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Le Niger candidat pour organiser la COP 17 (Présidence)
En Marge du Sommet des Chefs d'Etat de la COP 15, le Président de la République S.E.M Mohamed Bazoum a tenu une séance de travail, dès son arrivée à Abidjan, avec le Secrétaire Exécutif de la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification M. Ibrahima Thiaw. Plusieurs sujets ont été abordés notamment la contribution du Niger à travers son expérience dans le cadre du CILSS et l'expertise reconnue du Centre régional de recherche AGRHYMET. Le Président de la République a profité de cette audience pour réaffirmer la volonté du Niger à organiser le prochain sommet de la COP 17 à Niamey. Ci-dessous, l'intégralité du discours prononcé par le Chef de l'Etat à Abidjan.
DISCOURS DE S.E.M LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE MOHAMED BAZOUM COP 15, ABIDJAN 2022
Monsieur le Président de la République de Côte d’Ivoire ;
Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et des Délégations ici présentes ;
Monsieur le Secrétaire Exécutif de la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification ;
Mesdames et Messieurs en vos titres, grades et qualités.
Permettez-moi, tout d’abord, de remercier très sincèrement Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, ainsi que le peuple ivoirien pour l’accueil empreint de chaleur et de générosité qu’ils nous ont réservé.
Mesdames et Messieurs, Nous sommes réunis ici pour échanger sur les défis
énormes auxquels est confrontée notre humanité. Ces défis ont pour noms : changements climatiques, désertifications et appauvrissements des terres arables, pénurie et insécurité alimentaire, flux internes et externes de migrations liées aux changements climatiques et aux insécurités sociopolitiques, et surgissements violents de conflits armés de type terroriste notamment, liés aux paupérisations occasionnés par les sécheresses, raréfactions des terres cultivables et perte progressive de la
biodiversité, etc.
Les principales causes de l’aggravation tragique de ces fléaux demeurent la désertification continue et la dégradation des terres arables affectant gravement notre planète. La détérioration des écosystèmes à l’ère de l’anthropocène accentue les famines, les malnutritions, les déplacements de populations : elle engendre des tensions
sociales et communautaires produisant de l’anomie sociale.
Mesdames, messieurs, L’économie de mon pays repose en très grande partie sur le secteur rural : 80% de la population nigérienne vit de l’agriculture dont les rendements baissent d’année en année, du fait de la dégradation des terres et du changement climatique. Il nous faut donc concentrer nos actions dans la restauration, l’entretien, le réaménagement, la gestion
durable et solidaire des terres arables afin de renforcer notre résilience aux changements climatiques, sécuriser nos ressources en biodiversité, améliorer notre sécurité
alimentaire, générer des revenus et des emplois au profit du monde rural, et ainsi, permettre de combattre efficacement les migrations irrégulières et le terrorisme.
Les actions de remise en état de nos biotopes et de nos écosystèmes dégradés demeurent essentielles pour stabiliser les communautés vulnérables. Mon pays, le Niger, subit de plein fouet ces modifications écosystémiques du fait de l’intrication holistique des causes et des effets en matière écologique.
En effet, le Niger, situé au cœur de la région du Sahel, zone au ¾ désertique, est exposé à des cycles violents autant qu’imprévisibles de sécheresses et d’inondations meurtrières inopinées.
C’est pourquoi nous mettons l’adaptation au changement climatique au cœur de nos priorités : notre attention et nos efforts portent sur la gestion durable des terres, sur notre Contribution Déterminée au niveau National (CDN), révisée et adoptée par le Gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat.
Mesdames, messieurs,
Afin de rallier les communautés, surtout rurales, à cet élan de restauration des terres, l’évaluation systématique des biens et des services environnementaux de nos
écosystèmes restaurés est requise pour les rendre plus lisibles dans notre économie nationale. Il s’agit aussi d’encourager le développement des chaînes de valeur y afférentes, de favoriser la création d’entreprises rurales permettant la restauration des écosystèmes détériorés ainsi que la promotion des produits forestiers non ligneux.
