Renforcement des systèmes de santé au Niger : l'UNOPS remet des équipements d'une valeur de 9,25 milliards FCFA pour améliorer l'accès aux soins et renforcer la résilience sanitaire
Le Bureau des Nations Unies pour les services d'appui aux projets (UNOPS) a procédé, ce vendredi 23 novembre 2024, au Centre de Conférence Mahatma Gandhi de Niamey, à la remise du troisième lot de matériels et équipements acquis par l'État du Niger. Ces équipements, destinés au ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales ainsi qu'au ministère de l'Agriculture et de l'Élevage, s'inscrivent dans la mise en œuvre des projets REDISSE III-Niger et PRU Covid-19, financés par la Banque mondiale à hauteur de 14,87 millions de dollars américains, soit environ 9,25 milliards de francs CFA. Ils renforceront significativement la capacité du Niger à répondre aux maladies infectieuses et aux urgences sanitaires, tout en améliorant les conditions de stockage et de transport des vaccins.
Ce lot stratégique, obtenu à travers deux conventions avec l'UNOPS, inclut des équipements essentiels destinés à moderniser et renforcer les systèmes de santé publique et agricole. Parmi les matériels réceptionnés, on compte deux laboratoires vétérinaires mobiles de type P2 et six laboratoires mobiles de santé humaine de type P3, tous entièrement équipés. Deux camions frigorifiques d’une capacité de 20 tonnes ont également été livrés pour le transport des vaccins. En outre, 3000 tablettes Samsung Galaxy Tab A9 et leurs accessoires destinés à améliorer la gestion des données. Cinq véhicules Toyota Land Cruiser Pick-up seront utilisés pour superviser les activités. Enfin, 297 réfrigérateurs solaires ont été fournis pour assurer la conservation optimale des vaccins.
Un engagement collectif pour un système résilient
La cérémonie s’est déroulée en présence de Dr Graba Hakimi, Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, du Ministre de l'Agriculture et de l'Élevage, du Gouverneur de la région de Niamey, de Madame Silvia Gallo, Directrice de l’UNOPS pour l’Afrique de l’Ouest, Francophone, Lusophone et du Maghreb, ainsi que des partenaires institutionnels, parmi lesquels Madame Elise Vanormelingen, Représentante par intérim de la Banque mondiale au Niger, les secrétaires généraux des ministères, et plusieurs autres invités de marque.
Dans son intervention, Dr Graba Hakimi a rappelé l’importance stratégique de cet investissement d’un montant global de 9,25 milliards de francs CFA : « Ce troisième lot de matériels et équipements divers représente une avancée majeure dans la modernisation de nos systèmes de santé ».
Après avoir détaillé les équipements, M. Hakimi a salué la réactivité et l’efficacité de l’UNOPS dans la livraison des matériels. Il a également exprimé sa profonde gratitude envers le Président du CNSP, le Général de Brigade Abdourahmane Tiani, en déclarant : « Nous rendons hommage à son soutien indéfectible en faveur de l’amélioration de la santé de nos populations ».
Renforcer la résilience sanitaire et améliorer l'accès aux soins au Niger : un Partenariat clé avec l'UNOPS et la Banque Mondiale
Madame Silvia Gallo, Directrice du bureau multi-pays de l'UNOPS au Sénégal pour l'Afrique de l'Ouest francophone et lusophone et le Maghreb, a exprimé son grand honneur d'être présente lors de la cérémonie de remise des équipements et matériels de santé. Elle a souligné que cet événement marque une étape importante dans l’atteinte de l'objectif clé du gouvernement nigérien : renforcer la résilience des systèmes de santé humaine et animale, pour mieux protéger les populations des crises sanitaires. Elle a précisé que cet objectif n’aurait pas pu être atteint sans la collaboration parfaite avec tous les partenaires gouvernementaux sous le leadership des ministères concernés. « Ces résultats ont été possibles grâce à un partenariat solide, tant avec les ministères de la Santé, de l’Agriculture et de l’Élevage, qu'avec l’Unité de Gestion des Projets (UGP) », a-t-elle indiqué. Elle a également rappelé l’importance du soutien financier de la Banque mondiale dans le cadre des projets REDISSE III et PRUC-19, deux initiatives majeures pour renforcer les systèmes de surveillance des maladies et de riposte d'urgence face aux crises sanitaires.
Madame Silvia Gallo a détaillé les différents équipements remis, soulignant l'importance de chaque matériel dans le renforcement des capacités sanitaires du Niger : deux laboratoires vétérinaires mobiles de type P2 et six laboratoires mobiles de santé humaine de type P3, ainsi que deux camions frigorifiques pour le transport sécurisé des vaccins. Elle a également évoqué la remise de 3000 tablettes numériques pour améliorer la gestion des données de santé, cinq véhicules tout-terrain pour superviser les activités de terrain, et enfin, 297 réfrigérateurs solaires destinés à garantir la conservation optimale des vaccins.
Ces équipements, a précisé Madame Gallo, « contribueront directement à l'amélioration de l'accès aux soins de santé de qualité et à la prise en charge des maladies endémiques, tout en renforçant la résilience des systèmes de santé face aux défis sanitaires ».
