"Pardon oui, mais justice aussi" : le chef de l'État rectifie le tir
Face aux interrogations soulevées par une partie de la population après ses déclarations du 10 mars dernier sur la nécessité du pardon national, le Président de la République, le général d’armée Abdourahamane Tiani, a tenu à apporter des précisions ce mercredi 26 mars 2025. Lors de la cérémonie officielle de lancement de la mise en œuvre des résolutions et recommandations issues des Assises Nationales pour la Refondation, le chef de l’État a réaffirmé que l’appel à la réconciliation ne saurait se faire au détriment de la justice. « Le pardon et la réconciliation auxquels nous appelons ne peuvent s’opposer aux aspirations légitimes des Nigériens à la justice. Les deux approches sont plutôt nécessairement conciliables », a déclaré le président Tiani.
Le 10 mars dernier, lors de la remise du rapport final des Assises, le chef de l’État avait exhorté les Nigériens à pardonner et à se pardonner mutuellement pour rompre avec le cycle de haine et de rancœur qui, selon lui, freine le pays dans sa marche vers le progrès. Cette déclaration avait suscité des réactions diverses, certains craignant qu’elle n’ouvre la voie à une forme d’impunité.
Réitérant son engagement à garantir la justice, le président Tiani a affirmé : « Il ne saurait y avoir véritablement pardon et renonciation sans justice. Aucune action humaine ne saurait réparer toutes les injustices subies par les Nigériens du fait de nos égoïsmes, de la mauvaise gestion de l’État et de l’ingérence de certaines puissances étrangères dans nos affaires intérieures ».
Dans son discours, le chef de l’État a également tenu à rassurer que sous le régime du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), aucune chasse aux sorcières ne sera menée, mais qu’aucune impunité ne sera tolérée non plus. « Il n’y aura sous le régime du CNSP ni chasse aux sorciers, ni impunité, ni protection politique offerte à un quelconque Nigérien face à la justice ou à la Commission de lutte contre la Délinquance Économique, Financière et Fiscale (ColDeff), que nous devons tous soutenir en lieu et place de critiques stériles », a-t-il insisté.
Par cette clarification, le Président Tiani cherche à dissiper les malentendus et à réaffirmer la ligne directrice de son gouvernement : une transition fondée sur la réconciliation nationale, mais aussi sur l’exigence de justice et de reddition des comptes.
Avec ces nouvelles précisions, le message est clair : la réconciliation prônée par les autorités ne saurait être un prétexte pour exonérer les fautes du passé, mais elle vise à libérer les énergies du pays pour un nouveau départ, dans l’unité et la responsabilité.
Abdoulkarim (actuniger.com)
Commentaires
Par le hasard de l'histoire humaine , les habitants de ces deux pays sont des familles , des frères , des voisins .
Dans la quête d'un avenir souvainiste commun à assumer ces deux pays évoluent dans un cadre confédéré pour mieux defendre leur intérêt à l'international comme à l'interne.
Deux pays , certes de l'AES avec des Dirigeants dissemblables et incomparables... autant le jeune Capitaine Ibrahim Traoré dès le jour 1 s'est illustré par sa proximité avec son peuple par ses actes posés réconforttant sans ambiguïté alliant ses actes aux paroles au grand bonheur de son peuple autant le viel Officier Tchiani tourne autour du pot avec des envolées.en puzzle..
traine des pieds pour être au diapason du Peuple et de ses revendications qu'est la Justice, rien que la Justice et toujours la Justice sans coup férir.
Deux hommes distincts, deux militaires certes , mais avec des visions et approches différentes. lorsque l'un implémente par l'exemple à ses concitoyens de voir et apprécier , l'autre avance avec peine comme à contrecoeur des aspirations et revendications du Peuple ....
Face à la délinquance économique , financière, politique quand l'un sévit sans arrière pensée en appliquant le rigueur de la loi , l'autre brandit le pardon , le tourner la page et l'oubli ..
Deux pays , deux mondes , des approches différentes...
les Hommes peuvent se ressembler mais ne s'égalent point.
Lorsque face aux crimes perpétrés par des Bandits d'Etat lésant le pays , au Burkina, il est envisagé la restauration de la peine de mort , la prison à perpétuité, au Niger il est cas d'oubli , de magnanimité....
Peut on refondè sur du faux ?
Peut on tresser sur un crâne pullulent de poux ?
Deux pays Sahéliens, où les oiseaux et oisons chantent, encore et toujours mais différemment, : à chaque oiseau son chant ou son cri (de détresse ou de colère, de parler et d'action liés, du dilatoire)
Que retenir ...
Vers le rétablissement de la peine de mort au Burkina....
En conclave ,les membres du Comité technique de vérification des avant-projets de loi (COTEVAL) se sont réunis, le mardi 25 mars 2025 à Ouagadougou, pour passer en revue l’avant-projet de loi modificatif de la loi portant Code pénal au Burkina. Le fait notable de ces textes est le rétablissement de la peine de mort.
L’avant-projet de loi modificatif de la loi portant Code pénal au Burkina est passé en examen devant les membres du COTEVAL. Il prend en compte le terrorisme, l’apparition de nombreux comportements sociaux, la recrudescence des accidents de la circulation routière.
Ce sont des phénomènes qui ont conduit le ministère de la Justice et des Droits humains a entamé la modification de la loi n°025-2018/AN du 25 mai 2018 portant Code pénal.
Passé au tamis du Comité technique de vérification des avant-projets de loi, le 25 mars dernier, il comporte plusieurs innovations, comme par exemple, le rétablissement de la peine de mort et de sa procédure d’exécution, la limitation de l’emprisonnement à temps en matière criminelle de plus de dix ans à trente ans au plus.
Le COTEVAL informe que concernant la corruption et les infractions assimilées, le document prévoit la répression par la peine de l’emprisonnement à vie. Il y a « les cas de détournements dont la valeur excède la somme d’un milliard et lorsque le détournement a eu pour conséquences la mort ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou à la santé ou si l’infraction a empêché l’exécution d’une mission d’intérêt national.»
C’est une initiative qui va permettra au Burkina de se munir d’un dispositif juridique pénal qui protège davantage la société burkinabè, a dit Bepoadi Sinini, Directeur de cabinet du Ministre de la Justice.
Si seulement le Niger pouvait émuler et s'en inspirer du cas Faso,,l des bandits d'État, suçant le Niger ,il se dira dans un passé pas lointain , des racailles et fripouilles voleuses du Peuple, furent , point besoin le luxe de les nourrir dans l'argent des contribuables
Et puis c'est tout.......
Ibrahim TRAORÉ, Sankara 2,.....un John Jerry Rawlings réincarné qui ne s'est pas gêné à fusiller des Voleurs du Peuple, et des années après confirme si c'est à refaire, il le refera sans fléchir.
Du Kamé Kamé pour se corriger, pour satisfaire... temporiser....
Tchiani a parlé,le Peuple l'observe et l'attend au tournant à moins qu'il refuse de tourner de virer
Le peuple est devenu comme des marionnettes l'insécurité continu la mauvais gouvernance également le peuple fait semblant d'être content mais la réalité c'est de la peur.
Rien de garant