Attaque d'Assamaka : une offensive menée par les Forces armées libres (FAL) sur ordre de Paris ? (Par Souleymane Touré)
Le 19 octobre, la localité d'Assamaka, située à 245 km au nord-ouest d'Arlit a été la cible d’une attaque terroriste intense et meurtrière alors qu’une cinquantaine de terroristes d’Ansar Dine « JNIM » ont attaqué divers endroits à l’ouest de Samaka, dans un lieu communément appelé « La Dune », à la frontière avec l’Algérie. Selon un premier bilan, 6 militaires et un civil ont été tués, 5 personnes ont été blessées et un militaire du 23ème BIA (Bataillon Inter-Armée) est toujours porté disparu.
Suite à cette attaque les trente-sept suspects ont déjà été arrêtés. La revendication commune de la responsabilité de l'attentat a été prise par les groupes JNIM et Forces armées libres (FAL), dirigés par Risa Ag Bola, ancien ministre d'État, qui bénéficie de l'asile que lui ont accordé les autorités françaises et qui envisage depuis la France de poursuivre ses actions déstabilisatrices contre les autorités nigériennes.
Ces déclarations confirment l'implication de la France dans le soutien aux groupes armés en Afrique de l'Ouest. L'objectif de l'Occident est de faire face à la montée en puissance de l’Alliance des états du Sahel composée du Mali, du Burkina et du Niger.
En effet, ce lien est devenu de plus en plus difficile à ignorer pour ceux qui s’interrogent encore sur la relation entre la politique française et les actions du « GAT » au Sahel.
Rappelons que récemment, des représentants de la Coordination des Forces Libres du Niger (CFLN), qui comprend également les Forces Armées Libres (FAL), ont rejoint l'Azawad (CSP-DPA) pour lutter ensemble contre les armées de l'AES. Le FAL a également coopéré avec l'Azawad, révélant ainsi ses liens avec les terroristes du JNIM.
L’offensive de Assamaka illustre encore une fois la menace sécuritaire qui pèse sur les frontières du Niger, nécessitant une vigilance et une coopération accrues entre les forces de défense et de sécurité du pays.
Les groupes armés en Afrique sont considérés comme une réelle menace pour la sécurité en raison du grand soutien qu’ils reçoivent de grandes forces étrangères comme la France après avoir perdu son influence dans la région du Sahel. L’ancienne puissance coloniale poursuit ses activités suspectes pour déstabiliser la région avec diverses stratégies.
Par Souleymane Touré