Justice : après un mois de garde à vue, Moussa Tchangari placé sous mandat de dépôt à Filingué
Après un mois de garde à vue au Service Central de Lutte Contre le Terrorisme et la Criminalité Transfrontalière Organisée (SCLCT/CTO) de Niamey, Moussa Tchangari, activiste nigérien et secrétaire général de l'association "Alternative Espaces Citoyens" (AEC), a été placé ce vendredi 3 janvier 2025 sous mandat de dépôt à la maison d'arrêt de Filingué, située à 180 km au nord-est de la capitale. Inculpé de cinq chefs d'accusation, dont accusation d'apologies du terrorisme, atteinte à la sûreté de l’Etat, atteinte à La Défense nationale, association de malfaiteurs en lien avec le terrorisme et intelligence avec des puissances ennemis.
Parmi ces accusations, l'apologie du terrorisme et l'association de malfaiteurs pourraient entraîner, selon la loi, une déchéance de nationalité pour l'activiste, avant même qu’une décision de justice ne soit rendue.
Après avoir passé un mois dans le Service Central de Lutte Contre le Terrorisme et la Criminalité Transfrontalière Organisée (SCLCT/CTO) de Niamey, Moussa Tchangari va passer sa première nuit à la maison d'arrêt de Filingué. Rappelons que la durée légale de la garde à vue pour des accusations de terrorisme au Niger est de 15 jours, renouvelable une fois.
L’affaire a débuté le 3 décembre dernier, lorsque Moussa Tchangari a été appréhendé à son domicile par des hommes armés en civil prétendant être des policiers. Ils ont saisi son téléphone, son ordinateur portable et sa valise. Cet activiste revenait tout juste d’un voyage de travail à Abuja et Abidjan. Après un mois de garde à vue au Service central de lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée, il a finalement été présenté au juge ce vendredi.
Depuis les années 1990, Moussa Tchangari est une figure clé de la société civile nigérienne, connu pour ses luttes en faveur des droits humains et de l’État de droit. Il a déjà été arrêté à plusieurs reprises.
L’arrestation de Moussa Tchangari a provoqué une vague d’indignation. Des organisations comme Transparency International Niger et Human Rights Watch ont appelé à sa libération, exprimant des préoccupations sur l’état des droits humains dans le pays. Human Rights Watch a également exhorté les autorités à abroger le décret sur la déchéance de nationalité, qu’elle juge discriminatoire et contraire aux standards internationaux.
Ibrahim Issa (actuniger.com)
Commentaires
Donne nous des preuves de son innocence, si non, il vaut mieux te taire. Les intellectuels sont plus dangereux que les illettrés car c'est avec eux que l'Occident complote contre le Niger.
TOTO A DIT a même perdu sa bouche et entrain de chercher sa bouche partout ....
En attendant de localiser sa bouche , TOTO A DIT se demande et vous demande à mons qu'il ait misconception et mal compréhension avec le vocable TERRORISME ,
Y a t il plus TERRORISTE que MAHAMADOU ISSOUFOU qui s'est acoquiner avec toutes les forces étrangères d'occupation qui se sont donnés rendez-vous au Niger pour tuer les Nigériens , y a t il plus TERRORISTE que détournements des deniers publics à des fins personnelles , argent qui pouvait sauver et améliorer des vies ????
Un ISSOUFOU , le Alfa et omega de tous les problèmes du Niger , LIBRE !!!
TCHANGARI écroués !
Quelle JUSTICE !