Éducation : les syndicats lèvent leur mot d’ordre de grève après un accord avec le gouvernement
La Dynamique des Syndicats du secteur de l'Éducation et de la Formation ainsi que la Coalition des Syndicats de l'Éducation et de la Formation Professionnelle ont annoncé, tard dans la nuit du mercredi 4 décembre 2024, la levée de leur mot d’ordre de grève prévu les 5 et 6 décembre. Cette décision, officialisée dans un communiqué conjoint avec le ministère de l'Éducation nationale, fait suite à plusieurs jours de négociations intenses, au cours desquelles le gouvernement a pris des engagements fermes pour répondre aux revendications. Malgré les contraintes budgétaires, le gouvernement s’est engagé à prioriser le secteur de l’éducation dans les recrutements dès 2025, à reprendre le paiement des rappels sur salaire et des incidences financières, et à mettre en place, avant fin décembre 2024, un comité interministériel pour traiter les revendications des syndicats.
Des négociations en plusieurs étapes
Le préavis de grève, déposé le 29 novembre 2024, portait sur une plateforme revendicative comprenant, entre autres, des recrutements dans la Fonction publique, le paiement des rappels sur salaire et la mise en place d’un cadre de négociation structuré.
Les pourparlers, engagés dès le 2 décembre sous la présidence de la ministre de l’Éducation nationale, Dr Élisabeth Shérif, ont permis une analyse approfondie des revendications. Ces discussions se sont ensuite prolongées au cabinet du Premier ministre, Son Excellence Ali Mahamane Lamine Zeine, qui a apporté des clarifications sur la non-réalisation des recrutements prévus pour 2024, invoquant des contraintes budgétaires.
Malgré les défis budgétaires soulignés, le Premier ministre a réitéré l'engagement ferme du gouvernement à renforcer le secteur de l'éducation. Dès 2025, les recrutements dans la Fonction publique donneront une priorité absolue à ce domaine clé. Par ailleurs, il a annoncé la reprise imminente du paiement des rappels sur salaire et des incidences financières, longtemps attendus par les travailleurs. Enfin, un comité interministériel sera opérationnel avant la fin décembre 2024 pour examiner en profondeur les revendications des syndicats et trouver des solutions durables.
Ces assurances ont permis de désamorcer les tensions et d’instaurer un climat de confiance propice à la résolution des différends.
Des échanges constructifs pour désamorcer la crise
Lors de la rencontre, les discussions ont permis d'aborder la plateforme revendicative des syndicats, ouvrant ainsi la voie à des solutions concrètes. En saluant l’esprit de dialogue, la ministre de l’Éducation nationale a exprimé sa gratitude envers les représentants syndicaux pour leur approche réaliste : « Je remercie et félicite les syndicalistes pour les efforts fournis dans les échanges réalistes. Nous réaffirmons notre gratitude au Premier ministre pour son implication et au président du CNSP, dont l’esprit d’écoute a favorisé ce dénouement positif ».
De leur côté, les représentants syndicaux, par la voix de M. Issoufou Shérif, porte-parole de la dynamique des syndicats, ont souligné l’importance de la sincérité dans les échanges : « Au regard de la sincérité qui a caractérisé ces discussions et pour donner une chance au dialogue franc et constructif, nous avons décidé de lever notre mot d’ordre de grève prévu pour les journées du 5 et 6 décembre 2024 ».
Bien que la grève ait été annulée, des assemblées générales d’information seront organisées aux dates initialement prévues. Ces rencontres permettront d’expliquer la teneur du communiqué conjoint et de maintenir un dialogue ouvert avec les bases syndicales.
SINON !!!!! depuis OCTOBRE.....OOOO
Quand TOTO A DIT partage :
le Plan d’immigration 2025-2027, présenté par le ministre Marc Miller le 24 octobre 2024, n’y va pas par quatre chemins. Et, comme il s’y était engagé, le gouvernement a aussi introduit, pour la première fois, des seuils pour l’immigration temporaire. État des lieux.
Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, a annoncé jeudi une baisse drastique des cibles d’Immigration au Canada de 500 000 à 395 000 en 2025, a rapporté la presse locale.
Selon le journal de Montréal, la diminution se poursuivra pour atteindre 380 000 nouveaux résidents permanents en 2026 et 365 000 en 2027.
‘’Aujourd’hui, on annonce qu’on réduira le nombre d’immigrants qu’on accueille au cours des trois prochaines années,
A suivre