Cri de coeur
Assalamu Alaykum mes jeunes frères et sœurs, je m’appelle Nouhou Garba Abdourahmane, acteur politique et natif du village de Goudel.
Je viens par ce présent partager avec vous mon cri de cœur sur les accidents de la route. Notre zone d’habitation, allant du village de Goudel jusqu’à Tondikoirey est confrontée à des accidents de circulations répétitifs graves, désastreux et meurtriers.
Ces accidents sont beaucoup plus fréquents entre le village de Lossogoungou et Kosseye. Ce qui s’explique par l’insuffisance de dos d’âne (cassisse).Au total on dénombre sur lavoie aller (allant vers Tondibiah) (6) Six dos d’âne dont (3) trois situés à Lossogougou et (3) trois à Kosseye dont deux mal faites, et ne jouent plus le rôle de ralentisseur.
Sur la voie retour (allant vers Goudel) on dénombre zéro dos d’âne à kosseye et (1) Un dos d’âne à Lossogoungou.
De part ma conception, je me dis qu’elle doit y avoir au minimum quelques dos d’âne sur la voie retour surtout que celle-ci mène vers le centre-ville où tout le monde se converge jours et nuits dans le cadre de leur travail.
Ces accidents de la route dans cette zone sont pratiquement commis par les chauffeurs de Faba-Faba et certains taximans, parce qu’ils pensent être avides d’argent, à cause de 150 ou de 200 f CFA ils se déclarent une compétition de courses à la richesse. Ce qui les induit au non respect du code de la route au détriment d’une conduite à ‘’ le personnel’’, bâclés d’erreur et de faute graves irréparables d’où la fameuse citation française qui dit « l’accident n’est pas une fatalité mais une cumulation de risques ». Malheureusement ceux qui paient le prix de ces accidents sont les piétons, les cyclistes et les motocyclistes, le plus souvent les élèves de différents établissements publics ou privés. C’est le cas de l’accident meurtrier d’hier 15 Février 2022 dont a été victime Bilal Moumouni, élève en classe de 3ième au CSP MAYAKI GOUDEL, à la famille je présente mes sincères condoléances et prends part à leur profonde douleur.
Ces incidences sont à bannir de notre société, pour que plus jamais aucun élève ne soit annoncé mort à la recherche d’un savoir. Et cela est bien possible à conditions que nous nous mettions ensemble pour lutter contre ce fléau. C’est pourquoi j’en appel de primes abords, les syndicats et associations de conducteurs faba-faba et taxi ; les chefs du village de (Goudel, Lossogoungou, Kosseye, Gabagoura, Tondibiah, Soudouré et Tondi Koirey) ; les associations (Tchébéro, Djinékoyanhiyo, Zimba, Parents d’élèves de Kosseye, Les ainés de l’école Kosseye, SRD Layma) et l’Etat du Niger via la Mairie Communale et ses partenaires de l’éducation (ONG et organisations internationales…) à une action commune.
Nous pouvons avec l’aide de Dieu y parvenir In’sha Allah à réduire conséquemment les accidents de la route, au mieux d’y mettre un terme.
Chaque partage compte, le vôtre aussi.
Nouhou Garba Abdourahmane
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