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hama issoufou et seini korite2013Hier je dénonçais vigoureusement l’attitude du gouvernement sur les allégeances faites à AREVA.

Aujourd’hui, en dénichant le discours de l’opposition, ma conscience m’oblige à dénicher son contenu et à en dégager les conséquences. Car cette opposition a mon avis n’est pas exempt de critiques et a beaucoup a apprendre, au moins en ce qu’il s’agisse de la morale républicaine et de l’éthique politique..

Dans son allocution du samedi 28 décembre 2013, le chef de file de l’opposition, président de l’Alliance pour la Réconciliation la Démocratie et la République (ARDR), M. Seïni Oumarou avait prononcé un discours percutant, sans langue de bois qui a mis à nue les maux qui frappent le pays. A cette occasion, il avait dénoncé «  la mauvaise gouvernance, le détournement des deniers publics, le favoritisme, la tentative d’instaurer une pensée unique à tous les nigériens, la dictature, les violations répétées de la Constitution, l’atteinte à la cohésion sociale, la division au sein des partis politiques, le complot avec des intérêts étrangers pour spolier les ressources de l’Etat, l’insécurité alimentaire, la précarité sociale et la cherté de la vie, les situations scolaires et sanitaires en pleine déliquescence .etc.)» qui minent, selon lui,  la confiance de l’opinion publique à l’égard des pouvoirs publics, menace aussi l’intégrité du territoire et nuit au développement économique et sociale du Niger. Il avait rappelé les éléments constitutifs  de la bonne gouvernance qui sont entre autres, l’obligation de rendre compte, la transparence, l’efficience, l’efficacité et la réceptivité et la primauté du droit.

Le Chef de file de l’opposition exige du gouvernement le respect du statut de l’opposition, de la Charte des partis politiques, de la constitution et de la morale Républicaine. Il est vrai que le président de la République Issoufou Mahamadou n’est pas respectueux des textes fondamentaux du fait de certains calculs politiques pour une réélection en 2016, ce que nous n’avons d’ailleurs de cesse dénoncer pour un rétablissement de la légitimité démocratique et une consécration de l’Etat de droit au Niger. Mais qui mieux que Seïni Oumarou avait participé à mettre à bas les principes fondamentaux de la République dès lors qu’il a activement participé comme numéro 2 de la honteuse entreprise Tarzartché ? A sa place je m’abstiendrai de tout propos tendant à donner des leçons de bonne gouvernance et de démocratie, car si ce n’est au Niger, je vois mal des gens comme lui encore sur la scène politique, car il convient de préciser que les dérapages, aussi minimes soient-t-ils ne devraient être tolérés, dès lors qu’ils entrent en contradiction avec les principes républicains.

Une opposition digne de son statut se veut d’être certes détracteur de l’action de la majorité lorsque celle-ci est en dérive, mais aussi de proposer une issue en vue de l’amélioration des conditions de vies des populations. Or dans la lettre de son discours de ce samedi matin, nulle part le chef de l’opposition n’a eu a relevé les maux actuels de notre société notamment la lenteur de l’administration nigérienne. Celle-ci demeure lente, archaïque et déconnectée des besoins de la population. Elle est incapable de mettre en œuvre les différentes orientations et réformes intervenues et de produire des services de qualité au profit des citoyens. Il est certes unanimement reconnu que le Gouvernement demeure sourd aux critiques formulées par la population portant sur les prestations des services sociaux de base, mais l’Assemblée Nationale ne joue pas suffisamment son rôle de contrôle de l’exercice gouvernementale et de législateur. Le pouvoir judiciaire est inefficace et fait l’objet de critiques acerbes notamment de la part des justiciables qui ont perdu confiance à la justice. Une justice  qui, malgré l’intégrité de certains magistrats, n’arrive pas à veiller au respect de la primauté du droit.

Tout au long de l’année, l’Etat a été incapable de mettre en œuvres les reformes de grand envergure touchant notamment l’administration et la justice afin de mettre fin à l’impunité qui règne et bafoue les valeurs fondamentales de la bonne gouvernance et renforce cette corruption insolente qui gangrène la société et accentue cette pauvreté qui touche presque la moitié de la population. Des constats successifs indignes qui devraient sortir nos dirigeants politiques (majorité et opposition) de leur somnolence, pour s’attaquer aux vrais maux qui frappent le pays. Mais sont-ils conscients de l’état dans lequel se trouve ce pays ?

