80 ans de l’ONU : à Niamey, les Nations Unies et la Ville plantent la vie pour l’avenir

Pour clore les activités commémoratives des 80 ans des Nations Unies, ce mardi 29 octobre 2025 à Niamey, le Système des Nations Unies et la Ville de Niamey ont planté des arbres au CEG 11, traduisant un engagement concret pour un monde plus vert, plus résilient et plus solidaire, tout en célébrant les générations futures.
Dans une atmosphère à la fois solennelle et chaleureuse, l’événement a réuni Mme Mama Keita, Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies au Niger, et Dr Moumouni Goungoubane, Secrétaire Général de la Ville de Niamey, entourés des Représentants des Organisations accréditées au Niger, des chefs d’Agences, Fonds et Programmes du Système des Nations Unies, ainsi que de nombreuses autorités locales, personnalités invitées et acteurs communautaires venus partager ce moment porteur d’espérance.
Ensemble, ils ont voulu traduire dans un geste concret les valeurs de solidarité, de durabilité et de coopération qui fondent l’action des Nations Unies et du Niger depuis des décennies. Car au-delà du caractère cérémonial, cette plantation d’arbres a rappelé une conviction simple mais essentielle : l’avenir du Niger — et du monde — se joue dans notre capacité à protéger et à régénérer la terre.
Un acte de foi envers la terre et l’humanité
Dans une allocution vibrante, Mme Mama Keita, Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies au Niger, a donné le ton. « Planter un arbre, c’est bien plus qu’un geste symbolique. C’est un acte de foi envers la vie, un message d’espérance adressé aux générations futures », a-t-elle déclaré, soulignant que cette action venait clore une série d’activités organisées tout au long du mois d’octobre pour célébrer les 80 ans de l’ONU.
Évoquant le contexte mondial marqué par le dérèglement climatique, elle a rappelé que « les températures battent des records, les sécheresses s’intensifient et les forêts disparaissent à un rythme alarmant », des réalités particulièrement visibles au Sahel, où les communautés rurales vivent déjà les conséquences directes de la dégradation des sols et de la raréfaction de l’eau.
Selon le PNUD, plus de 80 % des Nigériens dépendent de l’agriculture, de l’élevage ou des ressources forestières, trois secteurs fragilisés par la pression climatique. Mais loin du fatalisme, le Niger se veut acteur de sa propre transformation : le pays s’est engagé à réduire de 12,57 % ses émissions dans le secteur agriculture-terres-forêts d’ici 2030, tout en renforçant les actions d’adaptation locale pour protéger les écosystèmes et les moyens de subsistance.
Pour Mme Keita, cette dynamique traduit une vision claire : celle d’un Niger vert, résilient et souverain, pleinement aligné sur les Objectifs de Développement Durable (ODD), en particulier l’ODD 13 (Lutte contre les changements climatiques) et l’ODD 15 (Vie terrestre).
Elle a rappelé que cette plantation d’arbres venait couronner une série d’activités qui ont donné vie à l’esprit du 80e anniversaire de l’ONU : la campagne digitale encore en cours, les éco-joggings de Niamey et Diffa, le panel de haut niveau sur la gouvernance humanitaire, ainsi que les rencontres conjointes — Town Hall Meeting, cocktail officiel, expositions culturelles et culinaires.
Dans un ton à la fois solennel et inspirant, elle a lancé un appel à la responsabilité partagée : « En cette journée, nous ne plantons pas seulement des arbres. Nous plantons la résilience, nous plantons la coopération, nous plantons la vie ».
La Ville de Niamey en première ligne de la transition écologique
Prenant la parole à son tour, Dr Moumouni Goungoubane, Secrétaire Général de la Ville de Niamey, a salué l’initiative conjointe et réaffirmé la détermination des autorités municipales à poursuivre la transition écologique urbaine.
« Planter un arbre, c’est poser un acte d’avenir. C’est affirmer notre volonté commune de bâtir une ville et un pays durables, où les générations futures pourront respirer un air plus pur et vivre dans un environnement plus sain », a-t-il déclaré.
Pour lui, la symbolique du geste trouve tout son sens dans la continuité des efforts menés par la capitale pour améliorer son cadre de vie : création d’espaces verts, revalorisation du fleuve, lutte contre l’ensablement et promotion du tri sélectif. Des actions qui, mises bout à bout, contribuent à faire de Niamey une ville plus verte, plus inclusive et plus vivable.
Le Secrétaire Général a tenu à remercier la Coordination Résidente des Nations Unies et les agences partenaires pour leur accompagnement constant, ainsi que la participation active des jeunes, des femmes et des organisations communautaires à cet effort collectif.
Un geste fort pour l’avenir
À l’issue du discours officiel du Secrétaire Général de la Ville de Niamey, la délégation des officiels conduite par Mme Mama Keita, accompagnée des chefs d’agences onusiennes et des autorités locales, s’est avancée pour procéder à la plantation symbolique des arbres.
Dans un geste simple mais profondément significatif, chacun a pris une pelle, creusé la terre et déposé une jeune pousse — symbole de vie, de coopération et d’avenir partagé. Émus et intrigués, les passants ont participé avec enthousiasme à ce geste collectif, inscrivant la jeunesse nigérienne dans l'engagement mondial pour bâtir un avenir durable.
Ce moment de communion entre générations et institutions a illustré à merveille l’esprit du message lancé par le Système des Nations Unies : « Pour clore les activités commémoratives des UN80, quoi de plus symbolique que de planter des arbres pour l’avenir — un geste fort pour notre planète et les générations futures ».
Alors que s’achèvent les célébrations du 80e anniversaire des Nations Unies, cette plantation d’arbres marque le passage d’une étape symbolique à une nouvelle ère d’engagement collectif.
Mme Mama Keita a clos son allocution par une phrase qui résonne comme une devise : « L’ONU ne se réforme pas pour elle-même, mais pour mieux servir les peuples ».
En plantant ces jeunes pousses le Système des Nations Unies et la Ville de Niamey ont scellé un pacte d’avenir : celui d’un Niger où chaque graine devient une promesse de durabilité, de paix et de prospérité partagée.
À travers ce geste simple mais porteur d’espoir, le Système des Nations Unies et la Ville de Niamey rappellent que la lutte contre le changement climatique commence souvent par une main dans la terre et une conviction dans le cœur.