Elle a salué l'importance de ces équipements dans la mise en œuvre du plan de Développement Social et de Sécurité Alimentaire du Niger, un plan qui vise à garantir un accès universel aux services socio-sanitaires pour tous les citoyens.
Pour assurer la durabilité de ces investissements, Madame Gallo a insisté sur l’importance des formations continues. « Nous avons déjà commencé à organiser des sessions de formation pour les bénéficiaires, et plusieurs autres suivront. Ces formations, dirigées par des experts internationaux, permettront de garantir une bonne utilisation et une maintenance efficace de ces équipements ».
En remerciant une nouvelle fois les Ministères et l’UGP pour leur collaboration exemplaire, elle a souligné l'importance de cette synergie dans la construction d'un système de santé résilient et efficace. Enfin, Madame Gallo a exprimé sa gratitude envers la Banque mondiale pour son soutien constant, indispensable pour la mise en œuvre de ces projets. « Grâce à ce partenariat, nous avançons main dans la main pour bâtir un système de santé durable et résilient et ainsi promouvoir la couverture sanitaire universelle pour tous les Nigériens », a-t-elle conclu.
À son tour, Madame Elise Vanormelingen, Chargée principale des opérations et Représentante intérimaire de la Banque mondiale, a exprimé sa satisfaction lors de la cérémonie, soulignant : « Cette remise officielle de matériel, financée dans le cadre des projets REDISSE III et PRU Covid-19, témoigne une nouvelle fois de l’engagement constant de la Banque mondiale à soutenir le gouvernement du Niger dans ses efforts pour renforcer la résilience de son système de santé ». Elle a souligné l’importance des équipements remis, notamment les six laboratoires mobiles de santé humaine et deux laboratoires mobiles vétérinaires, qui permettront une intervention rapide et efficace dans les zones reculées pour prévenir les menaces sanitaires. Selon la représentante par intérim de la Banque mondiale, les camions frigorifiques et les réfrigérateurs solaires joueront un rôle crucial dans le renforcement de la chaîne de froid, assurant une conservation optimale des vaccins tout en garantissant leur efficacité et leur disponibilité. Elle a également précisé que les 3 000 tablettes numériques « offriront aux agents de santé les moyens de collecter et de gérer efficacement les données, facilitant ainsi des prises de décisions rapides et fondées sur des preuves ».
Selon la chargée principale des opérations de la Banque mondiale au Niger, ces outils ne sont pas de simples équipements, mais de véritables catalyseurs destinés à protéger les populations vulnérables et à garantir des soins de santé de qualité, même dans les régions les plus reculées. Elle a également salué la synergie exemplaire entre les institutions, affirmant que « cette réussite n’aurait pas été possible sans une collaboration étroite et fructueuse entre le gouvernement nigérien et ses partenaires techniques ».
Pour conclure, la Représentante par intérim de la Banque mondiale a renouvelé l'engagement de l'institution en affirmant : « Ensemble, nous œuvrons pour un avenir où chaque citoyen, quelle que soit sa localisation, aura accès à des services de santé de qualité ».
La cérémonie s’est conclue par la présentation des différents équipements, suivie d'une visite des matériels réceptionnés, permettant ainsi aux autorités et invités de prendre pleinement conscience de l'impact stratégique de ces outils pour renforcer la résilience sanitaire du Niger et améliorer l’accès aux soins de santé pour toutes les populations.
Grâce à un soutien constant de la Banque mondiale et de l’UNOPS, le Niger avance résolument vers la réalisation de sa vision de bâtir des infrastructures solides et adaptées pour relever les défis sanitaires présents et à venir. Avec cette troisième acquisition d’équipements remise par l'UNOPS, le Niger franchit une étape majeure vers un système de santé intégré et résilient, au service de l'ensemble de ses citoyens. Ces équipements représentent un tournant décisif, renforçant les capacités nationales en matière de santé publique et vétérinaire, et contribuant ainsi à la construction d’un système sanitaire plus efficace, inclusif et durable.
Moustapha Siddo (actuniger.com)
Commentaires
Comment le Niger d' avant Labou Sani no ou Zanshey Kassa ney, vivait de la mendicité internationale comme mode de gestion et que le même Niger mu par la fibre de Zanshey Kassa et Labou Sani , s'acharne contre les Talibés danq les agglomérations des villes en les arrêtant et envoyer au village histoire de juguler la mendicité et que le même Niger continue de recevoir des aides par-ci de à droite telle structure , de tels dons à gauche de tels pays , en vouloir s'émanciper au sens noble du terme ....
Pourquoi ces structures n'envoient pas ces miettes dérisoires au Japon , au Brésil , à l'Iran , à l'Egypte ou Inde ?
Si Aides pouvaient développer, les aides perçues depuis les supposées élections en 1960, l'Afrique devrait être une puissance économique , politique ....
Ne doit on se passer à apprendre à s'en passer de l'aide et cogiter et se comporter comme les autres pays émergents ?
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