Dans cette optique, mon pays a initié certaines mesures. Il me plait d’en mentionner quelques-unes : l’organisation régulière, d’un Concours National de Lutte Contre la désertification primant les meilleurs producteurs ruraux ; la promotion de la Régénération Naturelle Assistée, pratique à travers laquelle plusieurs institutions scientifiques de renom, ont salué nos efforts. Depuis 2011 nos services sont engagés dans la restauration annuelle de 213 000 hectares de terre, pour combler la perte annuelle de terres arables estimée à 100 000 hectares.
Mesdames et Messieurs,
Le thème central de la COP15 à savoir « Terre. Vie. Héritage : de la rareté à la prospérité », appelle donc de notre de part à plus d’engagement et de prise de conscience, pour adopter des modes de production et de consommation solidaires et durables afin de léguer aux générations futures des terres fécondes, productives et porteuses de vie.
Mon vœu le plus ardent est de voir le présent Sommet proposer des solutions outillées en vue de donner plus de sens et de contenus opérationnels à la « Décennie de la Restauration des Ecosystèmes 2021-2030 » adoptée par les Nations Unies.
L’Initiative de la Grande Muraille Verte, à cet égard est une opportunité pour contribuer efficacement à la réalisation des ambitions de la « Décennie de la Restauration des Ecosystèmes 2021-2030 » et de la Table Ronde de Paris de janvier 2021.
A cet effet, j’encourage fortement la mutualisation des efforts de l’Agence de la Grande Muraille Verte et de la Commission Climat pour la région du Sahel, que le Niger a l’honneur de présider, dans le cadre de la lutte contre la désertification, le changement climatique et de préservation de la biodiversité.
Pour matérialiser ces ambitions, mon pays se propose de planter 500 millions d’arbres chaque année et de restaurer 1 million d’hectares de terres dégradées, en vue de séquestrer 2,5 millions de tonnes Equivalent carbone.
Pour terminer, je voudrais demander aux Partenaires Techniques et Financiers de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte, d’accompagner nos Etats dans la formulation de projets bancables et de mobiliser les 19 milliards de dollars annoncés lors du Sommet de la Planète, tenu en janvier 2021, à Paris.
Je vous remercie pour votre aimable attention
Commentaires
Les rois sont invités à ne pas participer aux réunions politiques. C’est une invite lancée à l’endroit des têtes couronnées et chefs traditionnels à l’occasion d’une rencontre tenus par le Haut Conseil des rois du Bénin.
Les rois et chefs traditionnels sont invités à s’éloigner des réunions et conclaves politiques. Le Haut conseil des rois les invite à rester dans une posture de médiateur pour promouvoir la paix et pour concilier les différentes parties en cas de conflits. Leur présence aux rencontres politiques pourrait compromettre ce rôle qu’ils ont en tant que têtes couronnées.
Le message du Haut conseil intervient dans une période où les différents camps politiques s’apprêtent pour affronter les législatives du 08 janvier 2023. Il est connu de tous que pendant les périodes électorales, les rois sont très sollicités par les acteurs politiques, à la recherche de bénédictions.
Il faut noter qu’au cours de sa réunion, le Haut Conseil des rois du Bénin a abordé d’autres sujets les concernant. Selon LNT, le Haut Conseil a rappelé la nécessité d’une loi sur la chefferie traditionnelle.
Le général Leonardo Tricarico ancien chef d’état-major de l’armée de l’air italienne et actuel président de la fondation ICSA, a appelé les autorités de son pays à opter pour une position de neutralité dans le conflit en Ukraine, l’exhortant à œuvrer en faveur d’ une solution qui met fin à la guerre qui dure depuis huit ans, entamée par les agressions des milices nazis contre les populations russophones au Donbass.
« La neutralité ?
