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Atelier Projet ARIA

Du 2 au 3 octobre 2024, l'hôtel radisson blu de Niamey accueille un atelier stratégique regroupant les parties prenantes des trois axes du Projet d'Appui au Renforcement des Investissements Agricoles (ARIA-Niger), financé par l'USAID, qui investira 8 millions de dollars dans cette initiative au cours des trois prochaines années. Piloté par le Centre International de Développement des Engrais (IFDC) et ses partenaires, ce projet vise à renforcer les secteurs clés de l'agriculture, de l'eau et de l'environnement au Niger, où plus de 80% de la population dépend de l'agriculture et de l'élevage, des activités particulièrement vulnérables aux conditions climatiques instables. L'atelier de deux jours a pour objectif de créer une synergie d'action entre les différents acteurs, afin d'assurer une mise en œuvre optimale du projet ARIA-Niger. L'atelier se concentrera sur la présentation des grandes lignes du projet, l'élaboration de plans de travail concrets, et l'appropriation du projet par les toutes les parties prenantes et à prioriser ainsi que programmer les activités par axe pour garantir une exécution efficace.

Sous la présidence de M. Bachir Ousseini, Secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Élevage, et en présence de Dr. Samba Kawa, Directeur de l'Agriculture et de la Résilience à l'USAID Niger, représentant l’USAID, ainsi que de Dr. Bachir Bounou Issoufa, Directeur Pays de l'IFDC-Niger, et de M. Issa Zibo, représentant de la Direction Générale de l’Agriculture, la cérémonie officielle d'ouverture de l'atelier a mobilisé au moins 50 participants issus du secteur public et privé, d'organisations d'agriculteurs, de partenaires au développement et de la société civile. Plusieurs acteurs clés, notamment des représentants des ministères de l'Agriculture et de l’Élevage, de l'Hydraulique, de l'Assainissement et de l'Environnement, ainsi que de l'Économie et des Finances, ont également pris part à l'événement. Des opérateurs privés impliqués dans la gestion des engrais, des semences et des eaux souterraines, aux côtés de coopératives, d’interprofessions et d’ONG engagées dans les secteurs agricole et environnemental, étaient aussi présents.

Bachir Ousseini

 

Le Projet ARIA-Niger : vers une agriculture plus résiliente et durable

Le Centre International de Développement des Engrais (IFDC), en collaboration avec ses partenaires au Niger, a élaboré ce projet ambitieux financé par l’USAID. Conçu pour consolider les acquis des projets PARSEN (secteur des engrais) et ISSD Sahel (secteur semencier), ARIA-Niger se distingue par son approche intégrée. Il englobe non seulement les secteurs des intrants agricoles, tels que les engrais et les semences, mais aussi la gestion des ressources en eau souterraines, avec des modèles d’irrigation adaptés au contexte nigérien.

L’objectif principal du projet ARIA-Niger dont les trois axes prioritaires sont les ENGRAIS, Les SEMENCES et les RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINES est de renforcer les capacités des institutions nationales pour améliorer la coordination des secteurs des intrants et des ressources en eau, tout en encourageant un investissement accru du secteur privé. En ligne avec cet objectif, le projet vise à accroître la productivité agricole à travers une gestion durable des ressources en eaux souterraines et une meilleure accessibilité des intrants de qualité.

 

Le Projet ARIA-Niger, un pilier stratégique pour renforcer l’agriculture et atteindre la souveraineté alimentaire

Dans son discours d’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère de l’agriculture et de l’élevage, M. Bachir Ousseini a salué l'engagement des participants, soulignant leur présence comme "une preuve éloquente de l'intérêt que vous attachez au développement de l'Agriculture." Il a rappelé que l'agriculture et l'élevage constituent le principal moyen de subsistance de plus de 80 % de la population nigérienne, mais que ces secteurs font face à de nombreux défis. "Nos activités agricoles, fortement dépendantes des conditions climatiques instables, sont confrontées à des contraintes majeures comme le faible niveau de fertilité des sols et le faible usage des semences améliorées. Par exemple, l'utilisation moyenne d'engrais est de moins de 4 kg par hectare, et seulement 10 % des semences plantées sont des variétés améliorées."