Partant, l’opposition, censée être le garant du respect de ces principes par la majorité, n’a cru bon que de songer aux élections de 2016, et demande déjà le concours d’un peuple meurtri, à qui on n’a de cesse menti depuis des décennies, en lui promettant l’Eta providence. Nulle part, dans son discours, le chef de l’opposition, n’a fait cas de l’affaire AREVA qui aujourd’hui domine l’actualité au Niger. Ce qui m’amène à dire tout simplement, sans risque de me tromper, que cette filiale française en connaît sur beaucoup de dossiers des différents régimes successifs, depuis l’avènement de la démocratie, que le peuple souverain ne doit nullement savoir. Sinon comment peut-on expliquer la léthargie qui anime cette opposition censée être au premier rang sur la question de négociations du contrat minier avec AREVA ? Et lorsque certains membres de la société civile ont convoqué la marche de protestation, c’est une opposition complètement effacée à l’exception de deux parlementaires indépendants qui s’y était invitée.

Encore une fois, qu’il me soit permis de rappeler qu’une opposition digne de son statut, se doit en plus de dénoncer, de proposer une issue, ce qui n’est visiblement pas le cas chez nous. D’où la difficulté liée à l’exercice du pouvoir au Niger, encourageant ainsi les multiples soubresauts politiques.

Mais désormais, le citoyen reste averti et conscient. En effet, un nouvel instrument est né. Et cela aide les nigériens à prendre connaissance et à dénoncer les dérapages de tous les jours de ceux qui nous gouvernent depuis plus de deux décennies, même si certains esprits de nature à soutenir les voyous de la République, tentent de dissimuler la vérité sur les maux qui rongent le nigérien. Il s’agit bel et bien d’internet où sont hébergés ces réseaux sociaux qui nous font ouvrir grand les yeux, pour repérer les sans gênes de la République, qui continuent à penser que la révolution est impossible dans notre pays, alors que le jour J s’approche et seront tous jugés pour leurs crimes et délits.

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Les différents blogs qui traitent l’information dans notre pays et qui osent pointer du doigt ces voyous qui nous gouvernent et qui nous privent notre dignité, sont traités de tous les noms, alors que l’histoire leur donne raison par rapport à la réalité des faits qui leur sont reprochés parce qu’ils ont dit de haut ce que les autres disent de bas.

Contrairement à ce qu’on pense, le nigérien n’a pas la mémoire courte et rappelez-vous bien des calvaires que les nigériens ont vécu et les crises qui ont émaillés les régimes de 1993 (cohabitation Mahamane Ousmane-Hama AMADOU et ISSOUFOU Mahamadou) à 2007 (Hama Amadou chef du gouvernement). On se rappellera tous comme si c’était hier ce jour où la classe politique, accusé d’avoir commandité le coup d’état qui a vu la mort du président Ibrahim Baré Maînassara a déclaré publiquement que lumière sera faite sur ce crime odieux et que justice sera rendue. Et qu’est ce qui s’est passé après ? Rien car l’homme ne respire que du mensonge sous la bannière politique.

Nous espérons que 2016 sera l’année de cette révolution que le peuple attend impatiemment pour se débarrasser de ces égocentriques qui ont fait des nigériens leurs vaches à lait.

On connait que certaines personnes peuvent avoir une faiblesse, voir très grande faiblesse envers leurs amis et leurs proches. Cela est tout à fait naturel et normale, dès lors que ça n’a pas d’impact vis-à-vis de tierces personnes. Mais justement vouloir reléguer le mérite au rang des indécis est en train de compromettre l’avenir et le développement du pays pour des relations d’affinité amicale.

Au stade où en sont les choses, il  faut simplement reconnaitre que la faute, car il s’agit bien d’une faute et non pas d’une erreur, est partagée.

Que l’on se trompe une fois et qu’on commette une erreur, ça peut arriver. Qu’il s’agisse d’un cas, c’est encore acceptable. Mais que l’on signe et persiste sur la tolérance des erreurs et fautes à répétition, sur de nombreux cas, cela relève du pur domaine de la complaisance ou de l’incompétence. Et au sein de la classe politique c’est grave sinon gravicime.

En matière de lutte contre la corruption qui dit mieux ? Ne vous ai-je pas prévenu que le bruit concernant la répression de la délinquance politique et financière, ce n’était que du cirque ? Sinon l’année écoulé qu’est-ce qu’a accouché la montagne ? Comment expliquer le manque d’humilité de certains membres de l’opposition qui n’hésitent pas à succomber à la tentation de l’appât ?

On me traitera de chauvin parce que jusqu’ici je n’ai parlé par hasard, que de cas où seuls des grands nigériens sont concernés. Eh bien tout simplement, si je dois parler sur cet angle, ce n’est pas un pauvre petit article que j’écrirais, mais bien un livre en bonne et du forme avec plusieurs volumes. Le tout peut être résumé en 3 mots : excès de zèles. Prenez donc seulement ces exemples comme la base et le départ d’une fonction exponentielle. Le comportement de nos politiciens c’est du pire mépris.

En fait, ne vous inquiétez pas trop, de toutes les façons on finira par s’en débarrasser !

M. AMADOU ADAMOU Bachir

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