CEDEAO : le Niger, le Burkina Faso, et le Mali annoncent leur retrait unanime de l'organisation régionale après 49 ans d'Existence
Dans un communiqué conjoint historique signé ce dimanche 28 janvier 2024 à Ouagadougou, les dirigeants des pays membres de l'Alliance des États du Sahel (AES) - le Burkina Faso, le Mali, et le Niger - ont formellement annoncé le retrait immédiat de leurs nations respectives de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) après 49 ans d'existence. Les signataires de cette déclaration affirment prendre leurs responsabilités devant l'histoire et répondre aux attentes, préoccupations, et aspirations de leurs populations respectives face à une CEDEAO « sous l'influence de puissances étrangères, trahissant ses principes fondateurs, est devenue une menace pour ses Etats membres et ses populations dont elle est censée assurer le bonheur ». Le retrait unanime de la CEDEAO est considéré comme «une décision souveraine » visant à préserver la dignité et l'autonomie des nations concernées, selon le communiqué conjoint.
Ce geste sans précédent survient après 49 ans d'existence de la CEDEAO, une organisation créée en 1975 à Lagos par les Chefs d'État de la Haute Volta (actuel Burkina Faso), du Mali, et du Niger avec douze (12) de leurs pairs. Les fondateurs, animés par les idéaux de fraternité, de solidarité, d'entraide, de paix, et de développement, avaient pour ambition de promouvoir l'intégration entre les États de la sous-région.
Cependant, les leaders actuels de l'Alliance des États du Sahel (AES) - Burkina Faso, Mali, et Niger expriment aujourd'hui leur regret, leur amertume, et leur grande déception quant à la trajectoire empruntée par la CEDEAO, qui s'est éloignée des principes fondateurs et du panafricanisme. Ils accusent l'organisation de s'être égarée sous l'influence de puissances étrangères, mettant ainsi en péril la sécurité et le bien-être des populations qu'elle était censée servir.
Tensions Inédites entre l'Alliance des États du Sahel (AES) et la CEDEAO
Les tensions entre les pays de l'Alliance des États du Sahel (AES) et la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont atteint un niveau préoccupant ces derniers mois. Les raisons de ces tensions sont variées et complexifiées par des enjeux politiques, économiques et sécuritaires.
L'un des points de discorde majeurs réside dans les sanctions imposées par la CEDEAO aux membres de l'AES, à savoir le Burkina Faso, le Mali, et le Niger. Ces sanctions, jugées illégales et inhumaines par les États de l'AES, ont créé un climat de méfiance et de frustration. Les membres de l'Alliance ont régulièrement exprimé leur désaccord face à ces mesures coercitives, considérant qu'elles ne tiennent pas compte des réalités complexes auxquelles la région est confrontée.
Une autre source de tension réside dans la perception par les membres de l'AES d'un éloignement de la CEDEAO de ses principes fondateurs. Les idéaux de fraternité, de solidarité, d'entraide, de paix et de développement, qui animaient les fondateurs de la CEDEAO, semblent avoir été relégués au second plan, selon les critiques émanant des États de l'AES. Ces préoccupations ont conduit à une remise en question profonde de la nature et de la direction de la coopération régionale.
Par ailleurs, des divergences dans la gestion de questions cruciales, telles que la sécurité et la lutte contre le terrorisme, ont également contribué à l'aggravation des tensions. Les membres de l'AES estiment que la CEDEAO n'a pas apporté un soutien adéquat dans le cadre de leurs luttes existentielles contre les défis sécuritaires majeurs auxquels ils sont confrontés.
Le retrait unanime du Burkina Faso, du Mali, et du Niger de la CEDEAO, annoncé aujourd'hui, s'inscrit comme le point culminant de ces tensions. Ce geste sans précédent souligne l'ampleur des différends entre les deux entités et pose des questions cruciales sur l'avenir des relations entre les pays de l'AES et la CEDEAO. Les conséquences de cette situation complexe demeurent à surveiller, car elles pourraient avoir des implications significatives sur la stabilité et la coopération régionale en Afrique de l'Ouest.
A.K Moumouni (actuniger.com)
Tu veux revenir au pouvoir afin de continuer á lécher le cul de Macron???
Contentes-toi d'être en vie d'abord.
Au moins, maintenant on va pouvoir respirer.
Déjá, la CEDEAO prend peur et se dit prête á négocier.
Ce n'est que le début de la fin de l'esclavage moderne.
Sinon , insinues tu que le senile de Ouattara avec son 3 ème mandat qui est aussi une entorse à cette dite démocratie importée , est un exemple de personne respectable ou même à respecter ?
Qu'est qui différencie donc un TCHIANI , IB ou Goita auteurs de coup pour restaurer la souveraineté retrouvée et un negre de maison , con de tas Ouattara ,au service de l'extérieur, un Putchiste civil perpétreur de tripatouillage constitutionnel refusant de debarasser la table quand il est temps d'y aller .
Un SIDA C'EST DAOH qui se fait financer de l'extérieur pour son propre fonctionnement , QU'Y A T IL DE RESPECTABLE en cela ?
A moins que tu ne comprennes la notion de RESPECTABILITÉ ....
ÇA !
C'est une autre affaire .....
Pour éviter toute confusion
si tu n'es pas content désormais tu as le choix entre l'AES et ta fameuse organisation.
nous, on n'en veut plus.