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 SONIDEP Niamey

Dans un communiqué publié ce jeudi 26 décembre, la SONIDEP S.A a clarifié les responsabilités face à la crise de Super qui secoue le pays depuis quelques jours. Cette réponse fait suite à un communiqué publié par la SORAZ le 25 décembre 2024, dans lequel elle se dédouane de toute responsabilité dans cette crise.

 

Zeyna commission0

 

La SONIDEP, créée en 1977 et chargée de l’approvisionnement en produits pétroliers au Niger, souligne que la situation actuelle résulte d’un manquement grave de la SORAZ, la Société de Raffinage de Zinder, à ses obligations contractuelles. Selon l’article 2.4.2 de la convention de commercialisation, la SORAZ est tenue de garantir une satisfaction continue et régulière des besoins domestiques en carburant. Or, depuis l’intensification des exportations de brut, la production destinée au marché local a chuté drastiquement, passant de 38 citernes de Super par jour à un minimum de 22 citernes. Pendant ce temps, la demande nationale a explosé, atteignant un seuil critique de 45 citernes par jour.

Une gestion proactive de la SONIDEP

Malgré ces difficultés, la SONIDEP a pris des mesures anticipatives pour éviter une rupture totale de Super au Niger. Depuis mai 2024, elle importe d'importantes quantités de carburant pour combler le déficit, malgré les contraintes logistiques et les surcoûts liés au transport transfrontalier. "Si nous n’avions pas agi, le Niger aurait connu une pénurie complète de Super il y a plusieurs mois", précise le communiqué.

La SONIDEP accuse également la SORAZ de privilégier les exportations de pétrole brut de meilleure qualité, au détriment de la production nationale, un comportement jugé contraire aux intérêts du pays. Depuis plus de sept mois, la SONIDEP affirme avoir alerté la SORAZ sur l’insuffisance des livraisons, sans obtenir de réponse satisfaisante.

Un appel à la sérénité

Tout en dénonçant une "fuite de responsabilité" de la SORAZ, la SONIDEP rassure la population nigérienne sur sa détermination à maintenir un approvisionnement régulier et permanent en produits pétroliers sur l’ensemble du territoire national. "Nous avons pris toutes les dispositions nécessaires pour répondre à la demande", affirme la société, invitant les citoyens à faire preuve de sérénité face à la situation.

Une crise à résoudre

Ce différend public entre deux acteurs clés du secteur pétrolier nigérien met en lumière des enjeux cruciaux pour l’autosuffisance énergétique et la satisfaction des besoins domestiques. La SONIDEP en appelle à la responsabilité de tous les partenaires impliqués pour trouver une solution durable à cette crise qui affecte directement les usagers et l’économie du pays. 

En conclusion, la SONIDEP réaffirme son engagement à assurer la sécurité énergétique du Niger, tout en poursuivant ses efforts pour surmonter les défis actuels.

Ibrahim Issa (actuniger.com)



Commentaires

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Ah ça ira..
13 heures ya
La raffinerie de Zinder appartient à 60% à China National Petroleum Corporation (l'état chinois). En échange des 40% cédés au Niger, ils sont pleinement propriétaire du champ pétrolier et de l'oléoduc. Ils exportent tranquillement plus de 50% de la production à leur propre compte. Ils sont malins ces chinois, ils ne font de bruit comme la Russie mais ils savent optimiser leurs intérêts. Chapeau bas. Aussi Ils savent faire, eux ils n'ont pas eu leur exportations interdites comme Orano..
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HAMZA MAI GARKUA
9 heures ya
Les échanges entre le Niger et la France étaient sans compensation véritable. C'était du vol pur et simple et ce, pour plusieurs raisons:

1) Au cours des 40 premières années d'exploitation, le Niger n'avait aucun moyen de savoir quelle était la véritable quantité d'uranium arrachée de son sol et emportée chaque année par les Français. Aucun responsable nigérien, y compris le ministre, ne pouvait le savoir. Plus tard, des recoupements ont permis de savoir que les quantités emportées par la France étaient au moins 10 fois plus élevées que celles officiellement indiquées.
2) C'est la France et ses acolytes internationaux qui fixaient le prix de l'uranium à leur guise et le Niger n'a jamais eu son mot à dire dans ce qu'on lui rétrocédait.
3) En fonction des fluctuations des prix, c'est la France qui fixait la quantité d'uranium qui pouvait être vendue par le Niger et elle le faisait en fonction de ses intérêts et non ceux du Niger.
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HAMZA MAI GARKUA
8 heures ya
4) La France ne ''paye'' pas vraiment le Niger en devises comme cela se fait entre partenaires internationaux. Même quand des devises sont rétrocédées par la France (par exemple en euros) elles sont centralisées au niveau de la BCEAO et quand le Niger a besoin d'engager des dépenses au niveau local (par exemple payer ses fonctionnaires), ce sont ces mêmes devises qui sont changées par la BCEAO en francs CFA qui sont rétrocédés au Niger, mais cela n'est possible qu’auprès de la France et de la France seule. Et qui fabrique le franc CFA? Toujours la France qui se donne ainsi les moyens de récupérer ses euros en nous donnant en échange cette monnaie de singe qu'on appelle franc CFA. Ainsi, les échanges entre la France et le Niger sont en réalité libellés en francs CFA et elle se contente de faire tourner la planche à billets pour ''payer' la somme correspondante. L'uranium nigérien ne lui coutait donc absolument rien et ce, pendant 56 ans.
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HAMZA MAI GARKUA
8 heures ya
6) Quand on ajoute à cela le fait que 50% des devises reçues par le Niger pour ses transactions internationales sont systématiquement retenues et déposées à la Banque de France, on se rend compte du niveau de l'arnaque. Vous vendez pour 1000 dollars de votre uranium à l'Iran, et 500 dollars sont systématiquement retenus par la Banque de France sous prétexte qu'elle garantit le franc CFA qu’elle-même fabrique pour vous et vous impose. Quelqu'un fabrique une monnaie pour vous et à votre place et ensuite définit pour vous et à votre place les règles d'utilisation de cette monnaie et vous dit qu'elle va garantir pour vous la monnaie qu'elle a fabriquée pour vous alors que vous ne lui avez rien demandé au départ et surtout pas de vous fabriquer une monnaie quelconque. C'est elle qui a décidé de la fabriquer pour vous tout comme elle a décidé de la garantir pour vous sans que vous lui ayez rien demandé.
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HAMZA MAI GARKUA
7 heures ya
Il n'y a donc pas de commune mesure entre ce type d'échanges (avec la France) qui n'est rien d'autre que de l'arnaque et le type d'échanges établi avec des partenaires étrangers comme la Chine, la Turquie ou la Russie puisque nous recevons maintenant des devises de ces pays par des circuits autres que ceux de la BCEAO. Aujourd'hui la rupture avec le franc CFA est à moitié consommée grâce à l'utilisation de circuits électroniques qui nous permettent de contourner la Banque Centrale mafieuse de la France. Avec la France nous n'avions pas 33% de notre uranium en réalité. Nous n'en avions que la moitié (16%) et cela en théorie puisque 50% de l'argent reçu de ces 33% était retenus à la Banque de France et le reste rétrocédé en monnaie de singe.
Malgré tout, Il faut souligner que nous ne bénéficierons pleinement de nos ressources, de toutes nos ressources minières, que si nous arrivons à en avoir le contrôle total (à 100%) et c'est possible.
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Moi
7 heures ya
Business, ça reste du business ! Les niais qui croient que les autres nations du monde sont philanthropes auront vite fait de déchanter. Ce n'est pas de l'arnaque, c'est du commerce. Labou sanni ou toute autre bêtise, le Nigérien ne refera pas le monde !
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Abass
7 heures ya
Tout le monde arnaque l africain il faut être maudit pour trouvez doux l arnaque d un chinois ou russe.
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HAMZA MAI GARKUA
6 heures ya
Bien entendu, tout le monde défend ses intérêts, mais sous prétexte de défendre nos intérêts, nous ne pouvons pas décider de ne vendre à personne. Ça n'a pas de sens. Il faut toujours accepter de perdre quelque chose pour avoir quelque chose. Seulement, entre deux maux, il faut choisir le moindre et surtout faire tout pour maximiser nos gains. Et de ce point de vue il y a des partenaires comme la France avec qui nous perdons tout du fait même des conditions mafieuses qu'ils ont établies eux-mêmes pour nous extorquer nos biens et non en partenariat avec nous. Avec les Chinois nous pouvons dire non. Avec la France nous ne pouvions pas dire non car c'était la tombe garantie pour le dirigeant qui osait le faire ou au mieux le renversement assuré. Avec la France, c'était la même chose qu'un gangster qui vous met en joue avec son pistolet et vous enjoint de faire ceci ou cela sous peine d’être abattu. On ne peut pas appeler cela du partenariat.
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Sanda
5 heures ya
L'intérêt, voilà ce qui régit les relations internationales. Il n'y a point de pays frère ou ami ! Un panier de crabes, voilà ce qu'est l'humanité ! Tant pis pour les attardés qui espèrent la charité ou la compassion d'un quelconque peuple, africain, asiatique ou américain soit-il.
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