Bachir Ousseini

Pour répondre à ces défis, M. Ousseini a mis en avant les actions du gouvernement, notamment à travers le programme de grande irrigation qui ambitionne l'aménagement de 21 200 hectares de nouvelles terres et la réhabilitation de 10 000 hectares de périmètres irrigués. Il a souligné que le projet ARIA, financé par l'USAID et piloté par l'IFDC, s'aligne parfaitement avec cette stratégie gouvernementale. "Les actions de l'IFDC à travers le projet ARIA viennent à point nommé pour appuyer les efforts du gouvernement", a-t-il déclaré.

Le projet ARIA-Niger, conçu pour consolider les acquis des projets PARSEN et ISSD Sahel, est structuré autour de trois axes principaux : le secteur des engrais, le secteur semencier, et la gestion des ressources en eaux souterraines. Il vise à renforcer les capacités des institutions nationales pour améliorer la coordination de ces secteurs et attirer davantage d'investissements privés. "L'apport de l'eau à travers un système d'irrigation adéquat permet d'optimiser les investissements dans les engrais et les semences, tout en améliorant les rendements agricoles", a rappelé M. Ousseini, insistant sur l’importance de cette technologie dans la politique actuelle de souveraineté alimentaire et nutritionnelle du Niger.

M. Ousseini a conclu son intervention en félicitant l'IFDC pour l’organisation de cet atelier, estimant qu'il permettra aux différentes parties prenantes de mieux planifier les activités du projet. Il a également réitéré le soutien du gouvernement aux efforts de l'IFDC et des partenaires techniques, assurant que "le gouvernement du Niger ne ménagera aucun effort pour vous accompagner dans cette noble tâche de développement."

En déclarant officiellement l’ouverture de l’atelier, M. Ousseini a exprimé son optimisme quant aux résultats à venir.

 

Renforcer la Sécurité Alimentaire au Niger : L'IFDC mobilise les acteurs clés

Avant l'intervention du Secrétaire général, Dr. Bachir Bounou Issoufa, Directeur Pays de l'IFDC-Niger, a pris la parole avec une reconnaissance marquée pour exprimer ses remerciements et souligner l'importance de la mission de l'IFDC dans l'amélioration de la santé des sols et de la nutrition des plantes. Il a tenu à remercier les participants pour leur présence massive, malgré des calendriers chargés, précisant que cela démontre l'intérêt de tous pour les questions cruciales de sécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger.

Dr. Issoufa a ensuite rappelé les objectifs fondamentaux de l'IFDC, précisant : "Notre mission est claire : développer de meilleures technologies pour améliorer la santé des sols et la nutrition des plantes." Il a ajouté que ces efforts visent à augmenter la productivité des exploitations agricoles, tout en renforçant les marchés ruraux et urbains avec des produits de haute qualité, accessibles à tous, notamment aux populations à faible revenu.

Bachir Bounou IFDC Niger

Dr. Issoufa a ensuite énuméré les projets en cours : « L'IFDC au Niger met en œuvre plusieurs projets et programmes, notamment le Programme Régional de la chaîne de valeur Riz au Niger (RRVCDP), Towards Sustainable Clusters in Agribusiness through Learning in Entrepreneurship (2SCALE), le SOILS Consortium, travaillant sur l'évaluation agronomique du PNA et l'appui au secteur privé dans la production d'engrais phosphatés, le Projet de Développement Intégré du Secteur Semencier au Sahel (ISSD-SAHEL), 2SCALE Scaling Up Soil Values, et bien sûr, l'ARIA - Niger. »

Il a détaillé les objectifs du projet ARIA : « Ce projet, financé par l'USAID, vise stratégiquement à améliorer la productivité agricole à travers une gestion durable des ressources en eaux souterraines ainsi que la disponibilité et l'accessibilité des intrants de qualité, sous la coordination de l'État et avec un investissement accru du secteur privé. En effet, les trois axes prioritaires de ce projet sont les ENGRAIS, les SEMENCES et les RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE. »

L’importance d’une synergie entre les parties prenantes a été fortement soulignée par Dr. Issoufa. "Nous sommes ici aujourd'hui pour créer cette synergie d'action, afin que tous les acteurs puissent travailler ensemble pour une meilleure mise en œuvre des activités du projet", a-t-il insisté, encourageant la collaboration et l'échange.

