Éducation : le Premier ministre Lamine Zeine rencontre les syndicats pour désamorcer la crise
Dans un contexte de tension sociale dans le secteur de l’éducation, le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine a reçu ce mercredi la dynamique des syndicats de l’éducation nationale et de la formation pour des discussions cruciales autour de leur préavis de grève. Cette rencontre entre le Premier ministre et la Dynamique des syndicats du secteur de l’éducation intervient dans un contexte tendu, marqué par le dépôt d’un préavis de grève pour les 5 et 6 décembre. Elle se tient malgré une réunion préalable, le 2 décembre 2024, entre les responsables syndicaux et la ministre de l’Éducation, qui n’a manifestement pas permis d’apaiser les tensions ni de répondre aux attentes des syndicats.
Parmi les principales revendications, les syndicats exigent le recrutement des enseignants contractuels à la fonction publique, une promesse jusqu'ici non tenue, la reprise du paiement des rappels sur salaire et des incidences financières, suspendus depuis plusieurs mois, ainsi que la relance des négociations autour de leur plateforme revendicative actualisée, considérée comme une priorité.
Ces griefs, non résolus malgré des demandes répétées, avaient déjà conduit à une grève nationale de 48 heures les 18 et 19 novembre derniers. Avec ce nouveau préavis, les syndicats mettent la pression sur le gouvernement pour des actions concrètes, faute de quoi une nouvelle paralysie du système éducatif semble inévitable.
Selon M. Shérif Issoufou, porte-parole de la dynamique syndicale, cette rencontre visait à renforcer les négociations déjà engagées avec le ministère de tutelle durant trois jours. « Le Premier ministre a préféré nous recevoir pour nous rassurer sur beaucoup de choses qui fondaient notre inquiétude », a-t-il déclaré, soulignant l'importance du dialogue direct avec la partie gouvernementale.
Les discussions ont permis de poser les bases d’un dialogue constructif en vue d’aboutir à un protocole d’accord. « Les échanges se poursuivront avec notre ministère de tutelle pour étoffer les réflexions déjà entamées et parvenir à un consensus dans l’intérêt de l’école nigérienne », a ajouté M. Issoufou.
Les syndicats restent optimistes quant à l'issue des négociations. « À travers les informations que nous avons reçues, il y a beaucoup de perspectives, et nous espérons que les derniers échanges aboutiront à un protocole d’accord », a affirmé le porte-parole.
Cette initiative du Premier ministre témoigne de la volonté du gouvernement de désamorcer une crise qui pourrait perturber le déroulement normal de l'année scolaire en cours.
Les syndicats, tout en restant vigilants, saluent cette main tendue et espèrent que les engagements pris déboucheront sur des mesures concrètes pour améliorer les conditions de travail des enseignants et revaloriser le système éducatif national.
Commentaires
Tous les ministères sans exception, les hôpitaux, les entités étatiques, recrutent et donnent des matricules sans concours et jusqu'à cet instant. Si réellement tous les enseignants ne peuvent être recruter à la fction publiq, alors donnez leur des salaires conséquents, au moins 200mil. Pareille vous amenez des diplômés du service civique vers l'enseignement, donnez aussi au moins de quoi assurer les besoins vitaux.
Le Niger a très bien de quoi doubler les allocations des services civique, contractuel, police, gendarme, infirmier... Stopper en amont les détournement.
+34 613 94 40 22
https://visacanada3.onlc.fr/3-apercu.html