Je suis tout à fait d’accord avec cela. Et je pense qu’avant de mettre à exécution les menaces d’extension du conflit à l’OTAN de part et d’autre, nous devons faire en sorte que ce conflit se termine», a affirme le général Tricario lors d’un séminaire consacrée à l’Ukraine organisé, jeudi par sa fondation . «Et de ce point de vue, je ne vois personne qui s’engage, au contraire, je vois toute une série de pyromanes qui font exactement le contraire », a-t-il déploré.
« Tout d’abord, notre pays devrait tout faire, et je ne vois pas qu’il le fait, pour que le conflit puisse se terminer. Quand je dis « tout faire », je veux dire que nous devons nous mettre d’accord avec d’autres pays européens, notamment la France et l’Allemagne, sur une position commune vis-à-vis des pays belligérants menés par les États-Unis, pour qu’ils cessent leurs manœuvres,
pour qu’ils favorisent un cessez-le-feu et des négociations, même au risque de perturber nos relations avec les États-Unis », a affirmé le général italien,
« Et si l’article 5 du traité de l’Atlantique est déclenché, selon lequel la solidarité atlantique est activée, il sera alors possible de discuter du maintien des concepts fondateurs de l’OTAN, qui prévoient en tout le volontariat, et à ce moment-là, l’Italie pourra dire si elle veut se positionner en soutien ou rester à la fenêtre » – a conclu Tricarico.
De son côté, Marco Bertolini, lieutenant général de l’armée italienne à la retraite et désormais à la tête du département de Défense de Fratelli d’Italia, estime que le conflit oppose deux pays non-membres de l’OTAN, ce qui rend étrange l’implication des pays de l’Alliance.
« C’est un conflit dont nous devons essayer de nous tenir à l’écart le plus longtemps possible », a souligné Marco Bertolini.
« La guerre a commencé avec l’intervention de la Russie, qui ne fait pas partie de l’OTAN, en Ukraine, qui ne fait pas davantage partie de l’OTAN : c’est un affrontement entre deux pays européens qui n’ont rien à voir avec l’OTAN et rien à voir avec l’Italie. Je ne pense pas que nous puissions discuter de neutralité ou d’autre chose », a t-il dit
« Si un pays membre de l’OTAN est concerné, il ne fait aucun doute que l’article 5, qui prévoit l’intervention de l’Alliance atlantique, doit être appliqué », a poursuivi Bertolini.
« Mais jusqu’à présent, la Russie n’a pas frappé un pays de l’OTAN, puisque l’Ukraine n’est pas membre de l’Alliance, et même l’évocation d’une telle possibilité ne fait qu’envenimer les esprits et réduire les possibilités de réconciliation, que je considère comme indispensables», a-t-il encore dit.
Quant à la question de savoir si la guerre menée ces derniers mois est une guerre juste ou injuste, le raisonnement de Bertolini est indiscutable :
« Dans le milieu catholique, il y a toujours eu un débat pour savoir si une guerre est juste ou non. Beaucoup de théologiens en ont discuté, Saint Augustin, Saint Thomas d’Aquin, et ont dit quels étaient les critères d’une guerre juste ou injuste. Je pense que pour qu’une guerre soit considérée comme juste, elle doit avant tout être « notre » guerre. Et celle-ci ne l’est pas », a conclu le lieutenant-général qui commandait les forces spéciales italiennes.
Et à TOTO A DIT de se demander et vous demander au regard de leur entente machin OTAN que si un pays est attaqué c'est comme tout leur ensemble qui est ciblé, POURQUOI DONC LES AFRICAINS n'appliquent pas la même chose si un pays africain est attaqué c'est comme toute l'Afrique qui est visée...
Mais avec ces cons de tas , qu'espérer
TOTO A DITdit aimer et avoue n'avoir jamais entendu cela.....
Quand TOTO A DIT ne connait pas, il reconnaît.
Merci ! Koudize