En clôturant son discours, Dr. Issoufa a exprimé son optimisme et sa gratitude envers les autorités et partenaires techniques. "Je tiens à remercier tous ceux qui, de près ou de loin, contribuent à la réussite de cette activité et du projet ARIA-Niger", a-t-il affirmé, avant de souhaiter plein succès aux travaux de l'atelier.

 

L'USAID investit 8 millions de dollars dans le Projet ARIA pour renforcer l'agriculture durable au Niger

Dans son allocution, Dr. Samba Kawa, Directeur de l'agriculture et de la résilience à l'USAID Niger, a exprimé son enthousiasme en se joignant à la présentation de l'Appui au Renforcement des Investissements Agricoles (ARIA) financé par l'USAID.

" Il a souligné l'importance cruciale de l'agriculture, considérée comme le pilier de l'économie nigérienne ", affirmant que "le gouvernement des États-Unis, par l'intermédiaire de l'USAID, se concentre sur l'amélioration de ce secteur pour assurer la sécurité alimentaire, stimuler la croissance économique et réduire la pauvreté."

Dr. Kawa a ensuite mis en lumière les défis auxquels fait face le secteur agricole, exacerbés par le changement climatique, la dégradation des sols et des pratiques agronomiques non durables. "Dans ces circonstances, un secteur d'intrants solide pour les semences et les engrais, ainsi qu'un plan clair pour l'exploitation des eaux souterraines abondantes au Niger, peuvent avoir un impact positif fort," a-t-il précisé, soulignant ainsi l'importance d'une approche intégrée pour surmonter ces obstacles.

Dr Samba Kawa

Le Directeur de l'USAID a également annoncé l'engagement des États-Unis envers le secteur agricole nigérien, en précisant que "l'USAID versera 8 millions de dollars à l'initiative ARIA au cours des trois prochaines années." Ce soutien vise à renforcer les capacités de réforme du secteur des engrais et de gestion des eaux souterraines tant pour les secteurs publics que privé, tout en soutenant la structuration d'une filière semencière dynamique.

Il a exprimé sa satisfaction de collaborer avec l'IFDC, le gouvernement du Niger et le secteur privé pour établir un secteur agricole dynamique et résilient aux chocs climatiques. "L'USAID s'engage en faveur du développement durable au Niger," a-t-il déclaré, ajoutant que la réunion contribuerait à garantir que l'ARIA soit bien aligné sur les politiques et priorités du gouvernement nigérien en matière de développement agricole et de sécurité alimentaire.

Pour conclure, Dr. Kawa a exprimé son anticipation pour les résultats qui émergeront de la réunion, tout en réaffirmant son souhait de maintenir une collaboration continue entre l'ambassade des États-Unis, l'USAID et le ministère de l'Agriculture et de l'Élevage.

Vers une Synergie d'actions pour optimiser le Projet ARIA-Niger

Atelier Projet ARIA BIS

L'atelier de deux jours, organisé par l'IFDC, est structuré de manière à garantir une compréhension approfondie des interventions du projet ARIA par les parties prenantes. Lors de la première étape, une présentation détaillée du projet sera faite, suivie d'une session de questions-réponses pour clarifier les points d'intérêt et permettre aux participants d'obtenir des éclaircissements.

Ensuite, des groupes de travail seront constitués pour analyser les résultats déjà obtenus par axe et développer des activités spécifiques. Ces groupes auront pour mission de prioriser les activités qui contribueront à l'atteinte des objectifs du projet, tout en identifiant les stratégies et les acteurs à impliquer aux niveaux central et décentralisé.

Les travaux des groupes seront ensuite restitués en plénière par des rapporteurs, qui présenteront les activités prioritaires, les stratégies, les périodes d'exécution et les acteurs clés. Une discussion plénière suivra pour consolider les activités pouvant être réalisées en synergie, afin de maximiser leur impact.

Enfin, une équipe restreinte sera chargée de finaliser le document regroupant toutes les propositions et priorités, avant de le soumettre pour validation en plénière.

 

Des résultats concrets attendus

Les résultats attendus à l’issue de cet atelier sont d'une importance cruciale pour l'avancée du projet ARIA. Il s'agit de s'assurer que le projet soit bien compris par l'ensemble des parties prenantes, que les plans d'actions soient appropriés et que les activités soient identifiées et programmées, avec une claire définition des rôles et des stratégies de mise en œuvre.

