Paralympiens : histoires d’exploits incroyables

L'expression paralympiques fait référence à une version équivalente des jeux olympiques qui met en lumière les performances d'athlètes présentant un handicap. Qu'il s'agisse d'un handicap physique ou mental, ces personnes outrepassent leur condition pour l’amour du sport. Ils sont un modèle pour tout sportif en matière de résilience, d’abnégation et de discipline. Ici, vous serez transporté dans un univers sportif où des paralympiens ont réalisé l’impossible et atteint le pinacle du sport.

Tatyana McFadden

Dû à une malformation congénitale, à sa naissance l’athlète d’origine américaine ne disposait déjà pas de la mobilité de ses jambes. C'est depuis son jeune âge qu’elle se consacre à des courses en fauteuil roulant devenant au fil du temps une athlète accomplie. Elle a participé à de nombreux jeux paralympiques, remportant par la même des médailles d’or et d’argent, mais surtout d’or. La fervente défenseur des droits des personnes handicapées est la recordwoman des pistes de New York, Chicago et Boston. Il faut savoir qu’elle a remporté ces marathons un grand nombre de fois.

Cependant, son plus grand exploit est sans conteste d’être là première à avoir réalisé le Grand Slam de la course en fauteuil. Cela signifie que la même année, elle aura remporté les 4 courses majeures à savoir : Boston, Chicago, Londres et Berlin. Ses adversaires étaient catégoriques en commentaires sur ses performances en 2013, “elle était juste ingérable”.

Oscar Pistorius, l’homme aux jambes de carbone

Devinez quoi ? Cet homme est le premier handicapé à avoir concouru aux jeux olympiques. Non paralympiques, mais olympiques, c'est dire quel homme d’exception il est. En effet, à seulement 11 mois, il subit une amputation des tibias, car né sans péronés. Durant ses participations aux jeux paralympiques, il a tout simplement raflé presque chaque fois les médailles d’or et parfois, de manière unilatérale. Il s'est ainsi fait un nom sur les pistes de 100, 200 et 400 mètres. S’il était toujours en activité, vous auriez pu parier sur les performances de cet athlète d’exception en Melbet pour les JO Paris 2024.

C'est en 2012 lors de sa participation aux Jeux olympiques de Londres que le Blade runner (coureur au lames) eût la possibilité de concourir avec les valides. Au cours de ces mondiaux, il remporta tout de même une médaille par équipe et participe à la finale du relais 4 x 400 m des valides. Malheureusement, sa carrière pris fin en 2012 suite à son inculpation pour meurtre de sa compagne. Il sera libéré en février 2024 et retourne vivre auprès de son oncle.

Beatrice Maria Adelaide Marzia, gravir le toit du monde sans tremplin, à la dure

Beaucoup plus connue sous l’appellation de Bebe Vio, du haut de ses 1m55, il faut savoir que cette femme est une excellente escrimeuse. Fait surprenant et impressionnant, elle ne dispose ni de bras, ni de jambes. En effet, à seulement 11 ans, elle dû faire face à une méningite fulminante à méningocoque C qui plus tard provoquera la nécrose de ses quatre membres et lui laissera des cicatrices faciales à vue. Elle ne survivra que grâce à l’amputation de ses avant-bras et jambes.

Malgré son handicap elle s’est accaparé du titre de lauréate du Sportif handicapé de l'année en 2017. Seule escrimeuse professionnelle amputé de ses quatre membres de mobilité, elle conquit tout de même le public aux jeux paralympiques de Rio en remportant la médaille d'or. C'est à Tokyo au cours de Jeux retardés par le COVID, que la belle italienne au regard azur répétera la même performance.

David Brown, le sprinteur aveugle le plus rapide qui soit

Peu après sa naissance, à ses 15 mois, il fût diagnostiqué à un bébé dans le Missouri, aux Etats Unis d’Amérique, la maladie de Kawasaki. Le jeune David dû à ses 13 ans faire face à un glaucome qui lui arracha la vue. Peu après, il se découvre tout de même une passion pour l'athlétisme plus précisément le sprint. Après avoir participé à quelques compétitions régionales et nationales, il eût la possibilité de se présenter en tant qu’athlète handisport accompli aux jeux paralympiques. Tout ceci aurait été cependant bien moins facile sans son entraîneur et ami Avery Jérôme, lui-même ancien sprinteur auquel il reste attaché par le poignet durant ses sections d’entraînement.

Actuel recordman du 100 m pour les aveugles et malvoyants, David Brown est également l’un des athlètes handisports les plus médaillés. Sans compter les nombreux tournois majeurs qu'il a remportés et les médailles raflées aux paralympiques étasuniens, il a à plusieurs reprises été aux mondiaux paralympiques où il n'a pas démérité en montrant à nouveau des courses de haut niveau. C'est un ambassadeur du sport paralympique comme il serait difficile d’en refaire.

Jessica Long, une blonde russe à la nage stratosphérique

Par le temps glacial et impitoyable de la Sibérie est née Tatiana Kirillova, une innocente créature atteinte d’une hémimélie fibulaire. Elle sera adoptée durant son treizième mois par Beth et Steven Long, parents d’une famille nombreuse. Du fait de sa maladie, elle sera amputée à ses dix-huit mois afin de rendre l’utilisation de prothèses. Durant son adolescence, elle s'est montrée très passionnée par le sport. Elle a expérimenté bon nombre d’entre eux en partant du basketball à la gymnastique sans omettre le cheerleading. Cependant, c'est sur la natation que son regard marquera une longue pause.

Déjà à l’âge de 12 ans, elle est reconnue comme un prodige de la natation paralympique et s'assure de marquer les esprits. En effet, à seulement 12 ans, elle participe à ses premières olympiades dans la ville mère : Athènes. Elle y remporte trois médailles d'or devenant la plus jeune médaillée d’or paralympique de l’histoire. Toutes en nage libre, ces médailles étaient celles du 100 m, du 400 m et du 4 x 100 m.

Pour le moins qu'on puisse dire, elle y a pris goût et quatre ans après à Pékin, elle s'illustre avec une performance hors-normes ravissant quatre médailles d'or. Depuis, chaque année aux jeux paralympiques, elle en rafle presque autant, avec respectivement à son actif, cinq médailles sur Londres, une seule dans la Cidade Maravilhosa, Rio de Janeiro et enfin trois à Tokyo. En matière de titres paralympiades, Jessica Long est La femme référence.

Y compris aux yeux de leurs pairs, ces paralympiens sont de vraies sources d’inspiration. Pour certains c'est d'abord de dépasser une condition imposée à la naissance, mais pour ces derniers, c'est simplement de pleinement vivre leur passion. De Bebe Vio la reine escrimeuse à une russe qui déménage, le sport est devenu un refuge face à leur situation et enfin la raison de leur réussite. Comme quoi, suivre ses passions et en vivre, ça paie !