzz lire plutôt au post #19

Quelle TETE de cochon avec un joli nom!
Citer | Signaler à l’administrateur
0 #22 S. Sidibe 23-03-2023 15:49
TOTO
ربما يجب أن تكتب بالعربية أو الزارما أو الهوسا ، لأن لغتك
الفرنسية سيئة حقًا

OK pour le coton, mais ça n'est pas une fabrication africaine, c'est la nature qui le fabrique haha !! et tu l'ignores sans doute mais il y a aussi du coton en Europe, et notamment en France.
Désolée si le prénom que m'ont donné mes parents ne te plait pas, au moins, moi je n'écris pas avec un pseudo.
Citer | Signaler à l’administrateur

Ajouter un Commentaire

Code de sécurité
Rafraîchir

Image

Site web d'informations générales sur l’actualité politique, économique, culturelle, sportive au Niger et dans le monde.

Tél: (+227) 89 99 99 28  / 92 55 54 12
Email: contact@actuniger.com