Patrimoine culturel : le Palais des Congrès portera bientôt le nom du général Ali Chaibou
Le Palais des Congrès sera prochainement baptisé « Palais des Congrès général ALI CHAIBOU de Niamey », a appris Actuniger de sources officielles. Le processus est en cours pour l’adoption, en conseil des ministres, du projet de décret modifiant et complétant l’ordonnance 88-29 du 19 mai 1988 portant création d’un établissement à caractère industriel et commercial, dénommé « Palais des congrès ».
Déjà saisie sur requête du gouvernement à travers le premier ministre, la Cour constitutionnelle s’est prononcée en faveur de la modification. Il ne s’agit désormais qu’une question de jours afin que le Palais des Congrès porte officiellement son nouveau nom.
Le Palais des congrès, toute une histoire du Niger
Véritable joyau architectural de Niamey, le Palais des congrès a été construit sous l’ère du général Seyni Kountché. Il a été officiellement ouvert lors de la tenue dans la capitale nigérienne, du sommet des chefs d’Etat de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) en 1982. Il a été exploité jusqu’en 1988 avec le statut d'Etablissement public à caractère Administratif (EPA), puis a été transformé en Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Depuis cette date, il a accueilli de nombreux évènements notamment des Sommets et conférences internationales, des concerts ainsi que toutes les rencontres de grande envergure.
A travers cette décision, les autorités de la Renaissance entendent poursuivre leur volonté de rendre hommage aux personnalités qui ont marqué l’histoire du Niger. Après les ponts et les échangeurs, c’est désormais d’autres édifices culturels mais aussi historiques qui porteront le nom d’illustres fils du Niger. Le Palais des congrès portera ainsi le nom du général Ali Saïbou, homme d’état, né en 1940 à Dingaji Banda et disparu le 31 octobre 2011 à Rabat. Ancien chef d’Etat à la mort de Seyni Kountché le 10 novembre 1987, il fut par la suite président de la 2e République jusqu’au 27 mars 1993. C’est sous son règne que le Niger a amorcé le virage vers la démocratie et le multipartisme à la suite de la tenue de la Conférence nationale. Une importante page de l’histoire politique du Niger au cours de laquelle, le rôle joué par « l’homme de Dingajibanda», lui a valu d’entrer dans la postérité comme « l’homme de la décrispation ».
IKALI Actuniger.com
Commentaires
Tambari Jackou mérite aussi un monument. Lui-même en est un vivant pour le Niger.
Svp
Dan Mallam excuses moi de te le dire s'ils n'avaient rien (les gens là) foutu tu ne serais pas là pour le dire aujourd'hui.
Excellente issou Mahamadou comme l'adage"un hoe qui respect celui qui est devant lui prépare lui même l chemin de sa grandeur"
Bonne chance dans ce sens et qu'allah vous assiste exellence...
@IkonAllah_______
La question d'émancipation au Niger n'existe presque pas !
Plutôt idé oumarou ou daouda Diallo qui sont de grands journalistes ou hima dama dama les premier journaliste et rien pour eux. Ou boubou hama..mais André salifou lui qu est qu il a fait?!
Très bonne nouvelle.
Félicita.