Sahel: une centaine de terroristes neutralisés dans une opération conjointe des forces armées nigériennes et burkinabés
Les forces armées nigériennes et burkinabés ont lancés depuis le 10 juin dernier, une opération militaire conjointe baptisée « Taanli » qui se déroule de part et d’autre de la frontière entre les deux pays. Après 15 jours d’offensive, le bilan communiqué par l’Etat-major des forces de sécurité burkinabé fait état de plus d’une centaine de terroristes neutralisés et du matériel de guerre détruit ou récupéré.
Selon les sources sécuritaires officielles, l’opération conjointe « Taanli » (cohésion ou alliance en langue Gulmancema) a été lancée depuis le 10 juin dernier par les Forces armées nigériennes (FAN) et les Forces de défenses et de sécurité (FDS) du Burkina Faso. Son objetcif est selon le commandement militaire des deux armées, « de protéger les populations et leurs biens, sécuriser la bande frontalière entre le Burkina Faso et le Niger, affirmer l’autorité des Etats, rétablir la cohésion sociale, renforcer la coopération entre les deux pays, contribuer au retour des services étatiques dans les zones frontalières et créer un environnement propice au développement socio-économique ».
Elle se déroule des deux cotés de la frontière entre les deux pays notamment dans les zones de Dori, Mansila et Diapaga dans la région du Sahel au Burkina, et au Niger, elle couvre les localités de Téra, Torodi et Tapoa dans la région de Tillabéri.
Des officiers nigériens et burkinabés coordonnent les opérations dans le PC de l’opération « Taanli ».
Les opérations militaires se poursuivent toujours avec des projections vers la frontière du Mali au Nord, et celle avec le Bénin un peu plus au sud.
Selon un premier bilan provisoire communiqué par l’Etat-major de l’opération, à la date du 25 juin c'est-à-dire après 15 jours de manœuvres, plus de 100 terroristes ont été neutralisés ; de l’armement de guerre notamment des armes de guerre et fusils de chasse a été récupéré ou détruit ; des moyens roulants aussi détruits dont une centaine de motos et des véhicules ; du matériel de fabrication d’IED saisi avec des barres d’explosifs, une importante quantité d’acide sulfurique et des cordeaux détonants, et du matériel de communication récupéré.
D’après les sources sécuritaires, l’opération « Taanli » se poursuit encore et vise à sécuriser cette zone frontalière entre les deux pays membres du G5 Sahel où les attaques armées par des groupes terroristes et les exactions contre les civils se multiplient ces derniers temps.
L’opération « Taanli » est également accompagné par des activités civilo_militaires au profit des populations.
Selon le commandement militaire de l’opération, « l’évolution de la menace a rendu vulnérables les populations civiles qui sont devenues des cibles des terroristes. C’est pourquoi l’un des objectifs majeurs de l’opération TAANLI est de protéger et de rassurer les populations. Les militaires burkinabè et nigériens, dans chaque localité traversée, vont à la rencontre des populations pour s’enquérir de leurs préoccupations ». C’est pourquoi, l’opération est accompagnée par des activités civilo-militaires au profit des populations des deux pays ».
A.Y. Barma (actuniger.com)
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