Sous la coordination de l’État, la mise en œuvre du projet ARIA-Niger repose sur une collaboration étroite entre le secteur public, privé et les organisations d’agriculteurs. Les discussions et travaux engagés au cours de cet atelier visent à jeter les bases d'une agriculture plus résiliente, à travers une gestion améliorée des ressources en eaux souterraines et une disponibilité accrue des intrants agricoles de qualité. Le soutien du CNSP, du gouvernement et des partenaires internationaux témoigne de l'importance accordée à la réussite de ce projet ambitieux pour l'avenir de l'agriculture nigérienne.

Atelier Projet ARIA BIS1

Moustapha Siddo (actuniger.com)



Commentaires

1
Ah ça ira..
1 mois ya
Et les occidentaux continuent d'injecter des fonds au Niger, après y avoir été chassés, ça s'appelle donner le bâton pour se faire battre. Et les Russes, eux, volent le peu qu'il y a à voler.
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0
No Comment
1 mois ya
"...un atelier stratégique regroupant les parties prenantes des trois axes du Projet d'Appui au Renforcement des Investissements Agricoles (ARIA-Niger), financé par l'USAID, qui investira 8 millions de dollars dans cette initiative au cours des trois prochaines années..." Fin de citation

La reconquête de la souveraineté est vraiment en bonne voie.
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1
TOTO A DIT
1 mois ya
8) :-? Toujours et encore dans l'espace AES, il est aussi cas de la promotion et prévalence du "Mois du Consommer local":
soutenir le développement endogène par la consommation des produits locaux

Et que TOTO A DIT partage...:

Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce jeudi en fin de matinée, la cérémonie de lancement officiel de l’initiative « Mois d’octobre, mois du consommer local » dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Institué en octobre 2019 à Ouagadougou, « Mois d’octobre, mois du consommer local » est une initiative visant à intensifier les actions de promotion de la consommation des produits locaux dans l’espace UEMOA.
« Cette décision entre en droite ligne avec notre politique de faire de la consommation des produits locaux, le socle d’un véritable développement endogène et inclusif », a indiqué le Chef de l’Etat,

A suivre
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1
TOTO A DIT
1 mois ya
Suite 1

Le Capitaine Ibrahim TRAORE dans son discours prononcé par le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Serge Gnaniodem PODA.

Dans ce discours, le Président du Faso a souligné que « CONSOMMER LOCAL N’EST PAS SEULEMENT UN ACTE PATRIOTIQUE ; C’EST UNE STRATÉGIE VITALE POUR STIMULER NOTRE INDUSTRIE, CRÉER DES EMPLOIS DÉCENTS ET GARANTIR UNE RÉSILIENCE FACE AUX DÉFIS MONDIAUX ».

Placée sous le thème « Consommer local, un levier de développement industriel, de compétitivité et de résilience des économies de l’UEMOA », cette 5e édition du « Mois du consommer local » interpelle sur « l’importance et la nécessité de valoriser nos ressources locales, de promouvoir notre savoir-faire et de renforcer notre autonomie économique », a soutenu le Ministre PODA.

La 5e édition du « Mois du consommer local » coïncide avec la deuxième phase des Journées nationales d’Engagement patriotique et de participation citoyenne.
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1
TOTO A DIT
1 mois ya
Suite 2 et fin

Selon le Ministre en charge du Commerce, ces deux activités sont
« un appel à valoriser nos cultures et nos productions grâce à nos savoirs endogènes ».

La Présidente de la Chambre Consulaire régionale de l’UEMOA, Représentante des Parrains, Mme Helena Nosolini EMBALO a indiqué que le « Mois du consommer local » est « une opportunité unique » pour dynamiser les productions locales, attirer des investisseurs et promouvoir des emplois.

Le Chargé de l’intérim du Président de la Commission de l’UEMOA, Jonas GBIAN, a souligné l’engagement de la Commission et des Etats membres à faire du consommer local un levier de compétitivité des produits locaux.

Pour ce faire l’UEMOA va développer des stratégies nationales et une stratégie régionale de promotion des produits locaux.
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1
Waly
1 mois ya
@Toto l’abruti
Depuis la raclée de Sieur Sangaré
Le pathétique, nullard et canular sinistre
MR Tota ne fait bêler et crier au secours
Le peuple nigérien a démasqué la manipulation de criminels de juntard
Quelle honte
Un état pris en otage par des individus assoiffés
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